Roman – Editions Cyrille
EDITION CYRILLE
6 Avenue NEIL ARMSTRONG
33692 – MERIGNAC CEDEX
Ce récit est une œuvre de pure fiction.
Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Chapitre 9
Une domination amoureuse
Durant plus de deux mois ; j’accueille les clientes et leurs « choses » avec un professionnalisme digne d’un établissement trois étoiles ; sans jamais les encourager à utiliser mon esclave.
Aline ; à ma demande, est la seule à lui donner le fouet par plaisir ; ou pour me donner satisfaction.
Pour lui ; c’est une période de repos.
Ses obligations se limitent ; à porter des contraintes sexuelles ; à faire le service pour le dîner des dames ; et à entretenir la piscine.
Les après-midis ; il est à mes ordres, tout en profitant sans restriction du parc et de la baignade.
Ma vraie satisfaction est financière ; nos chambres ont été louées à 70 % ; début Août nos prévisions sont dépassées, mes craintes se dissipent.
Je n’imaginais pas le nombre de couples francophones, vivants une relation Maîtresse-esclave.
Les formes prisent par ce type de relation, sont d’une incroyable diversité ; de la suprématie féminine intransigeante, au travestissement du mâle en poupée vulgaire ; de la violence à de simple jeux de rôles.
Mon téléphone sonne plusieurs fois par semaine, pour des renseignements et des réservations de dernière minute.
Le 15 Août passé les appels se font rares.
Durant la dernière semaine du mois, une dame originaire de Suisse me contacte en fin de matinée, et demande ; si j’ai une possibilité d’hébergement à partir du lendemain.
Nos chambres sont libres depuis ce matin et je n’ai pas de réservation avant début Septembre.
Je donne toutes les explications nécessaires sur l’itinéraire ; sans oublier de préciser que le règlement sera obligatoirement en espèces, car je n’ai pas de système pour paiement par carte.
Anne ; c’est le prénom de la Suissesse, confirme sa réservation et me demande s’il est possible de prendre la chambre le matin.
J’accepte sans problème cette petite dérogation ; l’arrivée est prévue vers dix heures.
Aline profite de cette journée sans client pour prendre une journée de repos mérité.
Pour moi ; c’est un plaisir de me retrouver servie par Patrick sans contrepartie.
Cette absence de témoins, est pour une fois bienvenue ; nous jouissons de ces instants, pour vivre comme un couple ordinaire.
Le soir venu, comme tous les soirs depuis une semaine ; il installe dans la cheminée une grosse bûche sur un lit de petits bouts de planche de pin.
Les premières flammes dansent, et font la braise ; qui va dévorer lentement le combustible, en diffusant une chaleur devenue nécessaire en cette fin d’été.
Nous dînons avec des plateaux-repas, confortablement installés dans les canapés ; tout en regardant la télévision.
Une routine qui me manquait, plus agréable que faire la dominatrice. Nous restons tardivement devant la télé ; avant une nuit de repos.
Aux alentours de huit heures ; le besoin d’un café m’oblige à quitter la chambre.
Je suis déjà au travail pour préparer le dîner ; quand Aline rentre de sa sortie et passe prendre un petit déjeuner.
Je laisse trois minutes ma jeune assistante seule ; pour réveiller mon esclave toujours aussi peu matinal, et lui donner mes ordres pour recevoir le couple attendu.
Pour équiper mon serf ; je choisis deux anneaux chromés, un plug anal maintenu par un string en chaînes cadenassé et deux cadenas pour son prépuce.
Je laisse Patrick s’équiper selon mes désirs et retourne à mes préparatifs culinaires.
A dix heure pile ; le carillon du portail annonce l’arrivée de nos hôtes.
Je charge Aline de l’ouverture du portail ; j’accompagne mon objet pour l’utiliser comme moyen de traction de l’attelage.
Quand nos hôtes sortent de la voiture ; je suis stupéfaite.
Ce sont deux femmes qui se présentent à moi.
La première ; brune, début quarantaine ; chaussée d’escarpins d’une grande marque française ; vêtue d’un un blazer bleu sur un tee-shirt blanc, d’un jean qui gaine des jambes fuselées ; une ceinture très fétish d’un célèbre sellier parisien ; est d’évidence la dominante.
La seconde ; châtain clair, quelques années de plus, somptueuse dans son altière et éclatante nudité.
C’est une déesse, parée d’or et de pierres précieuses.
Un collier à mailles forçat avec un gros saphir en pendentif, de lourdes manilles en or traversant les tétons et les lèvres intimes, deux anneaux avec des petits saphirs encadrant le haut de la vulve, une petite laisse de cuir accroché à un grand anneau fixé au clitoris ; montrent qu’elle est de la caste des esclaves.
Sur le pubis un branding : « Propriété de Maîtresse ANNE », confirme son appartenance et son asservissement.
Suffoquée ; je reçois les dames en les saluant avec une égale amabilité.
Je m’adresse à la dominante, pour dire que normalement ; je ne reçois que des dominatrices, avec des esclaves mâles.
Je ne cache pas mon embarras.
Anne ; ne m’affronte pas.
Elle est de bonne foi, en affirmant ne pas avoir lu cette restriction. Notre site sur internet précisant seulement que l’hébergement est réservé aux femmes accompagnées d’esclave(s).
Avec malice, elle plaide que seule l’esclave n’est pas du sexe prévu.
Je suis forcée de reconnaître la véracité de ses arguments.
Aline a rejoint notre groupe et me glisse quelques mots à l’oreille.
Son idée me plaît.
J’offre une solution, j’accepte de recevoir les deux femmes ; si des clients sont dérangés par la soumission d’une femme ; je rembourse les nuitées non utilisées ….
Patrick me coupe la parole.
Il affirme qu’une femme doit toujours disposer du droit de choisir ; celui d’être dominée en fait partie.
Nos clients doivent avoir la tolérance qu’ils réclament pour eux-mêmes et pour notre sexualité marginale.
Pour un homme esclave ; voir une femme subir est évidemment une négation de son propre esclavage ; c’est une antinomie.
Le fait que la domination soit exercée par une femme ; doit rendre cette antinomie acceptable et supportable.
Patrick charge les bagages et abuse encore de sa liberté de parole, en nous invitant toutes à prendre place sur le chariot. Il faut à l’homme de trait ; plus de cinq minutes, pour nous transporter au logis principal.
Les formalités administratives rapidement expédiées ; Aline accompagne le couple à la chambre de la « Divine ».
Cette chambre est la plus élégante et la seule à avoir une croix de St André horizontale, en plus des chaînes scellées au plafond.
Je fais préparer par mon serf quatre repas, à servir près de la piscine.
Je suis reconnaissante de la mesure de ses mots ; de son initiative de considérer la soumise avec le respect dû à une femme.
En compagnie d’Aline nous nous installons à table pour attendre l’arrivée de nos clientes.
Pour déjeuner au bord de la piscine ; Anne a mis un paréo en soie rouge et un grand chapeau chic.
Aux superbes bijoux sexuels de Véronique a été ajouté un collier de posture.
C’est un objet unique ; décoré de scènes de soumission gravées dans le métal doré, qui l’oblige à garder le menton relevé et force la cambrure faisant saillir la poitrine.
J’imagine le prix exorbitant qu’un tel bijou peut coûter.
Les filles ne sont pas des pauvresses.
J’ai rapidement confirmation de mon jugement.
Avec aisance, la dominante dévoile sa fonction de cadre supérieur, dans une entreprise mondiale d’agro-alimentaire et ses obligations de voyage autour du monde.
Sans jouer la pédante prétentieuse ; l’esclave nous dit son parcours différent, elle a un doctorat en psychologie et mène une carrière universitaire et d’écrivain spécialisée dans l’étude des conflits sociaux.
Parmi nos clients, nous avons eu quelques personnalités avec des situations brillantes ; ce n’est pas avec eux que j’ai eu les meilleurs contacts.
Les filles sont différentes, leur amour rayonne ; suffisamment pour abattre la réserve, dans laquelle je me suis enfermée depuis plus de deux mois.
Leur insolente richesse ne peut parvenir à cacher leur rarissime attention pour les sentiments humains.
Anne ; n’impose aucun protocole d’attitudes de soumission à Véronique. Cette dernière est libre de s’exprimer, d’agir, selon ses envies. A table hormis les tenues, rien dans le comportement ne les différencie.
J’ose interroger la dominante.
Avec une grande sincérité elle dévoile sa domination particulière. Les coups sont extrêmement rares mais si nécessaires ; c’est un canning sur la vulve.
Pour le dressage ; elle utilise l’enchaînement et la suspension de poids de 200 grammes aux piercings.
Mais ce qu’elle aime, ce qui la fait vibrer ; c’est imposer à sa compagne des jouissances répétées, associées à des impulsions électriques, jusqu’à épuisement des capacités de jouissance ; avant de recevoir les attentions amoureuses de son esclave.
Elle promet d’en faire la démonstration.
Anne désire faire subir à Véronique, des expériences nouvelles.
Là, réside l’intérêt du séjour.
De son sac ; elle sort un boîtier en plastique avec des fils reliés à des pinces crocodiles.
Elle affirme, que cet appareil portable ; est aussi cruel qu’un fouet, sans laisser la moindre vilaine marque ; et elle possède un autre plus puissant.
Mon visage doit exprimer mon doute.
Anne me propose d’essayer son appareillage sur mon esclave. En échange ; elle aimerait voir Véronique, subir le fouet uniquement sur la vulve.
Elle ne souhaite pas voir des traces détruire l’harmonie du corps.
. Marché conclu. Je fais approcher mon objet.
Anne branche une pince au cockring ; l’autre sur un cadenas du prépuce et me donne le boîtier pour que je puisse m’amuser.
Au réglage N°2 ; l’érection de mon serf montre l’effet produit par la stimulation douce ; le passage au N°4 envoie des chocs électriques, qui le font grimacer de douleur ; au N°5 il crie.
Cet appareil est fantastique !
Anne me dit que je peux laisser brancher quelques minutes, les impulsions sont envoyées toutes les dix secondes.
Je m’amuse avec les réglages une dizaine de minutes.
A la suite de cette expérience ; elle me confie avoir utilisé l’appareil plus d’une heure.
Je n’ai pas besoin d’un dessin ; pour imaginer l’état de Véronique, après ce traitement.
En attendant, Aline se dévoue pour donner le fouet.
Véronique est impressionnante de stoïcisme.
Aline ne la ménage pas, le fouet à neuf brins frappant sans pitié l’entre-jambe.
L’esclave d’Anne ; est aussi masochiste que mon objet-sexuel et fière de subir devant sa maîtresse.
J’ai bien fait d’accepter de recevoir nos hôtes.
Par curiosité, je branche l’appareil sur mon bracelet et je pousse le bouton au niveau 3 ; toutes les dix secondes je reçois une impulsion qui provoque une douleur surprenante.
J’interromps après la deuxième secousse, je ne suis pas maso.
Patrick ; débarrasse la table et sert le café à la piscine.
Je reste seule sur un transat, tous les autres s’ébattent dans la piscine.
Quand Anne sort de l’eau ; je fais la curieuse.
Je veux savoir, pourquoi deux anneaux ; de la taille d’une pièce d’un euro ; pendent à ses grandes lèvres.
Pas choquée de mon indiscrétion, Anne me montre ses piercings de près et m’explique en détails.
Elle et son esclave ; se sont fait percer le même jour.
Les anneaux en or sont des alliances symboliques et Véronique porte les mêmes.
Son piercing vertical du capuchon du clitoris ; a été fait avant la rencontre avec son amie.
Ce bijou coquin qui stimule le clitoris ; est aussi une œuvre de joaillerie, avec une petite émeraude entourée de brillants.
Anne adore parler ; en quelques minutes, je connais presque toutes ses déviances.
Sa sexualité axée sur les femmes ; sans qu’elle soit uniquement lesbienne.
Son plaisir cérébral à faire subir des humiliations qui renforcent son emprise.
Son esthétisme ; qui lui a fait choisir un branding pour écrire la phrase qui marque le pubis de sa « propriété ».
Sa cruauté artistique ; qui impose à son esclave, la pose d’un anneau au capuchon du clitoris, et le perçage des tétons chez un perceur ; au tout début de leur relation.
Depuis leur partenariat enregistré et la pose des « alliances » ; c’est elle qui perce à vif les petites ou les grandes lèvres et pose les manilles deux par deux.
Anne fait venir son esclave et tire chaque bijou pour me montrer les joncs de 5 mm des manilles et ceux de 2 mm des anneaux. Puis, en saisissant les manilles de la vulve ; elle étire la peau délicate de plusieurs centimètres.
Oubliant ma présence ; elle dit à son esclave, que quelques trous de plus et des bijoux plus lourds donneront le plus bel effet. D’ailleurs, Anne serait ravie de m’aider pour percer mon esclave ; un « Prince Albert inversé » dans son gland, l’embellirait.
L’idée est plaisante ; mais je décline l’offre.
Une chose est certaine ; les filles ignorent la langue de bois, leur spontanéité est ravissante.
Aline bulle dans son coin ; épuisée par une nuit agitée, selon ses confidences matinales.
Les esclaves ont plaisir à bavarder ensemble.
J’apprécie ; que mon objet ait respecté, l’interdiction d’utiliser un transat ; même si, privilège d’être femme ; Véronique n’a pas cette obligation.
Patrick montre l’exemple ; nous allons tous nous rafraîchir dans la piscine.
Je suis la première à revenir au sec, mon esclave me suit et installe sa serviette à côté de mon transat.
De toute l’après-midi ; nous ne verrons qu’un autre jeu.
Sur un ordre d’Anne ; sa chose va chercher le « Calice » dans leur chambre.
Il s’agit d’un verre à pied géant ; dans un coffret en bois matelassé.
Au retour ; l’esclave se met à genoux, et tient le verre en main.
Anne ; me propose d’uriner et de faire uriner mon objet-sexuel ; dans le récipient. Je refuse poliment
Anne réédite l’invitation à l’intention d’Aline, qui n’a pas mes réticences.
La miction faite ; l’esclave présente le « calice », entre les cuisses de sa dominatrice ; qui remplit un peu plus le verre.
Véronique ; boit cérémonieusement ; gorgée après gorgée.
L’esclave est récompensée ; par l’obligation de se branler devant nous, avec un vibromasseur ; l’appareil à impulsions branché sur les tétons.
Sa première jouissance, ne libère pas Véronique de l’obligation. Le deuxième aveu discret de son plaisir est lui aussi insuffisant, pour donner droit à l’arrêt de la douce torture.
Une ultime jouissance est exigée.
L’esclave doit se livrer avec les impulsions à puissance maximum. Le spectacle mérite d’être vu.
Cette domination est esthétique et perverse.
Véronique jouit fort et vite.
Deux minutes plus tard ; la formulation de la fin de l’épreuve est tout aussi insolite : « Chérie, c’est bien ».
L’esclave féminine ; obéit sans précipitation, et emporte tout le matériel.
Accompagnée de mon objet-sexuel ; je quitte la piscine, pour remplir mes obligations d’hôtesse.
Je charge mon esclave ; de préparer une flambée dans la grande cheminée et de pourvoir à l’approvisionnement, en remplissant le coffre à bois de petites bûches ; que je puisse porter.
J’ai décidé de refaire subir à mon esclave ma domination avec l’aide des autres dominantes.
A l’arrivée de nos clientes à l’heure du dîner ; Patrick a les mains menottées à une barre et les pieds attachés.
Anne a apporté comme promis sa valise de jeux électriques ; elle branche les électrodes rouges au prépuce, les jaunes sur les tétons et les vertes sur le spéculum anal.
Les impulsions sont réglables pour chaque zone.
Elle pousse les curseurs au tiers de puissance ; à ce niveau mon serf danse sur place ; après quoi elle me confie l’appareil.
Aline et Anne, attachent Véronique.
Les orifices de l’esclave sont comblés ; d’un côté par un plug vibrant, de l’autre par des boules de geisha ; le tout retenu par un harnachement.
Aline, cravache les tétons de seins de la suppliciée ; sous l’œil vigilant de la propriétaire, attentive à préserver le reste de la poitrine. Nous partageons le dîner en laissant nos esclaves enchaînés.
Anne ravive plusieurs fois les tétons à coups de cravache et en tirant sur les manilles, qui les transpercent.
Véronique émet des petits cris entre jouissance et douleur.
La dominatrice suisse donne aussi quelques coups de cravache sur les tétons et la verge de mon objet-sexuel ; les coups sont trop doux pour le faire crier.
Moi ; je n’ai pas besoin de me déplacer ; il me suffit de pousser un des curseurs au maximum et d’attendre l’envoi de quelques impulsions avant de réduire.
M’occuper d’entretenir le feu et recharger la cheminée, sont des activités suffisamment pénibles ; pour que je limite mes efforts par ailleurs.
Le repas terminé, Véronique est libérée du string et des entraves.
Anne s’installe pour recevoir les caresses de la bouche de sa servante.
Aline ; équipée d’un gode-ceinture, attaque l’anus de la soumise.
A petits coups réguliers, le gode couvert de vaseline distend le sphincter. Véronique ; ne fait rien pour échapper, concentrée sur le plaisir à donner à sa maîtresse.
Durant le jeu du trio de filles ; je joue avec la mallette.
A puissance maximum ; mon esclave se tend et se détend comme un arc.
Mon objet-sexuel exhibe une érection bizarre ; son sexe dressé à l’horizontale malgré le poids des cadenas.
Vraiment, cette machine électrique est fantastique.
Un quart d’heure plus tard, en prenant un dernier café ; Anne m’explique que le phénomène de congestion apparaît ; quand une puissance trop forte est utilisée trop longtemps.
Elle a le même problème avec les seins et le clitoris de Véronique.
Nous échangeons encore quelques mots aimables ; et la soirée prend fin.
Le lendemain ; je ne commence ma journée de travail qu’un peu avant midi.
Je requiers l’aide d’Aline ; pour préparer un déjeuner, pour les dames du domaine et le dîner des dominantes.
Vers treize heures, nous nous retrouvons à une table décorée par une nappe blanche et un bouquet central.
Comme je l’ai demandé ; mon esclave a installé des gros coussins sur les assises de quatre fauteuils de jardin.
L’ambiance est agréable, détendue ; ce partage des plaisirs de la table nous permet de parler sans réserve.
Le vin rosé ; servi avec générosité par mon serf, fait sauter la barrière des mondanités.
J’ai l’impression d’être en vacances.
Après le déjeuner ; nos jolies hôtesses disparaissent dans leur chambre.
Vingt minutes plus tard, un duo de gémissements orgasmiques et d’implorations lubriques s’échappent par la fenêtre ouverte.
Depuis mon transat ; je ne peux ignorer le moindre son.
Je ne suis pas surprise d’entendre, Anne réclamée d’être prise profondément, dans un langage bien moins précieux.
Les filles sont un vrai couple ; leurs besoins sexuels sont ceux de toute femme amoureuse.
Le rodéo ; que j’écoute, fait sortir ma libido de sa léthargie.
La bouche de mon esclave, est une bonne thérapie pour endiguer l’humidité tropicale de mon sexe.
A voir, son entrain dans l’exercice ; je n’ai pas de doute sur l’effet des ébats qu’il entend.
Son sexe congestionné, corrobore mes pensées ; mais je n’ai nullement l’intention de lui donner un plaisir stimulé par une autre.
Après avoir eu pour moi la satisfaction attendue ; je lui ordonne de m’apporter la mallette électrique qu’Anne a laissée dans le salon.
Patrick s’acquitte de la mission et rapporte aussi mon Smartphone qui a sonné.
J’écoute le message du répondeur et je prends contact avec un couple qui souhaite séjourner.
L’arrivée des nouveaux clients est prévue en fin d’après-midi.
Mon esclave a mis à profit ces quelques minutes ; pour mettre en place une rallonge, pour recharger la batterie de la mallette. Je n’ai plus qu’à fixer les pinces crocodiles des dix électrodes et essayer toutes les fonctions.
La découverte d’une programmation aléatoire des électrodes actives et un réglage de la puissance me fait jubiler.
Je fais mettre mon esclave à genoux face à moi et j’active le système avec les curseurs aux deux tiers.
En deux minutes mon objet-sexuel est en transe.
Je vois les diodes témoins qui clignotent sur l’appareil et le sujet de mon expérimentation qui s’agite au même tempo.
Je laisse brancher quelques minutes pour me régaler du spectacle.
Mon esclave éjacule entre douleur et plaisir.
Prendre du plaisir sans mon ordre mérite une punition.
Je rajoute cinq minutes au minuteur et je pousse à fond le curseur des électrodes branchées sur la verge et les testicules.
Par instant mon serf semble se désarticuler ; son sexe réagit au stimulus conditionnel, par une érection diabolique.
J’adore cette machine.
Je laisse Patrick se reposer moins d’une heure et je l’expédie faire un peu de nettoyage dans la chambre des nouveaux arrivants.
Le bruit de l’aspirateur ; fait ressurgir nos deux amoureuses.
J’admire le léger bondage, en laine synthétique verte ; qui ceint la taille et l’entre-jambes de Véronique.
Les fils noués aux manilles écartèlent la vulve ; en étirant les lèvres intimes contre les cuisses.
La chair rose, délicate ; luit au soleil.
Main dans la main, les filles entrent dans l’eau ; c’est une vision de paradis, même si je n’ai aucune attirance sexuelle pour les femmes.
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