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Toi belle inconnue

Me voilà installé dans ce train.
Le wagon est plein, excepté cette place devant moi.
C’est alors qu’apparait une beauté fatale, ce genre de beauté que tu contemples au loin ce genre de femme qui n’est pas pour toi !
Et pourtant elle est là, devant toi, elle s’assoie, te regarde et te sourit ! Je lui réponds de mon plus charmant sourire. Elle ne fuit pas mon regard !
Je suis quelque peu décontenancé, mon charme opère t-il ? peut-être mes yeux bleus ? Ou mon sourire ?

Cinq minutes avant je n’aurai jamais eu l’audace de l’aborder dans la rue, pourtant je me retrouve penché à quelques centimètres de son joli et si parfait visage et je lui demande :« Puis-je savoir où vous allez ? »
Avec un sourire enchanteur, elle répond «et vous ? »

Une conversation anodine s’engage.
Je la regarde, non je la dévore des yeux. Ses jambes longues gainées de bas nylon si fins, se croisent, se décroisent, je dois avoir les pupilles dilatées comme un drogué qui vient de consommer. Je ne peux m’empêcher de suivre ce ballet si sensuel ajouté de ces légers bruits que font des bas qui se frôlent, c’est un supplice orgasmique !
Je sens son regard qui s’appuie sur moi. Je lui propose une coupe de champagne dans le wagon restaurant, elle accepte.
Galant, je la laisse passer devant moi. Si je vous dit, plus qu’une galanterie, il y a ce coté désireux et concupiscent qui m’obsède, pouvoir sans contraintes l’admirer de dos, m’émerveiller de son fessier rebondi, de ses hanches fines que dessine son tailleur, elle a cette démarche légère, cette façon de se déhancher juste ce qu’il faut sans être vulgaire, quelle magnificence !

Nous arrivons devant le bar du restaurant, elle se hisse sur l’un de ces hauts tabourets. Encore ce ballet de jambes, je ne m’en lasse pas !
Une coupe à la main elle la porte à ses lèvres, des lèvres pulpeuses peintes d’un rouge écarlate.
Je m’approche un peu plus, j’effleure du bout des doigts le dessus de sa cuisse, je la sens frissonner, elle me regarde droit dans les yeux ne me quitte pas du regard, je m’engaillardi et continue ma primitive découverte, lentement, discrètement je pousse jusqu’à son entrejambe, une ardente bouffée s’y dégage, je suis excité rien que de sentir cette chaleur et d’en être la raison.
Je ne peux pousser plus loin mon investigation, trop de monde autour de nous, mais je reste encore quelques instants la main coincée dans ce coin de paradis perdu.
Sa coupe à la main, elle continue de déguster son champagne, j’admire sa maitrise de soi, mon regard plonge sur son décolleté profond qui laisse entrapercevoir la naissance de ses seins d’une laitance suprême. Cette envie folle de plonger entre eux, d’assouvir une pulsion produit sur moi un effet direct, je bande ! Mon sexe serré dans mon boxer va éclater ! oh ! Déesse de l’amour vient à mon secours ou je ne réponds plus de moi !
Elle devine mon ultime problème, secrètement elle pose sa main sur l’enflure de mon pantalon, ses doigts me caressent, me titillent pour venir m’éteindre brusquement et sauvagement. Je pousse un « ah ! » les oeillades de nos voisins me mettent mal à l’aise, mon attention se reporte sur elle, ses yeux espiègles brillent, son sourire illumine tout son visage, elle joue et gagne !

Une seule envie, lui retirer de sa si magnifique bouche ce sourire malicieux. Je la fixe et d’une main très sûre, je m’enhardis, je retrouve ce chemin libidineux et je le parcours jusqu’à sentir ce tissu soyeux, elle ressert ses cuisses, mais trop tard je suis dans la place et je n’ai pas l’intention de partir !
c’est à son tour de pousser ce « ah! » de nouveau des oeillades vers nous.
Je me penche vers son oreille et lui dit « venez »
D’un seule geste nous quittons ce wagon. Je la guide vers les toilettes.
On se retrouve coincé tous les deux dans ce réduit, je la plaque contre la porte sans douceur, en transe je lui remonte sa jupe, descends sa petite culotte, mes doigts pénètrent son intimité trempée de désir, je plonge enfin ma tête vers sa poitrine, mes doigts toujours en son sein dansent, jouent. Son odeur légèrement parfumée de violette m’enivre.

Elle gémit à chacun de mes assauts. Je déboutonne mon pantalon, descends mon caleçon et je la prends sans aucune retenue, je la prends violemment. Elle s’accroche à moi et râle de plaisir. Tel un taureau en rut j’accompli un acte sexuel, je réalise un fantasme, celui de faire l’amour à une charmante inconnu dans un lieu incongru !
Je suis dans un état de surexcitation je la sens dans ce même état. Il nous emporte tous les deux au plus haut de l’orgasme divin. Comme il est délicieux de se perdre en vous muse mystérieuse.

Cette félicité atteinte, ils nous faut revenir dans ce monde réel, je reste collé à elle encore quelques instants, puis nous nous écartons l’un de l’autre.
J’aime voir dans ses yeux ces étincelles de bonheurs, je ne sais pas qui tu es somptueuse étrangère, mais tu es celle de mes fantasmes et je te garde bien précieusement au fond de mon coeur.
Je lui ouvre la porte, elle passe devant moi et m’enivre une énième fois de ses senteurs fleuries. Elle s’éloigne. Au revoir, ? adieu belle inconnue ?
Je referme cette porte, me dirige vers ma place, sans oublier de jeter un coup d’oeil en passant devant le bar à ce symbolique tabouret.
Je retrouve mon siège, m’assoie, je lève les yeux et devant moi…


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