Roman – Editions Cyrille
EDITION CYRILLE
6 Avenue NEIL ARMSTRONG
33692 – MERIGNAC CEDEX
Ce récit est une œuvre de pure fiction.
Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Chapitre 7
Manipulation ratée
« Évidemment » m’échappe de la bouche, tandis que je supprime l’alerte sur mon Smartphone.
En réalité, après ma sieste émotionnellement désastreuse, je n’ai aucune idée.
Pour ne rien laisser paraître ; je gagne du temps.
Je frappe dans mes mains ; pour mobiliser l’attention de mon objet domestiqué, qui se prélasse dans la piscine.
Je crie : « Esclave aux pieds !».
Sans attendre, je me lève de mon transat pour aller jusqu’au fauteuil où j’ai laissé mes affaires.
Il arrive juste à temps pour se prosterner, le visage au ras du sol ; tandis que j’enfile le maillot tellement échancré, qu‘il souligne bien plus qu’il ne cache mon intimité.
Sur mon ordre, il m’aide pour fermer sur ma nuque la boucle métallique qui retient les deux petites bandes de tissus qui ont l’avantage de dissimuler mes cicatrices tout en épousant les courbes de mes seins avec provocation.
Dans mon esprit, je construis le jeu à proposer aux autres propriétaires de mâles en dressage.
Cravachés par vingt fois, les esclaves doivent reconnaître, sans voir, la dominatrice qui officie.
En cas d’erreur, ils reçoivent dix coups supplémentaires ; et leur dominatrice gagne cinq coups de fouet à servir sur mon objet-sexuel.
Satisfaite de mon idée ; j’envoie mon serf ranger mon kimono, et mes mules et rapporter une paire d’escarpins rouges.
Je rejoins Aline au bord de la piscine.
Ensemble nous rejoignons le petit groupe de nos hôtes ; je propose et explique à mon auditoire le jeu de mon invention ; sans tenir compte de la présence des mâles, destinés aux supplices.
Aurélie est la première à déclarer le jeu intéressant ; mais elle souhaite surtout sodomiser son soumis, et nous montre un godemichet de belle taille, qu’elle agite d’une main.
A l’oreille ; Françoise demande si elle peut emprunter un petit gode.
Je suis au regret de dire que je ne peux proposer que ma collection de godes-ceinture en ébène allant de 5 à 10 centimètres de diamètre.
Prosterné à mes pieds, mon objet servile me chausse de mes escarpins ; tandis que je demande à Aline de quérir le plus petit gode ceinture, quelques préservatifs, un pot de vaseline, une boite de gants en latex et des foulards.
Je laisse les dominantes installer les mâles au portique de suspensions.
J’attends le retour d’Aline avec le matériel demandé, je distribue aux maîtresses les foulards pour bander les yeux des choses ; puis j’aide Françoise à ceindre le gode ceinture.
Je lui conseille de copieusement lubrifier ; le préservatif de protection, et l’anus de Jeremy.
Ensuite, je confie Patrick à mon assistante ; pour qu’elle enferme ses poignets dans les fers, scellés au mur qui protège la piscine.
Selon mon exigence ; elle doit plonger sa main gantée de latex, dans le sphincter de l’esclave, durant le dressage des autres asservis.
Pour tous ; le jeu commence.
Les fesses de Michel, reçoivent les compliments de la cravache de dressage ; que j’ai pris dans les mains d’Aline.
Chanceux ; il reconnaît mon style, malgré la douceur dont j‘ai fait preuve ; et évite les coups supplémentaires, me privant de cinq coups pour mon esclave.
J’apprécie ; avec d’autant plus de cruauté, l’intermède de l’anus envahi et écartelé par le gros engin en plastique rose ; la dominatrice règle à puissance maximum le vibromasseur tenu de main experte.
Malheureusement cela ne semble vraiment pas faire souffrir le mari d’Aurélie qui émet des : « oh ! Et des ah ! » de plaisir dont la sonorité varie en fonction de la cadence du va et vient.
Françoise a plus de chance que moi ; non reconnue, elle peut gratifier l’objet à sa disposition temporaire de dix coups supplémentaires d’une courte cravache à large claquette ; cela fait d’elle l’heureuse gagnante de cinq coups de fouet à offrir à mon objet.
L’anus dilaté reçoit à nouveau le phallus de substitution, frénétiquement manipulé ; au point de provoquer des cris de plaisir et, deux jets de liquide séminal qui vont s’écraser dans la terre.
Ultime récompense, Michel subit vingt coups de cravache affectueusement donnés par sa propriétaire qui fait mouvoir en même temps le jouet en silicone.
Pour moi, le jeu est un fiasco ; je souhaitais me servir de mes hôtes, pour faire subir un terrible supplice à mon esclave.
Pour autant mon avis n’est pas partagé ; Aurélie est ravie.
Françoise se prépare à dispenser vingt coups d’une cravache de dressage à longue mèche ; après avoir retirée, d’un ample mouvement du bassin, la tige d’ébène cylindrique enfoncée dans le cul de son esclave.
Solidaire du harnachement de cuir, l’olisbos de bois offre une singulière ressemblance avec le dieu Pan.
L’éclatant sourire ; de la nouvelle déesse m’apporte la satisfaction de croire en mes talents d’organisatrice.
Hardiment, elle harcèle le fessier offert et luisant de vaseline qui tente de se dérober sans y parvenir, aux morsures de la lanière de cuir.
Quand j’interroge Jeremy pour savoir s’il a reconnu la maîtresse qui vient de s’occuper de lui, sa réponse me désole…
L’esclave subit sans difficulté, les tapettes distribuées ; il identifie sans aucune hésitation Aurélie, avant même que je lui pose la question.
Déçue ; je m’acquitte de ma participation, en faisant pleuvoir en moins de deux minutes le compte prévu ; ayant hâte de voir l’état de dilatation anale de mon serf, et d’assister aux cinq coups de mon grand fouet par la seule gagnante.
Mais il me faut attendre un peu ; la jeune dominatrice vient d’empaler son sujet, de toute la longueur de l‘arrogant succédané de pénis, en bois exotique.
En se tenant aux hanches du supplicié, à grands coups de reins ; qui font surgir totalement, puis entrer la masse noire dans la muqueuse violacée ; elle arrache de longs cris ; avant de faire subir des pénétrations rapides, saluées par un râle continu.
Françoise me fascine ; en moins de trois jours toute retenue a disparue.
La jeune femme qui craignait une rebuffade de son mari ; est devenue une dominatrice accomplie.
Je continue à l’observer ; elle se débarrasse du harnachement de cuir, avec l’aisance d’une habituée, pensant même à rouler le préservatif pour l’enlever de la hampe d’ébène.
Amoureusement ; elle baise les fesses offertes, avant de laisser l’empreinte de ses dents sur les chairs meurtries ; et de dire : « Sois sage !» à son esclave qui pourrait difficilement ne pas l’être …
Nous rejoignons Aline.
La dilatation de l’anus de mon objet s’opère mécaniquement ; la main gantée de latex s’enfonce jusqu’au poignet, avant de sortir pour disparaître à nouveau dans l’orifice béant.
Nous observons la scène, puis je transmets le fouet tressé.
Françoise s’entraîne plusieurs fois à le faire bondir.
D’un poids de plus de deux kilos, l’engin nécessite une parfaite maîtrise.
Puis, elle interroge : « Je peux ? ».
D’un signe de tête, je donne mon assentiment.
Le premier coup effrite le mur de pierre avec un bruit mat
Françoise me regarde et demande : « Comme ça ?».
D’un œil, je jauge Aurélie et Aline qui attendent ; je réponds : « Oui, fort !».
Françoise déplie d’un coup de poignet le fouet sur le côté, puis d’une rapide rotation du torse lance le fouet sur l’esclave aux fers.
Sans répit, les coups se suivent toutes les trente secondes.
Le spectacle est féerique ; le corps se cabre, les fesses dansent un ballet lubrique, les cadenas du sexe tournent comme des pendules fous et étincelants.
Françoise reprend son souffle.
Théâtralement, elle se tourne vers moi : « Vous voulez le brisé !».
Je suis médusée par l’audace des mots et l’intonation donnée.
Sans réfléchir ; je confirme.
Opportunité de faire subir ce fouet, que je n’ai pas la force d’utiliser.
Françoise questionne : « Combien ?».
Je crie : « 20 ».
Françoise réclame que mon esclave soit installé en nous faisant face.
Aline demande ce qu’elle doit faire.
Je valide ; bien que ce soit un manque de respect envers moi, de choisir la position à donner à mon objet.
La mise en place est promptement effectuée.
Mon sujet fait face ; les mains prises dans les fers, le sexe offert.
Nous approchons du supplicié pour mieux voir le spectacle.
Françoise ; se campe sur le dallage, et d’un mouvement vif de l’avant-bras ; lance le fouet, entre les cuisses écartées.
Elle se déplace d’un pas, relance le fouet ; qui atteint le pubis, avant de s’abattre sans distinction, sur le corps sans défense.
Les yeux de ma chose traduisent l’épreuve subie.
Ma fierté est immense.
Je crie : « Stop !» ; et me précipite pour libérer la bouche tenue au silence par le harnais facial.
Je veux entendre ses cris.
Son sexe couvert d‘hématomes a doublé de volume ; ses cuisses sont gluantes de coulées de plaisir.
Je reprends ma place et laisse l’exécutrice continuer son office.
Le dernier coup tombe ; salué par un ultime cri.
Françoise ; demande, si je suis satisfaite ; le ton utilisé dément le propos.
Cette nouvelle audace me dérange ; mais je ne veux pas entrer dans ce jeu.
J’ouvre les fers, et reprends le contrôle de mon asservi ; en enfilant la poignée de sa laisse, autour de mon poignet.
Le mâle suivant à être soumis aux fers est celui de Françoise.
Plus grand que mon esclave ; les fers lui imposent d’écarter largement les jambes, pour se maintenir dans un équilibre précaire.
Sa Maîtresse décide de lui faire subir quatre coups sur les fesses par toutes les dames.
La jeune dominatrice organise la cérémonie ; et donne le fouet à Aurélie.
Nous nous écartons du lieu de sacrifice, mon esclave suit à mes pieds.
Les coups sont portés sans force et sans conviction.
Aurélie s’acquitte de la mission ; pour ne pas froisser Françoise.
Je suis la suivante à m’occuper de Jeremy.
Je m’approche de l’esclave, avec une cravache ; car je n’ai pas la force d’utiliser le lourd fouet tressé…
D’un mouvement du poignet la badine de dressage percute l’entre-fesses.
J’obtiens un hurlement rauque.
Je réitère l’opération, en prenant soin d’attendre que la douleur ait diminuée ; avant de poursuivre, gratifiée de mes efforts par des plaintes.
Le grand fouet, complète magnifiquement la tenue érotique ; de celle qui se prépare.
Aline fait claquer la mèche de cuir.
Le corps enchaîné tremble sous l’impact.
Je ne peux m’empêcher de dire que Jeremy est un superbe masochiste.
Je suis contente qu’un couple se soit révélé avec fougue.
Les coups se succèdent, sans un mot de rebuffade.
Aline me rejoint ; nous assistons au final.
Je regrette de ne pouvoir filmer, l’élégance de la scène.
Malgré la violence ; c’est un ballet amoureux.
Les cris ; sont des consentements sauvages, une parade nuptiale.
Françoise se colle contre le dos de son esclave-mari ; amoureusement elle lèche la peau marquée.
Il est temps de leur laisser un peu d’intimité.
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