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La Maison des Roses – Chapitre 8

Roman – Editions Cyrille

EDITION  CYRILLE

6 Avenue NEIL ARMSTRONG

33692 – MERIGNAC CEDEX

Ce récit est une œuvre de pure fiction.

Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Chapitre 8

L’affront

Accompagnée de mon assistante, je conduis mon objet à la cuisine. Je le laisse se servir un jus d’orange ; puis je l’envoie prendre un bain et changer la tenue de contrainte de son sexe.

Il faut préparer le repas ; Aline m’apporte son aide.

Les obligations du quotidien sont une charge pesante, après des émotions intenses.

Malgré la nécessité impérieuse de suspendre le dressage de mon sujet ; je ne veux pas le laisser sortir de sa soumission. Quand il se présente ; je l’attache à un anneau fixé au sol du salon.

Je confie la réception de nos hôtes à mon assistante, pour me parer pour le dîner.

Quand je rejoins les convives, leurs mâles sont attachés aux barres d’écartements ; les dominantes font étalage de tenues fétichistes.

Mon chemisier en soie marron, ma jupe en cuir descendant sous les genoux et mes escarpins ; sont inattendus dans ce contexte sulfureux.

Je jubile de voir l’incompréhension, dans les regards de ces dames.

Ma tenue chic et sage surprend tous mes hôtes.

Tranquillement ; je traverse le salon-donjon pour prendre place à table.

Si les dames n’ont rien remarqué ; les érections de Jeremy et de mon esclave prouvent qu’eux jugent en esthètes…

Ma jupe n’est faite que d’une façade, d’une ceinture et d’une sangle en bas, côté arrière le vide ; les fesses et les jambes sont totalement nues.

Sage devant, dépravée derrière ; c’est un symbole de féminité.

Françoise s’intéresse à la dimension prise par le sexe de son esclave ; elle voit les yeux de sa chose braqués sur moi. Je n’attends pas longtemps pour être démasquée …

Si la première réaction est un fou rire, je suis assaillie de question sur cette jupe originale.

Toutes les filles sont jalouses de ce vêtement superbe et délirant. Ce qui les surprend le plus ; c’est d’apprendre, que mon esclave ; est le créateur, d’une grande partie de ma collection de vêtements fétichistes.

J’en profite pour raconter les essayages ; dans l’atelier de confection, qui a réalisé les inédites créations.

Le mépris poli ; affiché par les ouvrières, le classement « pute » ; masqué par l’affabilité commerciale du directeur d’atelier ; dès la prise de mesures de la première robe spéciale. A décharge, mes essayages : effectués sans aucun sous-vêtement, et mon esclave nu sexe encagé, prosterné à mes pieds ; ne pouvaient qu’être les actes de dépravés aux yeux du personnel.

Montrer la nudité érotisée, même uniquement devant des adultes ; est une liberté sexuelle opposée à leur éducation.

Le choc émotionnel s’exprime par le rejet ; plus facile que la recherche d’une compréhension.   

La facilité d’obtenir ces conditions particulières d’essayage ; reste pour moi le plus étonnant, et certainement due au voyeurisme du directeur.

Je pense qu’il a eu satisfaction au-delà de ses prévisions…

Après cet intermède, nous passons à table.

Le dîner se prolonge plus que prévu ; la conversation braquée sur le sujet de la mode est intarissable.

Déçue d’avoir été vite dévoilée ; j’ai envie de faire subir le fouet en fil d’acier.

 Aurélie est la première à s’occuper de son soumis.

Michel est rempli d’une main gantée, l’autre main s’occupe de traire le sexe masculin.

Nous assistons à l’envolée de gouttes qui atterrissent sur la nappe.

Rapidement ; le couple s’adonne aux jeux de l’amour sur un tapis.

Françoise ne semble pas motivée ce soir ; je n’assiste qu’à une dizaine de passages du rouleau à pointes sur les fesses de son mari.

Je donne l’ordre à Aline ; de fouetter 20 fois mon objet.

Aline se met au travail.

La mèche de métal marque une ligne rose foncé à chaque frappe.

Mon esclave se tord de douleur.

J’aime le voir souffrir ; avec un regard admiratif pour moi.

Aline me rend le fouet.

Excitée ; je pose le fouet devant Françoise, en lui demandant de continuer.

La réponse tombe : “ détruisez le vous-même ; vous savez faire que ça ! ”

Je cherche à comprendre ; à discuter….

Françoise ne répond pas ; elle décroche Jeremy et l’entraîne hors du salon.

Je suis abasourdie Quelle insolence !

Aline essaye de me calmer et libère Patrick.

Ils tentent de me faire accepter l’affront subi.

Je quitte le salon.

Je me réfugie dans ma chambre ; traumatisée par l’injure.

Je jure de rester sur mes gardes avec les clients.

Épuisée par le choc nerveux, le sommeil m’emporte dans des rêves agités.

Au matin, quand le réveil sonne ; il faut le poids des obligations pour sortir du lit.

Patrick débouche dans la cuisine quelques minutes plus tard.

Nous partageons le petit déjeuner ; bientôt rejoint par Aline.

Nous discutons des événements.

Pour ma part, je souhaite crever l’abcès par une discussion avec Françoise ; mes interlocuteurs sont d’avis opposés.

Après avoir entendu les raisonnements, contre mon envie ; je choisis de faire comme si rien ne s’était passé.

La journée passe en évitant soigneusement l’épouse de Jeremy.

Mon esclave prend du bon temps ; lézardant et profitant de la piscine.

Aline adopte un comportement neutre ; je lui confie l’organisation du repas et les réjouissances à suivre.

Avec mon esclave nous dînons en tête à tête dans le jardin.

Je l’autorise à se couvrir d’une couverture et à s’asseoir dans un fauteuil le temps du repas.

Dans le salon-donjon ; l’ambiance semble bonne, des éclats de rire parviennent, par la porte restée ouverte.

Je vois qu’ils s’amusent sans moi.

J’en ressens du dépit.

Mon esclave vient baiser ma cuisse.

Ce n’est pas suffisant pour me faire oublier.

Un peu après minuit, tous quittent le logis ; pour rejoindre leurs chambres.

Je fais l’effort de répondre à ceux qui me souhaitent une douce nuit.

Demain, Françoise et son mari quittent le domaine ; je suis satisfaite de ne plus les voir.


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