Je vais de temps en temps à la piscine. Il n’y en a pas dans mon village mais dix kilomètres sont vite avalés en campagne.
C’était les vacances, il faisait très chaud, trop. J’ai mis un short sur mon maillot et en route pour du frais. Je passe à l’accueil où sans être très connu on me reconnaît je reçois la clé d’un caisson où je mets tennis, chemisette et le short.
Après le passage sous la douche et le pédiluve j’entre et la moiteur du lieu me prends, je plonge en vitesse dans le grand bain et traverses-en quelques brasses le bassin.
Je me sens déjà mieux, l’eau est plus fraîche que l’air et au moins on respire.
J’ai 19ans et en pleine forme, 1,75 pour 70 kilos poilu juste un peu au torse et comme tout le monde au sexe. Mon maillot sans être mini est juste pour contenir la bête au repos.
Je pars en crawl sur deux longueurs et reviens m’accrocher à une échelle.
A l’autre barreau un petit brun typé beur, frisé, la vingtaine me sourit.
-Elle est bonne par cette chaleur.
En effet c’est agréable.
-Tu ne viens pas souvent je ne t’ai jamais vu ?
Logique je suis d’un petit village à une dizaine de kilomètres.
-Dommage, c’est super sympa à tout point de vue.
Je sens sa main libre frotter doucement mon maillot.
Il y a bien longtemps que je n’ai rien fait avec un homme et je le laisse faire. Je rougis de surprise.
-T’es beau gosse mec !
Merci toi aussi, plus typé mais le visage est fin et tu as de beaux yeux.
-Je te plais alors ?
Pour un garçon oui !
Il a plus hésité et a baissé mon maillot sur le devant, libérant mon sexe qui commençait à manquer de place.
-Cette fois c’est sur, je te plais et t’es mieux que bien.
Il a déplacé sa main et pris la mienne pour la poser sur son maillot.
-Dégage là j’ai envie.
Pour avoir envie, il l’avait. Sa queue était plus épaisse et plus longue que la mienne.
-Si tu veux Rachid a la clé du local entretien. Moi je flashe sur toi depuis que t’as plongé.
Il reste le problème de sortir de l’eau. Bandé comme on est ça se verra forcément.
-Le local est juste dans le coin là-bas et il y a une autre échelle à côté. Je vais prévenir Rachid.
Il a sifflé deux coups secs. Et un des surveillants est arrivé.
-T’as un problème mec ?
-Regarde à travers l’eau on a deux problèmes.
-Ok compris tu veux le local ouvert. Mais il y a un gage tu sais bien !
-Oui on verra ça à l’intérieur.
-Ok je préviens que je m’absente.
On a nagé jusqu’au coin de l’autre échelle Et quand le mec a ouvert on est sorti pour entrer dans le local. Il y avait des pompes et je suppose des filtres.
Le surveillant m’a maté lourdement avant de me demander la clé de mon caisson et de virer mon maillot.
Mais pourquoi ?
-Parce que t’es un homo et on aime les mecs comme toi.
J’avais débandé sentant le piège arriver. Le mec était bien bâti et je n’avais rien à perdre. J’ai retiré mon maillot et donné ma clé.
-T’es obéissant T’es une bonne petite lopette. Il est sorti nous enfermant.
J’ai regardé l’autre qui souriait.
-J’aime bien ton air inquiet. Il va revenir t’inquiètes.
Rapproché de moi il caressait mes fesses.
-Laisse-toi aller c’est ce tu voulais non.
Oui mais pas comme ça.
-Bah il faut tout connaître. La porte arrière s’est ouverte sur trois mecs barbus et le surveillant.
-C’est laquelle ta voiture ?
La vieille R12 rouge pourrie. Je peux avoir mes fringues ?
-Pour le moment que tes tennis. Je vais garer ta voiture derrière cette porte et ouvrir le coffre.
Je me sentais excité sans bander. Enfin j’ai reconnu mon moteur derrière la porte. La porte s’est ouverte, le coffre de ma vieille tire aussi.
-Grimpe dedans, Kader nous suivra avec sa bécane. Tu vis seul ?
Je retape une vieille grange en loft.
-Bon ça va j’ai tes papiers on va aller là-bas.
Le coffre s’est refermé sur moi, recroquevillé nu je sentais la vieille huile et les gaz du pot d’échappement. Là, seul dans le noir j’ai commencé à bander.
C’était un vieux fantasme qui se réalisait. Me faire enlever pour mon cul !
Dix kilomètres ce n’est pas long mais dans ces conditions je trouvais le temps long. Il y a même eu deux arrêts qui m’ont fait perdre mes repaires sensoriels.
Enfin un arrêt moteur et le claquement des portières m’a fait comprendre qu’on était arrivé.
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