Je pris une gorgée de bière tiède les yeux rivés sur ma soeur et Odette. En bikini toutes les deux, debout sur le quai en plein soleil, elles étaient en train d’enduire leurs corps superbes d’adolescente d’huile solaire. Moi et Carl avions installés nos chaises de camping à l’ombre d’un grand sapin devant le chalet de ses parents en espérant y trouver un peu de fraîcheur mais c’était peine perdue. Ce que je buvais semblait ressortir illico par tous les pores de ma peau comme si je sortais d’une séance d’acupuncture.
Les parents de Carl nous avaient donné la permission de squatter leur chalet pour une longue fin de semaine de trois jours à condition de ne pas y mette pas le feu et surtout, de ne pas déranger les voisins.
Carl était un athlète, fou de voitures et blond, cool et extraverti, le genre de gars qui plaisait à presque toutes les filles. Moi, j’étais tout le contraire, un grand paquet d’os timide et complexé, rat de bibliothèque qui détestait les bagnoles et pourtant, il m’avait adopté comme meilleur ami. Une amitié improbable, mais qui fonctionnait car il y avait quelque chose qui nous unissait, quelque chose de secret, d’unique dans notre cercle d’amis. Quelque chose que l’on gardait jalousement pour nous deux.
Lui et moi étions bédéistes amateurs, juste comme ça, pour nous, du moins, pour l’instant. Carl avait un talent fou pour le dessin, moi aussi, mais vraiment pas pour la bd. Grand lecteur, j’écrivais donc les scénarios et les dialogues et lui illustrait ça à merveille et c’était foutrement cochon. On se défoulait et pas à peu près, en s’inspirant de bd érotiques italienne ou Française que je lui avaient fait découvrir. Mais parfois il arrivait avec des planches déjà faites et je complétais alors l’histoire en rajoutant des « ah oui ! C’est bon ! Oh non, monsieur, ne me la mettez pas dans le petit trou ! » etc. Des BD loufoques, pleines d’humour, à travers lesquelles nous réalisions nos fantasmes les plus fous.
Présentement, on travaillait sur l’une des ces histoires justement ou un jeune de 18 ans se tapait la mère de son meilleur ami. Et comme pour tous les bédéistes, son personnage lui ressemblait et pour cette histoire, il avait pris ma mère comme modèle… Ça, je pouvais le comprendre. Ma mère était magnifique, une jolie petite blonde aux yeux bleus, encore mince pour son âge avec des seins menus et qui faisait saliver mes amis, surtout quand elle se faisait bronzer en maillot. Pour la BD il lui avait grossi la poitrine et changé un peu ses traits, évidemment. Tout de même, cela me faisait un drôle d’effet de travailler sur les planches et de remplir les bulles, mais je savais que Carl fantasmait sur ma mère tout comme moi je fantasmais sur celle de notre ami Jean. On avait expédié des planches à des maisons d’édition européenne pour bien montrer ce qu’on était capable de faire sous des pseudonymes et on attendait une réponse avec fébrilité. Ce rêve nous unissait, être publié, devenir des bédéistes et qui sait… peut-être créer notre propre héros un jour et devenir célèbre ! Mais pas question de faire publier celle sur laquelle on travaillait présentement. Seigneur non ! Si jamais ma mère tombait là-dessus par hasard et se reconnaissait, j’étais mort. Elle qui détestait Carl en plus et qui en faisait quasiment des ulcères du fait que ma soeur sorte avec lui. Elle le tuerait aussi et plutôt deux fois qu’une.
Le ciel était d’un bleu limpide, sans nuages et le soleil, haut dans le ciel se reflétait sur le lac calme et paisible en ce début de matinée, nous forçant à plisser les yeux. Il n’y avait pas le moindre souffle de vent, pas de moustique et, même s’il n’était que 10 h du matin, la chaleur moite était déjà étouffante. Bref, le paradis, surtout avec ce qu’on avait sous les yeux.
Les filles souriaient en nous jetant des coups d’oeil narquois, bien conscientes de se donner en spectacle en se frottant l’une après l’autre les épaules puis le dos jusqu’aux fesses en rigolant avec des gestes d’une lenteur exagérée. Leurs mains délicates luisantes de crème solaire qui glissaient sur la peau de l’une ou de l’autre me faisaient soupirer même si Maryse était ma soeur. Les filles sont comme ça, elles aiment nous allumer et tant mieux. Pour terminer, elles étendirent leurs serviettes de plage cul vers nous, jambe écartées, pliées en deux comme seule une fille peut le faire, mettant en évidence leurs sexes bombés et leurs jambes superbes.
— Jesus-Christ, grommela Carl en se frottant l’entre-jambes par-dessus son maillot, elles le font exprès !
Ses pectoraux, que je lui enviais secrètement, ruisselaient de sueur. Moi, la sueur passait tout droit pour faire du toboggan sur mes côtes saillantes et ça me chatouillait les hanches comme si de petites araignées me couraient sur la peau. J’ai une peur bleue des araignées, alors, je passais mon temps à sursauter et à me donner des tapes.
— Hm, hm ! Fis-je simplement en sentant mon sexe s’étirer le long de ma cuisse sous mon short en jean qui s’en allait en lambeau. Le maillot d’Odette laissait voir près de la moitié de ses fesses blanches, ma soeur également, il lui rentrait même dans la fente. Jamais je n’avais vu ma petite soeur oser porter un maillot aussi mince et provocant. Elles vieillissaient toute les deux et affirmaient de plus en plus leur féminité. Tant mieux pour nous !
Les filles s’étendirent côte à côte sur le dos, pieds vers le lac, pour se laisser dorer au soleil, chacune un genou relevé, le balançant de gauche à droite en un synchronisme parfait. Elles se dirent quelque chose que l’on ne put entendre car elles étaient trop éloignées, mais cela les fit rire tandis qu’elles nous jetaient encore des coups d’oeil. On leur envoya la main nous aussi dans un parfait synchronisme, elles se contentèrent de sourire puis de rire à nouveau avant de fermer les yeux. C’est ça le paradis; un bon copain, un chalet, le soleil, une bonne bière et deux jolies filles en bikini. Faut pas chercher plus loin.
Odette et ma soeur étaient des amies d’enfance et je traînais souvent avec elle à l’époque. Elles étaient inséparables et elles étaient le jour et la nuit : Odette était métisse, moitié montagnaise, moitié québécoise, de longs cheveux noir corbeau, la peau tannée naturellement avec des courbes de rêve. Ses seins étaient si lourds et mous que le haut de son bikini noir peinait à les contenir. Ma soeur elle, était une petite blonde osseuse pâle comme un ermite qui ne serait pas sorti de sa grotte depuis 100 ans et que j’avais surnommé affectueusement « la zombie. » Elle avait les yeux d’un bleu intense et n’avait pratiquement pas de seins. Que de petits renflements qui soulevaient à peine son haut de bikini dont les mamelons pointaient constamment. Par contre elle avait de sacrées belles jambes, comme si la nature s’était sentie obligée de compenser son manque de poitrine par quelque chose d’autre. Elle sortait avec Carl, et moi avec Odette depuis plus d’un an et tout allait bien jusqu’à maintenant.
Quand Odette et ma soeur s’étaient pointées un soir pour la première fois dans un bar pour se joindre à mon groupe d’amis, Carl avait sauté sur Odette comme un fou et je l’avais envié. Elle et moi on s’était perdue de vue depuis quelques années et elle n’était plus du tout la petite Indienne aux longues tresses et aux joues couverte de taches de rousseur qui me tapait tellement sur les nerfs quand nous étions jeunes. Mais, surprise, elle avait plaqué Carl le même soir pour me sauter dessus le lendemain en m’avouant qu’elle était amoureuse de moi depuis toujours. Moi, le grand gars timide et introverti qui ne ramassait habituellement que les filles que mes amis délaissaient, j’en étais tombé sur le cul et amoureux. Je sortais maintenant depuis un an avec cette bombe les rendant fous de jalousie. Odette était la première fille que je baisais et j’en étais foutrement fier. Carl m’en avait voulu quelques jours jusqu’à ce que ma jolie soeur se jette dans ses bras au grand détriment de notre mère qui détestait Carl, cordialement ! Mais il s’était assagi et était fidèle à ma petite sœur, il avait plutôt intérêt à le rester. Maryse avait tout un caractère, j’en savais quelque chose. Moi, j’avais été fidèle à ma belle métisse jusqu’à ce matin, en apercevant la terrible Nancy sortir du chalet portant le bikini le plus minuscule que je n’avais jamais vu de toute ma vie, je me sentis aussitôt coupable en baissant les yeux. J’aimais Odette comme un fou et je ne voulais surtout pas la perdre et je l’avais bien fait comprendre à Nancy. Mais cette fille-là était aussi imprévisible qu’un vieil obus datant de la Seconde Guerre mondiale à moitié enfouie dans un étant boueux.
Et oui, il y avait un démon dans notre paradis.
Nancy était brune, pas très grande, avec un corps de rêve; cuisses musclées, ventre plat, seins lourds qui pendent très bas et elle avait des lèvres qui troublaient tous mes amis, y comprit moi. Ce genre de lèvre supérieur en W qui lui donnait un petit air boudeur des plus mignon, sans parler de ses grands yeux bruns pâles aux longs cils toujours à demi fermés et de son nez légèrement bosselé la rendant unique. Jean sortait avec elle et on comprenait très bien pourquoi mais pour le reste on la détestait tous. Elle souriait rarement, se plaignait tout le temps et les filles se prenaient le chou avec elle constamment. Elle était trop aguicheuse et provocante et trompait Jean dès qu’elle le pouvait. On le savait tous y comprit lui. Pourtant, Nancy était brillante et rêvait de faire des études en médecine et elle y parviendrait sûrement. Elle n’avait rien de la petite brune nonote que l’on avait tendance à imaginer parce qu’elle aimait écarter les cuisses. Elle aimait le sexe, comme tout le monde, mais semblait avoir un problème, surtout avec les autres filles. Il nous fallait intervenir constamment entre la terrible Nancy et le duo de choc de ma soeur et d’Odette.
On avait d’ailleurs convenu de ne pas les inviter cette fin de semaine, elle et Jean, et de se sauver d’eux en quatrième vitesse, mais ils s’étaient pointés chez Carl hier soir pendant qu’il embarquait ses affaires dans son auto. Malheureusement, sa mère était sortie de la maison pour déclarer haut et fort; « Oubliez pas les jeunes, détruisez par notre chalet et n’y mettez pas le feu en fin de semaine. » Carl avait du improviser et les inviter. Jean était tout de même notre ami et là, on devait faire avec la Nancy et ce n’était pas évident.
Je me sentis malheureux d’avoir succombé à ses avances dès qu’elle se planta derrière nos chaises en se penchant, plaçant son visage superbe entre nous et ses mains délicates aux ongles parfaits sur nos épaules nues en disant, tandis que sa poitrine en sueur se balançait mollement.
— Bien dormi les gars ? Vous devez être épuisés, vos lits ont craqué quasiment toute la nuit.
Sa voix profonde était envoûtante et son regard perçant très troublant. Au soleil comme ça, ses iris prenaient une teinte dorée quasi hypnotique. Bien malgré moi, mon sexe enfla un peu plus me faisant me sentir encore plus coupable. Une jolie fille comme elle c’est troublant — une jolie fille comme elle avec une cervelle encore plus — et une jolie fille comme elle avec une cervelle et portant le maillot qu’elle avait présentement sur le dos, là… C’était carrément dément. Son haut de bikini beige, presque couleur chaire n’était que deux minuscules triangles cachant à peine ses mamelons gonflés et tendus et quant au bas, il laissait ses fesses quasiment à l’air et sur le devant, quelques poils pubiens osaient même se montrer. Son odeur, un mélange de parfum délicat et de produit de beauté me monta à la tête me ramenant en mémoire des images de ce matin. Et ma mémoire descendit tout droit dans ma bite.
Carl, visiblement aussi troublé que moi par sa proximité et sa poitrine presque nue, pendante entre nous, ouvrit la bouche pour dire quelque chose et je savais quoi. Elle avait gémie et criée à nous rendre dingues pendant des heures cette nuit et elle l’avait sûrement fait exprès. Mais il la ferma, elle avait la réplique trop acide la Nancy et un vocabulaire des plus colorés. Moi j’étais de taille à lui répliquer, mais pas Carl malgré ses gros bras. Et là, en la voyant me fixer avec ses grands yeux de biche à demi fermés, je compris en déglutissant qu’elle se disait qu’elle me tenait par les couilles, et c’était le cas. Je grimaçais en ayant l’impression de marcher sur une corde raide. Même pire, je me sentais comme un astronaute sur la lune qui regarde les yeux tous ronds la fusée décoller en se disant, « Merde ! Ils m’ont oublié ! »
Mes bras se couvrirent de chair de poule malgré la chaleur car j’avais soudainement une peur bleue qu’elle pose un baiser sur ma joue ou qu’elle me mordille une oreille par provocation envers Odette. Elle en était bien capable juste pour la faire enrager et celle-ci m’aurait sûrement assommé avec la batte de base-ball en aluminium cachée derrière la porte du chalet. Ce qu’elle ferait assurément si elle apprenait qu’il s’était passé quelque chose entre Nancy et moi. Et si jamais Odette fatiguait des bras à force de me frapper, ma soeur prendrait le relais. Je n’avais aucun doute là-dessus.
— En tout cas, Jean ne s’est pas ennuyé non plus. Lui dis-je calmement en ayant des palpitations.
— Non, ça c’est sûr les gars. En tout cas, je n’ai jamais baisé avec un gars qui en a une aussi grosse. J’arrive à peine à lui sucer le gland et il voulait me foutre ça dans le cul en plus.
Jésus, Marie, Joseph ! On se regarda Carl et moi sans y croire en sachant bien qu’elle le faisait exprès et c’était toujours comme ça.
— Passe-nous les détails ! Gronda Carl mais timidement, comme si elle lui faisait peur.
Elle me sourit sans répondre en ramenant ses cheveux mi-long derrière les oreilles avant de se redresser et on regarda le lac fixement comme des zombies car nos blondes nous regardaient avec de jolis petits yeux méchants. J’avais très chaud tout à coup, pourtant, mon torse nu ruisselait de sueur froide à présent.
— Ouf, fit-elle derrière nous, il fait vraiment trop chaud, c’est intenable.
« C’est reparti » me dis-je exaspéré mais en bandant encore plus en repensant à ce qu’elle m’avait fait ce matin, mais surtout, à la promesse que moi j’avais dû lui faire. Elle ne m’avait pas laissé le choix. J’étais coincé mais, étrangement, malgré mes regrets et mon malaise, je me sentais surtout… excité.
Ce matin, vers 4 h, alors que tout le monde ronflait dans leurs chambres, y compris Odette qui dormait nue sur le ventre, bouche ouverte, toute de travers dans le lit, une grosse envie m’avait fait me lever et sortir nu pour aller uriner tandis que le jour se levait. Comme je n’avais pas envie de marcher dans la rosée jusqu’aux toilettes extérieurs, je m’étais simplement installé au bout de la galerie sans garde-fou. Je venais à peine de commencer à vider ma vessie en ressentant déjà un immense soulagement quand Nancy sortit de la vieille cabane en bois délavée par les intempéries, un rouleau de papier toilette à la main pour se figer un instant en plissant les yeux dès qu’elle m’aperçue. Puis elle s’était approchée en me souriant. Nancy avait une démarche féline remplie d’assurance qui la faisait paraître plus âgée qu’elle ne l’était. Et il y avait un petit quelque chose de démoniaque chez cette fille qui parfois, donnait froid dans le dos à la voir vous regarder. Et là, c’était le cas. Une vague de chaleur m’avait submergé malgré le froid matinal. Mes petites fesses blanches s’étaient resserrées et couvertes de grosse chair de poule tout comme mes couilles. Je regrettais de ne pas avoir enfilé un short. Elle n’avait que le t-shirt de Louis sur le dos et ses mamelons pointaient tandis que ses seins se balançaient à chaque pas. J’avais dégluti, gêné et malheureux, l’imaginant sans slip en plus, incapable d’arrêter d’uriner tellement je me devais de vider ma vessie. Je pensais naïvement qu’elle se contenterait de rentrer dans le chalet en admirant mes petites fesses mais une fois sur la galerie elle vint se planter à côté de moi en fixant ma bite tout sourire. Sa proximité, sa quasi-nudité mais surtout la mienne et son regard sur mon sexe me troublèrent terriblement et ça se comprend. À part Odette, je n’avais jamais été nu devant une autre fille.
— Désolé Nancy je….
— J’adore regarder un gars pisser. Avait-elle dit malicieuse, les yeux tout petits et brillants, figés sur ma queue.
— Nancy, avais-je protesté malheureux et tout bas en me sentant bander.
— Tu n’as pas de prépuce ?
Je m’étais contenté de soupirer en rougissant encore plus, au moins elle avait baissé le ton et levé les yeux.
— C’est mignon les petites joues rouges ! T’es mignon comme tout Louis et t’as de jolies fesses et vraiment une belle bite. J’aime les gars qui ont de la cervelle pas juste des gros bras comme ton copain Carl.
Là, elle m’avait tapoté les fesses sans gêne, mon coeur avait bondi. Ma bite s’était mise à enfler dans ma main, je voulais fondre.
— Nancy ! Arrête.
Elle me les avaient lâchés en riant tout bas, amusée de mon trouble tout en déposant le rouleau de papier de toilette sur le rebord de la fenêtre juste à côté. Ce petit jeu l’amusait follement, mais pas moi. J’avais eu une peur bleue qu’Odette ou quelqu’un d’autre ne surgisse tout à coup. L’un ou l’autre, cela aurait été du pareil au même. Puis elle s’était approchée, laissant sa poitrine ferme effleurer mon bras en posant sa main gauche sur la mienne, sur ma bite. Nancy était gauchère. Tout mon corps s’est tendu et je me suis mis à saliver comme un fou.
— Laisse-moi la tenir, m’avait-elle murmuré à l’oreille, t’inquiète pas, ta belle Indienne ronfle.
Et je l’avais fait comme un imbécile et sans protester. Comment résister à une fille pareille, surtout qu’elle n’était que la deuxième à toucher mon membre. Si je ne l’avait pas fait, je l’aurais regretté toute ma vie de toute façon. Ma bite était complètement bandé tandis que je finissais d’uriner, mais difficilement, par à coups.
— C’est bizarre, avait-elle dit en me la secouant, on sent la pisse passer. Oh, t’as de petits yeux.
Gros mâle comme je suis, j’avais eu la désagréable impression d’être une petite souris acculée dans un coin par une chatte… disons… affamée et probablement très cruelle. Elle avait commencé alors à me branler lentement, sa main délicate heurtant mes couilles et mon gland quasi douloureux en me caressant les fesses à nouveau. Je n’avais plus rien à répondre, c’était trop bon de voir, mais surtout de sentir sa main délicate aller et venir sur mon membre gonflé à bloc et rougi. Mes orteils s’étaient repliés sur le bois brut de la galerie tandis que je grimaçais aspirant l’air frais à plein poumon. Elle serrait à peine et visiblement, cela l’excitait tout autant que moi car ses mamelons étaient nettement plus visibles.
— Dommage qu’on n’ai pas de condom Louis. Avait-elle dit en passant derrière moi pour se plaquer contre mon dos sans cesser de me masturber. Elle m’avait enlacé avec son autre bras en posant son menton sur mon épaule. J’avais si bien senti son odeur parfumée, son souffle chaud me chatouiller l’oreille, ses seins écrasés contre moi et son ventre contre mes fesses que j’en avais frémi des pieds à la tête. Et elle m’avait murmuré à l’oreille :
— J’aurais aimé mieux être un garçon et avoir une belle bite comme la tienne Louis entre les jambes.
Elle m’avait alors lâché la bite pour placer sa main ouverte sous mon menton en disant :
— Crache !
Je l’avais fait obéissant, le coeur battant.
— Encore !
J’avais craché plusieurs fois et elle m’avait alors reprit la bite plus fermement me coupant quasiment le souffle en me masturbant furieusement jusque par-dessus le gland trop sensible. Elle serrait tellement que j’avais eu l’impression qu’elle voulait me rallonger la bite. Mes couilles étaient rentrées par en dedans aussitôt tandis que je grimaçais, les muscles de mon abdomen tout contractés. Le flic flac que sa main glissante produisait m’avait semblé pouvoir s’entendre jusque de l’autre côté du lac et m’avait rendu terriblement nerveux tandis que l’orgasme se pointait déjà. Tout cela était trop excitant ; sa main me masturbant et son corps plaqué contre le mien.
— Tu vas décharger ? Avait-elle murmuré en amenant sa main droite sur mon scrotum durci pour le serrer.
— Oui ! Avais-je grommelé dents serrées en me penchant un peu vers l’avant. Elle avait alors accéléré et serré plus. J’en avais eu des spasmes dans les gros muscles à l’intérieur des cuisses et je n’arrivais quasiment plus à respirer.
Et soudain, un jet de sperme puissant avait jailli de mon gland pour s’élever très haut et retomber sur les mauvaises herbes près de la galerie, aussitôt suivi d’un autre et encore un autre jusqu’à ce que l’orgasme qui me sciait le bas ventre s’atténue et que mon gland ne fasse plus que goûter. Elle avait alors secoué ma bite avant de me lâcher me laissant transit le coeur battant à toute allure. J’avais les genoux tout mous et je tremblais.
Tandis que je me la pressais pour bien me la vider en reprenant mon souffle elle s’était essuyé la main sur le t-shirt de Jean en me disant a l’oreille.
— Je veux que toi et moi on passe une heure seuls tous les deux avant de partir d’ici mon beau Louis. Je veux sentir ta belle bite en moi, si non… Je pourrais parler. Tu promets ?
— Oui, promis. Avais-je murmuré encore ébranlé sans plus réfléchir.
Là, j’avais reçu une bonne claque sur une fesse qui m’avait quasiment propulsé en bas de la galerie sans garde-fou et elle était rentrée en faisant attention à ne pas faire de bruit avec la moustiquaire.
J’avais dû attendre de débander en me frottant la fesse échauffée avant de pouvoir aller me faufiler dans le lit tout doucement mais Odette s’était réveillée pour s’installer sur moi écrasant ses seins lourds sur mon torse posant sa joue si douce contre la mienne. J’avais caressé son cul splendide en réalisant pleinement ce qui venait de se passer. Elle avait replié alors une jambe et son genou droit avait écrasé mon sexe flétri y faisant couler une dernière goutte de sperme. Nerveux, je l’avait essuyer avec mon pouce tout en essayant déjà d’imaginer, tout en me sentant coupable, comment j’allais bien pouvoir faire pour réussir à me retrouver seul à seul avec Nancy. C’était si facile pour moi d’inventer des scénarios de bd cul et pourtant, ce matin, ma cervelle m’avait semblé vidée de toute substance.
Revenant à la réalité, je vis ma soeur qui regardait vers nous pour ensuite donner un coup de coude à Odette qui semblait dormir. Son genou, très érotique, toujours en l’air ne remuait plus mais elle ouvrit les yeux, curieuse, tandis que Maryse lui disait quelque chose. En se retournant ensemble pour se mettre sur le ventre, ma soeur pointa du doigt derrière nous. Je regarder Carl tout aussi intrigué que moi avant qu’on ne tourne la tête tous les deux vers Nancy pour rester stupéfiés. Elle s’était débarrassé de son haut de bikini et maintenant enlevait le bas en se trémoussant. La vue de son cul, de ses seins blancs aux pointes brun-rouge tendu et de sa toison ovale me fit presque m’étouffer avec ma gorgée de bière. Pliée en deux pour finir de passer son bas par-dessus ses pieds, ses seins pendant très étirés ruisselant de sueur se frappèrent. Je bandais aussi sec devant ce spectacle.
Une fois nue, avec son corps musclée et une démarcation de bikini bien marquée, elle s’étira bras en l’air, dos courbée, projetant sa poitrine vers l’avant puis passa près de nous tête haute sans nous jeter le moindre regard mais très consciente d’attirer toute notre attention. Je déglutis ne pouvant m’empêcher de regarder le balancement de ses fesses fabuleuses et toutes blanches tandis qu’elle grimpait sur le quai flottant qui pencha. Ma soeur roula contre Odette qui me faisait des yeux méchants et cela se comprenait. Nancy s’arrêta tout au bout du quai, les bras au dessus de la tête et plongea sans créer la moindre vague, ou presque. On avait très bien aperçu en contre-jour son petit anus plissé et sa vulve entourée de poils bruns. Jamais on n’avait vu à l’époque une fille se mettre nue devant tout le monde et je dus croiser les jambes, Carl aussi.
Je soupirais tout comme lui tandis que nos blondes nous fustigeaient toujours du regard. On s’intéressa tout à coup à nos bières. Le démon au corps de déesses venait de frapper encore un grand coup. J’imaginais déjà l’engueulade entre les filles quand elle sortirait de l’eau avec son corps nu ruisselant d’eau, ses cheveux plaqués sur le crane, la pointe tendue et de ses seins et…
— Celle la Louis, murmura Carl, faut pas la manquer dans notre prochaine bd.
— On lui met des ailes de démon et on l’envoie se faire mettre en enfer par une horde de petits diables rouges aux grosses queues qui vont la dévorer ensuite. Une gang-bang infernale !
Carl sourit à la Clint Eastwood imaginant sans doute déjà les planches de bd. Puis, on entendit rire des enfants qui se baignaient quelque part.
— Et merde ! Lâcha-t-il furieux tout à coup en se levant et me donnant sa bière. Si un voisin passe en canot ou si des enfants la voient, les gens vont se plaindre, ma mère va l’apprendre et ce sera fini pour le chalet.
Il alla ramasser le mini bikini qui traînait sur le sol et grimpa sur le quai, cette fois, c’est Odette qui roula contre ma soeur et on suivait tous Carl des yeux. Il sermonna Nancy, que je ne pouvais voir à cause du quai, en lui balançant son maillot par la tête et revint vers moi. Je me levais en lui tendant sa bière tout en lui disant de me suivre parce que j’avais à lui parler.
Je vis ma soeur chuchoter quelque chose à Odette qui nous regarda à nouveau et les filles firent le geste international de masturber un gars avant d’éclater de rire pour nous faire comprendre qu’elles pensait qu’on allait se passer un coup de poignets. Je fis une grimace à ma soeur en partant les entendant rire encore.
Une fois sur un ponceau, plus loin sur le chemin du chalet, je lui racontais ce qu’il s’était passé ce matin. Je n’en pouvais plus de garder ça pour moi. Il me tapa sur l’épaule, compréhensif.
— T’en fais pas, elle m’a sauté dessus aussi.
— Hein ! Quand ?
— Un soir, je les ramenais elle et Jean. Jean s’était endormi sur le siège arrière complètement saoul et elle m’a sauté dessus. Cette fille-là ne peut pas s’en empêcher et on ne peut pas lui résister. Tu veux la sauter mais tu te sens malheureux c’est ça ?
— Oui ! En plein ça. En fait, j’ai plus le goût de tout raconter à Odette.
Carl sursauta les yeux tout ronds avant de dire :
— T’es trop naïfs Louis, surtout avec les filles. Fait pas ça.
Je le regardais sans trop comprendre ce qu’il voulait me dire même si j’en avais une vague idée.
— Pourquoi ? Lui demandais-je un peu piqué au vif.
Carl prit une longue gorgée de bière, songeur, l’avala et soupira longuement avant de dire quelque chose que je n’attendais pas, mais alors là… pas du tout :
— J’avais juré de ne jamais en parler Louis… mais… la c’est différent. Ne le prends pas mal… Odette t’aime autant que tu l’aimes tu sais.
Il me fallut un moment avant de décrypter ce qu’il voulait dire et soudain. Boum, mon coeur bondit et une grosse veine se mit à palpiter sur mon cou.
— T’as baisé Odette ?
Il acquiesça visiblement très mal à l’aise.
— Quand ?
Pauvre Carl, je n’avais jamais vu un gars prendre un air aussi malheureux de toute ma vie. Toute sa belle musculature s’était affaissée. Il secoua la tête, bras écartés, épaules voûtées comme pour dire, « désolé ».
— Cet hiver chez moi. Excuse moi Louis, on avait trop bu tous les trois et…
— Tous les trois, Jean et toi ?
Là, le sang me montait au visage et ma voix avait ridiculement monté d’un cran. J’en avais des images plein la tête, ce qui fit bouillir mon sang.
— Mais non, Maryse, Odette et moi. On la fait ensemble. On était saoul chez moi comme je te disais et… c’est arrivé. Odette s’est sentie mal après coup et nous a fait jurer de ne jamais en parler parce qu’elle ne voulait pas te perdre. Mais c’est de ma faute si c’est arrivé Louis. Tu sais à quel point je désirais Odette et… J’ai perdu la tête ce soir-là.
Je levais la main pour lui faire signe d’arrêter car, je me calmais peu à peu. Pour le comprendre, je le comprenais.
Ma soeur baisant Carl avec Odette. J’étais sonné tout en comprenant aussi pourquoi il m’avait traité de naïf. J’avalai ma pilule en finissant ma bière la tête remplie de nouvelles images.
— Louis, t’es mon meilleur ami et…
— Tu l’es toujours Carl, t’inquiètes pas. Seigneur, t’as pas dû t’ennuyer. Deux filles en même temps.
Il sourit, apparemment soulagé. Ses épaules remontèrent.
— Eh… fit-il, il y a autre chose que je dois t’avouer, mais ce n’est pas avec Odette rassure toi et elle l’a jamais fait avec un autre depuis que vous êtes ensemble. Si c’était le cas, Maryse me l’aurais dit, tu l’a connaît.
La, je soupirais longuement en me demandant ce qu’il allait me sortir.
— Une orgie c’est ça… chanceux.
Carl sourit et dit :
— J’aimerais bien, mais non. Eh… J’ai…
Il bloqua, ça lui restait dans la gorge, ce qui me surprit énormément, surtout après ce qu’il venait de m’avouer.
— Tu viens de m’apprendre que t’as sauté ma blonde et avec ma soeur en plus, alors vas s’y, ça ne peut pas être pire.
Je souriais de son trouble, vraiment intrigué.
— Ben, tu me jures de ne jamais en parler, ce serait…. l’enfer, épouvantable. Maryse me tuerait.
— Oh ! Fis-je tout heureux de son malaise. OK ! T’as trompé ma soeur avec une autre que Nancy ?
Gros soupir et grosse suée de Carl.
— Oui ! Avoua-t-il en se vidant les poumons tandis que je passais mentalement en revue toutes les filles que l’on connaissait avant de réciter leurs noms :
— Dorine ? Émilie ? Johanne ? Pas les jumelles ? Il faisait non à chaque fois. Là, je le regardai fixement, de plus en plus perplexe, et il me lâcha cette bombe :
— Ta mère, Louis !
Ma mâchoire se décrocha tandis que mon cul heurtait la vieille rambarde qui tangua dangereusement vers le ruisseau.
— Désolé mais elle est vraiment bandante ta mère tu le sais et c’est elle qui m’a sauté dessus je te jure. Je ne sais pas ce qu’elle avait ce jour là !
Je n’arrivais pas à imaginer Carl entre les cuisses de ma mère, non, impossible. Ma mère jambe en l’air et Carl s’agitant dessus… Non ! Ma mère en train de lui tailler une pipe, ma… Je soupirais longuement complètement abasourdi. Mon père avait quitté la maison alors que nous étions jeunes et ma mère ne s’était jamais remariée. Il y avait bien eu quelques hommes dans sa vie mais rien de sérieux. Mais ma mère sauter sur Carl, celui qu’elle n’arrêtait pas de traiter de nono en plus. Un gars de mon âge.
— Tu me niaises ? Ma mère aurait fait ça à Maryse. Impossible
Il fit non en disant :
— C’était avant.
Je clignais des yeux trois fois avant de retrouver la parole.
— Mais, elle te déteste !
— Plus maintenant, elle fait semblant. M’annonça-t-il fièrement. Ne le prend pas mal Louis et puis tu fantasmes sur la mère de Jean alors tu peux me comprendre. Mais elle m’a fait jurer de n’en parler à personne.
J’encaissai le coup finalement, il avait raison et tout à coup, la BD me revint en mémoire.
— La BD… Fis-je abasourdi revoyant trop bien quelques cases en particulier, même quelques pages foutrement salées.
— J’ai nettement exagéré tu sais, comme d’habitude.
— J’espère, seigneur.
— Si tu voyais ta face Louis, dit-il avant d’éclater de rire. Je finis par rire tout autant.
Quelques gorgées de bière tiède plus tard il dit :
— Bon, je sais comment on va s’organiser pour que tu baises Nancy tranquille.
J’avais l’esprit ailleurs mais je le regardait en me demandant bien comment.
— Facile ! Maryse et Odette veulent aller magasiner au village tout à l’heure, toi tu refuses de venir en disant que tu vas faire de la photo au belvédère sur la montagne et devant Nancy. Jean va dormir comme d’habitude jusqu’à midi, minimum. Prends le sentier avant que l’on parte pour qu’Odette le voie et sache que tu ne restes pas seule trop près de Nancy et ne t’inquiète pas… elle va te rattraper assez vite avec son mini bikini ou complètement nue, elle est assez dingue pour le faire. Je vais m’arranger pour amener les filles dîner au casse-croûte pour te laisser plus de temps. On vous rapportera quelque chose et éclate toi Louis. Elle est chiante mais c’est une sacrée baiseuse !
— Je n’arrive pas à croire que t’as sauté ma mère pour vrai en plus de la BD. Ça me dépasse Carl.
— Ta mère est vraiment, mais vraiment bandante Louis et elle n’a personne dans sa vie. Elle avait juste envie d’une bonne baise cette journée-là j’imagine. C’est une femme comme une autre.
— Pitié, fis-je en levant la main, on en parle plus. Mais… penses-tu que j’aurais une chance avec la mère de Jean ?
— C’est sur, je l’ai sauté aussi.
Je faillis me dévisser la tête en me tournant vers lui mais pour m’apercevoir qu’il se foutait de ma gueule et mort de rire en plus.
Quand on fut de retour sur nos chaises on aperçu Nancy qui avait renfilé son maillot avant de s’étendre sur la petite plage de sable près du quai à côté du canot du père de Carl. Sa peau blanche luisait de lotion solaire, je repensais à ce matin et du croiser les jambes à nouveau. Nos blondes semblaient dormir en cuisant sous le soleil les jambes étirées, les bras le long du corps. Pas de guerre en vue. La tête me tournait et pas à cause de la bière, je repensais à ce que Carl m’avait avoué et au plan qu’il avait conçu. Je me sentais pas très confortable avec ça mais en même temps m’imaginer baiser Nancy me mettait dans tous mes états. Puis je regardais ma soeur et Odette les imaginant sucer Carl ensemble et se toucher en baisant tout les trois. Je me demandais si, comme je l’avais fait avec le frère d’Odette, elle avait commencé à se masturber ensemble quand nous étions jeunes. Sûrement. Moi qui croyais tout savoir sur tout le monde…
Tandis qu’une buse faisait des cercles hauts dans le ciel et que je fantasmais sur toute sorte de scénarios de trip à trois surtout avec Nancy et Odette, chose plus qu’improbable sauf en bd, Carl cala sa bière et se leva pour aller parler aux filles.
à suivre…
Instant Charnel est fière de vous avoir proposé le dernier récit d’Ingyt, notre fameux auteur Canadien ! Si l’environnement ainsi que les personnages vous ont émoustillés, je vous propose l’histoire érotique « Retrouvailles charnelles avec son amie d’enfance » qui comme son nom l’indique, raconte les premiers émois d’Odette et Louis en pleine forêt…
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