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Gang de filles
« Gérard, monte le son, s’il te plait ! ». Le barman acquiesça, sans relever le nez et après avoir appuyé sur le bouton de la télécommande, recommença à astiquer ses verres, les regardant parfois à la lumière des spots.
Une voix s’éleva aussitôt du poste :
« Les femmes ont le droit d’avoir le même salaire que les hommes ! C’est une honte qu’une femme, à mérite équivalent, à poste équivalent continue à être considérée comme quantité négligeable dans une entreprise alors que… »
Dave Pullman rigola, tout en avalant une lampée de whisky. Il avait déjà éclusé quelques verres. Il n’aurait su dire combien. Juste assez, en tout cas pour que le monde lui apparaisse dans une clarté aveuglante.
« Les droits des femmes. On nous serine ça depuis des années. Selon moi, leur place est à la cuisine et devant moi et à poil. T’es pas de mon avis, Gérard ?
- Je crois surtout que t’as ton compte, Dave, rétorqua le barman, blasé. Tu veux que je t’appelle un taxi ?
- Depuis quand un verre ou deux empêchent un homme de conduire, marmonna Dave, vexé. J’y vais, j’ai pas fini ma soirée. J’entends profiter de mon début de week-end.
- Comme tu veux, mon vieux. Règle-moi ta note avant de partir »
Dave marmotta encore, tout en fouillant dans ses poches pour sortir quelques billets. Il fut un temps où le barman l’autorisait à partir sans payer. Il avait une note. Mais après quelques impayés, il était redevenu un client ordinaire. Monde pourri.
En sortant du bar, Dave ne put réprimer un frisson. Il faisait froid, un froid annonciateur de givre, que le vent rendait plus mordant encore. Soucieux de rallier sa prochaine destination : un bar où les tarifs pratiqués étaient un peu plus dans ses moyens, Dave commença à traverser sur le passage piéton.
Devant lui avançait une silhouette, engoncée dans une grande parka. Dave parvint à distinguer un visage féminin et de longs cheveux tressés, avant que l’inconnue mette sa capuche pour se protéger du froid. Le vent ouvrait un peu le manteau, dévoilant des jambes enfermées dans un bas de jogging informe.
En la croisant, il lança, à mi-voix :
« Faudrait demander à agrandir les passages piétons, si on veut passer à deux, maintenant…
- Je vous demande pardon ? demanda la femme abruptement en s’arrêtant. Elle gardait la tête un peu baissée, toujours dans le but de se prémunir contre le froid. Dave fut surpris par deux choses : le fait qu’elle se soit arrêtée, premièrement. Depuis des années qu’il lançait des piques sexistes ou des allusions sexuelles aux femmes, ces dernières avaient plutôt tendance à presser le pas et à raser les murs. Il ne s’attendait pas non plus à ce ton vindicatif.
Dave Pullman était ce que l’on appelait un sale type. Plus bête que méchant sans doute, encore que ses victimes n’auraient pas parié là-dessus. Il ne pouvait pas croiser une femme sans y aller de sa ritournelle. Ou il lui faisait une remarque ouvertement sexuelle ; ce qui, pour lui, petit esprit, correspondait peut-être à sa vision toute personnelle du compliment ou il lui disait qu’elle était laide. Ou grosse. Voire les deux en même temps.
Ce soir-là, contre toute attente, Dave Pullman venait de faire une rencontre qui allait faire basculer sa vision du monde ou plus modestement, l’idée paléolithique qu’il se faisait de la gente féminine.
« Ça va, la ramène pas, tenta-t-il, pour essayer de faire croire qu’il dominait la situation.
- Je n’ai pas compris ce que vous venez de me dire. Répétez ! » Cette injonction le laissa encore stupéfait. Puis, sous l’effet de l’alcool et parce que, finalement, cette femelle pouvait prendre pour tous les autres, il postillonna :
- Je disais que tu devrais te mettre au sport, si tu veux espérer baiser un jour. Voilà ce que je te disais. T’as compris, maintenant ou t’as du gras aussi dans les oreilles ? ».
La femme, silencieuse releva doucement la tête, mais pas suffisamment pour que Dave puisse voir son visage. Tout ce qu’il distinguait, c’était cette longue tresse noire qui la faisait ressembler à un fantôme amérindien. Après être restés l’un devant l’autre, en chiens de faïence, la femme hocha lentement la tête, comme perdue dans ses pensées et tourna les talons. Dave Pullman, persuadé d’avoir eu l’ascendant, éclata d’un rire un peu trop aigu et continua sa route.
Deux bars plus tard, il prit la décision de rentrer chez lui. Les gestes lents et peu sûrs, il s’enquit de ses clés qui se trouvaient quelque part dans les recoins de ses poches de blouson. C’est à ce moment qu’il entendit un bruit de pas feutrés et qu’un tissu fut apposé violemment sur sa bouche et son nez. En quelques secondes, il sombra dans un noir abyssal.
Quand il reprit conscience, avec une migraine plus terrible encore que s’il avait eu à supporter sa seule gueule de bois, il prit rapidement conscience de plusieurs choses, de façon simultanée.
Il n’était pas chez lui.
Il était nu et attaché sur une structure en bois étrange, qui lui permettait d’être debout un peu comme un Jésus Christ des temps modernes. En d’autres termes, il était prisonnier.
Son premier réflexe fut de tenter de se libérer. Il ne voyait pas bien les liens qui lui enserraient les mains et les chevilles, mais ils semblaient se resserrer à chaque fois qu’il bougeait. Tout comme celui qui l’empêchait d’avancer la tête car il entourait son cou. Pourtant, une sorte de tissu avait été mis, comme pour le protéger. Il s’abstint donc de bouger.
Puis il cria, étonné de ne pas être bâillonné. Et un peu inquiet aussi. Qui oserait enlever quelqu’un et l’emmener dans un endroit sans prendre la précaution de lui ôter la possibilité de crier ? A moins que l’endroit fut loin de tout ou totalement insonorisé. A cette idée et ce que cela pouvait laisser supposer, il commença à sentir une coulée froide en bas de son dos.
Dès qu’il arrêta de crier, de l’ombre surgirent trois silhouettes qui restaient suffisamment loin pour ne pas lui permettre de distinguer leurs traits.
« Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez, bande de cons ? J’ai pas d’argent. Si vous attendez une rançon, vous n’allez pas être déçus du voyage ! ».
Les trois personnes restèrent quelques secondes silencieuses. Puis s’avancèrent. Ce que Dave remarqua tout de suite sur la silhouette du milieu, c’était la longue tresse noire.
« Vous ? Mais vous êtes malade, qu’est-ce que vous me voulez, répéta-t-il.
- Oh, tu me vouvoies maintenant ? C’est un progrès, répondit la femme à la tresse.
Quand les silhouettes s’avancèrent dans le rond de lumière, Dave réalisa qu’il s’agissait de trois femmes. Semblant porter le même manteau noir, elles s’en délestèrent en même temps, comme s’il s’agissait d’un ballet bien orchestré.
Il eut un hoquet de surprise. Chacune était ronde et pulpeuse. L’Indienne, comme il la désigna, faute de mieux, avait revêtu une combinaison en latex rouge brillant tellement moulante qu’il lui semblait distinguer la fente de son sexe. Pendant un instant, il fut fasciné.
La deuxième, blonde, avec une coupe à la garçonne et les yeux très maquillés portait une jupette d’écolière avec un motif tartan, tellement courte qu’elle lui arrivait au ras des fesses. Elle portait une chemise blanche qui semblait prête à exploser au niveau des seins.
La troisième, était vêtue avec un costume d’homme trois pièces, dont un gilet fermé, mais elle ne portait pas de chemise et l’on voyait nettement ses seins soutenus par un balconnet. Avec un chignon serré, elle ressemblait tout autant à l’idée que se font les hommes des bibliothécaires perverses dans les films porno qu’à un chef d’entreprise ambitieux et sans complexe.
« Comment tu t’appelles, demanda la Garçonne ». La voix sembla fuser de l’espace et résonner dans la pièce. Dave sursauta mais ne répondit pas tout de suite. Les femmes s’avancèrent encore.
En faisant un rapide bilan de la situation, Dave, attaché et nu comme un ver était face à apparemment trois folles. Mieux valait coopérer.
« Dave, maugréa-t-il, en les fusillant du regard pour montrer malgré tout qu’il n’était pas si terrorisé que cela.
- Apparemment, tu t’es montré insultant envers notre amie.
- Putain, c’est pour ça que je suis ici ? Bon allez, les filles, on va arrêter ce petit délire et vous allez me détacher.
- Non Dave. Pas avant d’avoir fini.
- Fini quoi ? » Dave commença à se dire qu’il aurait mieux valu faire tourner sa langue sept fois dans sa bouche, voire même quinze, avant de parler à cette pétasse.
« Tu as dit à notre amie, ici présente, qu’il fallait qu’elle se mette au sport si elle espérait baiser un jour. Je cite bien tes propos, Dave ?
- C’était une blague, je ne…
- EST-CE QUE JE CITE BIEN TES PROPOS, DAVE ? cria la blonde.
- Oui, oui, c’est ce que j’ai dit, je suis désolé, s’il vous plait arrêtez, je…
- Ce que tu penses donc, dans ta petite cervelle d’homme, c’est qu’il faut peser 50 kilos et faire 1.80m pour pouvoir s’envoyer en l’air, par exemple…avec toi.
- Oui…je veux dire non. Je n’ai pas réfléchi.
- Tu sais, le problème, Dave, le coupa Business, avec une voix si douce qu’il en frémit, c’est que nous entendons ce genre de poncif à longueur de journée. Alors, nous avons eu envie de te montrer que même un mec comme toi, qui apparemment déteste les femmes, peut avoir envie de nous.
- Quoi, qu’est-ce que vous racontez ? s’exclama Dave, en reprenant un peu de sa superbe, vous ne pouvez pas me forcer à vous désirer.
- On va faire plus que cela, Dave. On va tellement te faire saliver, tellement t’exciter que dans moins de 20 minutes, tu auras éjaculé sur ton pauvre petit ventre blafard.
- Mais…quoi ? Mais c’est un viol ! Je vais aller voir la police, je…
- Allo, la police, fit l’Indienne, avec sa voix sourde, je vous appelle parce que j’ai été attaché par trois femmes qui m’ont caressé, masturbé, sucé et j’ai joui. Est-ce que vous pouvez les arrêter pour viol, s’il vous plait ? ». Les trois femmes éclatèrent d’un rire joyeux. Dave se tut.
Elles vinrent tout près de lui. Il eut envie de leur cracher au visage. C’est tout ce à quoi il pouvait prétendre, comme défense. Impossible pour lui de les mordre, à cause du lien autour de son cou.
Mais à juger par leurs paroles, les mettre plus en colère n’était pas une bonne idée. Que fallait-il faire ? Subir ? Mais il n’imaginait pas que le plan de ces femmes puisse aboutir. Elles ne ressemblaient pas à toutes ces femmes qu’il draguait dans les bars, leur promettant monts et merveilles, jusqu’à ce qu’il ait fini de tirer son coup.
Généralement, après, il sortait de chez elles, sans un mot, quelquefois en prenant un billet qui trainait sur la table. Après tout, il fallait qu’il prenne un taxi et elles n’avaient pas été si extraordinaires que cela au pieu.
« Est-ce que vous allez me tuer ? Où est-ce qu’on est ?
- Dans un entrepôt désert. C’est facile à ouvrir et le système de surveillance ne fonctionne plus depuis des années. Et non, nous ne voulons pas te tuer.
- Sans doute pas, préféra dire l’Indienne. Mais en tout cas, on veut te donner une petite leçon. Tu es prêt à apprendre ?
- Va te faire foutre !
- C’est toi, mon chou qui va avoir du foutre partout dans pas longtemps », sourit l’Indienne, pas du tout impressionnée.
Business s’approcha, décidée apparemment à commencer les hostilités.
« Tu ne m’en voudras pas, on t’a un peu nettoyé, avant de t’attacher. J’aime bien que les mecs soient propres quand je les mets dans ma bouche.
- Tu n’arriveras à rien, tu me débecquettes avec tes copines, vous êtes des… grosses vaches ».
Dave fulminait d’autant plus que depuis que Business s’était mise près de lui, il ne pouvait s’empêcher de regarder la combinaison en latex de l’Indienne qui devait lui caresser l’entrejambe et le clitoris à chaque fois qu’elle bougeait. Son cerveau ne put s’empêcher de se demander si elle portait une culotte et il sentit un début d’érection. Putain !
« Oh, mais qu’est-ce qu’on a là, dit Business, en prenant son sexe fermement dans sa main et en commençant à le caresser. Qu’est-ce qui te plait, mon petit chat ? Tu veux savoir si elle nue, là-dessous ? » Elle lui fit un clin d’œil tout en accentuant son mouvement de haut en bas. Ce qui était évident, c’est qu’elle savait si prendre et n’était pas à son coup d’essai. Il tenta de rester stoïque.
« Ça t’excite le cuir, le latex ? Vous êtes tellement prévisibles…Et la mini-jupe genre « petite écolière pas sage et délurée », ça aussi, ça te branche ? » Elle lança un regard vers la Garçonne qui après l’avoir regardé avec effronterie, se retourna et se pencha. Non seulement la jupe s’arrêtait juste sous le pli des fesses qu’elles avaient charnues mais bien fermes, mais elle avait surtout oublié de mettre un sous-vêtement. Il vit son sexe, très rouge, épilé de près et sentit qu’il devenait dur comme du bois.
« Pas si mal, pour une nénette qui ne fait pas de sport, hein, rigola la Garçonne. L’Indienne se rapprocha de son amie, coula un regard presque complice à Dave, avant de prendre le sein de la Garçonne dans sa main. L’Indienne la regarda et l’embrassa langoureusement sur la bouche. Dave, même à distance, vit leurs langues s’entremêler, pendant que l’Indienne glissait une main entre les jambes de sa complice. Celle-ci, soudain avide, approcha d’un mouvement de pied, une chaise qui trainait non loin, y posa le pied, pour que son amie puisse la caresser à loisir. Dave respirait de plus en plus vite, toujours encouragée par la main tellement douce de Business sur sa verge érigée. Il ne quittait pas des yeux le spectacle de ces deux femmes. La Garçonne renversa la tête en arrière avec un soupir.
« C’est tellement bon, gémit-elle. Tu ne voudrais pas prendre sa place, Dave ? Je préférerais ta langue…
- Détachez-moi et je m’occupe de toi, répondit Dave, comme si une voix extérieure à lui était sortie de sa gorge.
- Oh, mon chat, tu me délaisses, susurra Business en ralentissant le mouvement sur son sexe en érection, tu vas me vexer…
- Non, non, continue, dit Dave. Il ne savait plus bien à ce moment précis si sa réponse lui donnait l’occasion de sortir de cet entrepôt vivant. Ou si, à la vue de tous ces sexes en demande, de ces seins plantureux, il n’y avait pas matière à s’amuser, finalement.
- Si elle continue, tu vas jouir et tu ne pourras plus nous satisfaire, dit la Garçonne. Tu sais ce qui me fait mouiller, Dave ?
- Dis le moi, je le ferai, hoqueta Dave et il eut alors la réponse à sa question. Pourquoi pas tirer profit de la situation.
- Je vais venir te le dire à l’oreille. Tu sais que l’oreille est une zone très sensible ? J’avais un amant qui se mettait au garde à vous dès que j’insérais ma langue bien profond dans son oreille…Ça te dit que j’essaie avec toi ?
- Tout ce que tu veux, ma belle.
- Ma belle ? Oh, le flatteur ? Alors, on a changé d’avis, mon mignon, tu nous trouves bandantes, maintenant ?
- Oui, vous avez gagné, je vais vous faire votre fête à toutes les trois, vous allez crier comme jamais vous avez crié de toute votre vie…Tiens, toi, lança-t-il à Business qui s’était remise à lui astiquer le manche, suce-moi un peu, comme vous l’aviez promis ».
Business eut un rire de gorge, bientôt secondée par ses camarades. Elle se pencha sur Dave qui ferma les yeux, ravi à l’avance à l’idée d’imaginer sa bouche bien chaude se refermer sur son sexe tellement dur que cela en devenait douloureux.
Ce fut un autre type de douleur qui l’attendit. Une douleur tellement vive mais brève, qu’en effet, il ne put se retenir d’éjaculer, dans un râle à mi-chemin entre l’orgasme et l’agonie.
Business se recula. Elle tenait un taser à la main. Un modèle de poche, comme ceux que l’on conseille aux femmes seules, pour se protéger en cas d’agression. Pourtant, il ne fallait pas se fier à sa taille, car il venait de recevoir une décharge qui semblait lui avoir vidé autant la tête que les testicules.
Il ne sut jamais combien de temps il avait perdu connaissance. Car lorsqu’il releva la tête, il avait été mis sur la chaise, les mains attachées dans le dos. Ses chevilles étaient encore réunies par un lien en plastique. Par contre, on avait enlevé celui de son cou.
Les femmes avaient remis leur parka noire et l’encerclaient.
« Tu croyais vraiment qu’on allait aller jusqu’au bout ? fit l’Indienne d’une voix posée. Tu crois qu’on aurait, NOUS, envie de coucher avec toi ? Vu ce qu’on a vu ce soir (et elle baissa les yeux sur le sexe désormais ratatiné de Dave et son ventre luisant et collant), tu n’es clairement pas à la hauteur. Réfléchis à deux fois avant de parler mal à une femme, Dave, nous sommes plus que des machines à baiser. Tu crois que nous sommes les seules, mais non. Il y a des gangs un peu partout dans le monde qui s’organisent et qui entendent arrêter toutes ces conneries. Un mot de travers, un geste grossier, un acte inapproprié et on te retombe dessus. Autant te dire que tu te rappelleras avec délice de cette petite branlette si excitante, avant qu’on te coupe tes attributs virils. Je me fais comprendre ?
- Oui, marmonna Dave. Il aurait voulu avoir un regard un peu plus teigneux, mais il n’en avait pas la force. Il se sentait plus que misérable.
- Il y a un bout de verre un peu plus loin sur ta gauche. Tu t’en serviras pour couper tes liens. La porte se trouve tout droit et dans ta poche, tu trouveras assez d’argent pour prendre le bus, jusqu’à chez toi. Nous savons où tu vis, tu t’en souviens ?
- Oui, répéta Dave.
- Ce fut un plaisir, Dave. Je ne te dis pas à bientôt. Et rappelle-toi : du respect pour les femmes. Toutes les femmes ».
Elles ne lui laissèrent plus le temps de répondre et elles reculèrent dans l’ombre, comme des esprits maléfiques.
Après s’être libéré, rhabillé, Dave se retrouva dehors. Il eut du mal à se situer, mais trouva finalement un arrêt de bus.
Il était assis depuis une quinzaine de minutes dans l’autocar bondé quand une femme enceinte monta. Dave, comme un automate se leva et balbutia :
« Vous voulez ma place, Madame ? ».
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