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La Maison des Roses – Chapitre 5

Roman – Editions Cyrille

EDITION  CYRILLE

6 Avenue NEIL ARMSTRONG

33692 – MERIGNAC CEDEX

Ce récit est une œuvre de pure fiction.

Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Chapitre 5

Cruautée

Patrick s’avance doucement au bord de la piscine, prenant soin de ne pas déranger le couple tendrement enlacé.

L’érotisme de nos jeunes hôtes ; dont il n’a pu manquer le spectacle l’indiffère.

Il n’a aucun attrait pour les femmes avec une poitrine importante. Selon ma demande il entre dans l’eau, se met à genoux et pose son front sur la margelle.

Ma main glisse vers mon pubis.

Je la ramène ; dégoulinante de traces de rouge à lèvres.

J’ai impérativement besoin de libérer mes pulsions.

Mon sexe coule tout seul.

Deux par deux, je gravis les marches de l’escalier de bois.

Dans le dressing à coté de ma chambre ; je me saisis d’un grand sac de cuir clouté, puis je fouille dans la commode remplie d’objets de torture.

Des pinces à seins dentelées ; reliées par une chaîne en inox, atterrissent au fond du sac, suivies des clés répertoriées des cadenas.

Aux claquements de mes talons sur le carrelage, mon esclave est averti de mon approche ; je dépose mon sac à côté du transat le plus éloigné, du couple toujours enlacé.

D’un cache pot, je sors une chambrière ; je fais l’essai de l’utiliser comme un fouet, la lanière de cuir émet un sifflement strident.

Mon esclave regarde avec terreur. Il a déjà subi cet instrument, sa peau est restée marquée plusieurs jours.

Les traces ressemblent à des brûlures douloureuses durant plusieurs heures.

Jusqu’à ce jour ; je n’ai utilisé cet engin qu’en le faisant tournoyer.   

Aujourd’hui, pour me montrer la plus cruelle ; je n’hésite pas à l’utiliser comme un fouet.

Le couple enlacé regarde attentivement.           

J’ordonne à mon sujet de s’allonger à plat ventre sur la margelle, bras croisés.

Dans ma précipitation, je n’ai pas pensé à prendre une cagoule, pour protéger ses yeux.

La lanière de cuir se déplace dans l’air en sifflant.

A trois mètres de ma cible, je suis obligée de prendre mes marques pour me poster au bon endroit.

Enfin prête ! Sans fioriture je dis : « dix ».

Mon élan pris ; je ramène mon bras vers l’avant propulsant à une vitesse incalculable la lanière de cuir vers sa cible.

L’onde de choc se répercute dans mon poignet.

Le cri de mon esclave me tétanise.

Jamais je n’ai entendu pareil hurlement.

Jamais je n’ai vu son corps bondir comme secoué d’une décharge électrique.

Mes jambes ont du mal à me soutenir ; sous l’intense plaisir narcissique de mon pouvoir.

Je n’avais utilisé la chambrière qu’en la faisant tournoyer à l’horizontale ; en l’utilisant d’arrière en avant, la vitesse est décuplée.

Mon objet a repris la position d’attente.

Je frémis d‘excitation.

Mon plaisir monte d’un cran quand je prépare le deuxième coup.

Je puise toutes mes forces pour lancer la lanière ; attendant de ressentir avec délices, l’onde de choc accompagnée du cri qui me comble.

Je veux qu’il subisse et voir la stupéfaction dans les yeux de mes hôtes.

Quelle fierté pour moi de pouvoir imposer un tel châtiment.

Je n’ai pas conscience d’avoir franchie une ligne rouge.

Je n’ai jamais entendu un tel hurlement ; même le jour où je l’ai marqué au fer rouge, de mon initiale sur son sein droit.

Pour le posséder ; au fil des ans, je fais la dominatrice.

Il doit subir !  Et il subit !

Chaque cri arraché survolte mon égo.

L’onde se propage en moi, faisant vibrer mes sens.

Le dernier coup lancé ; je lâche la chambrière.

Je conduis le supplicié vers le transat près duquel j’ai déposé mon sac.

Je jette le matelas à terre avant de pousser dessus mon objet-sexuel.

Fébrilement, je récupère les clés pour libérer son sexe.

Je ne prends pas le temps d’ôter ma sublime robe.

Le réconforter n’est pas mon souci. D’une main autoritaire, je saisis la verge et m’assois pour l’engloutir.

Folle de désir, je l’utilise sans pudeur jusqu’à l’orgasme.

Je suis heureuse d’avoir montré ma cruauté et de jouir de ma puissance.

Aline vient dire qu‘elle a récupéré le solde de la location des derniers arrivants et me réclame pour le dressage des autres mâles.

Je n’ai aucune envie de répondre pour le moment.

En fait je suis bien. Le sexe masculin vit dans mon corps.  

Mes mains tourmentent les seins de mon étalon.

Je veux maintenir cette tension. Je veux reprendre du plaisir.

Ma main balaye le vide à plusieurs reprises.

Aline bat en retraite.

Ma position intime lui fait comprendre que le dressage ne fait pas partie de mes priorités.

Pour me débarrasser de l’importune ; j’accorde quelques mots : « mettez l’argent dans mon sac et débrouillez-vous !».

J’entreprends le mordillage des tétons ; le sexe durcit en moi.

Ses fesses mises en valeur par des cuissardes noires ; je vois mon assistante, aller à la rencontre des autres dominantes.

Le string et la cravache dans le ceinturon, lui donnent une allure d’actrice de film érotique.

Mes ongles acérés contribuent à ne pas laisser s’éteindre, le volcan dans mon ventre.

Je lacère les flancs de mon pal.

Je ne parviens pas à entendre les propos ; je me désintéresse des trois femmes pour m’occuper de moi.

D’un mouvement de mes lèvres intimes, je termine de donner sa fonction essentielle à mon objet de plaisir.

Satisfaite de l’état obtenu ; je quitte la monture, pour poser mon sexe sur sa bouche.

Sa langue entame de lentes circonvolutions sur le point le plus délicat de mon intimité, des vagues de plaisir coulent en moi, pour le remercier je griffe sans vergogne le gland et le méat.

Les vagues deviennent une houle rapide ; d’une main je m’accroche à sa verge ; de l’autre je secoue le crochet entre ses fesses.

La dernière vague libératrice, s’exprime d’un cri étouffé.

En dominatrice bienveillante ; je manipule la verge mes ongles comme des serres sur une proie ; jusqu’à obtenir des traînées blanchâtres sur mes doigts.

A quelques mètres, les dominatrices ont organisé un jeu aquatique sous la houlette d’Aline.

Aline annonce que le plus méritant est l’esclave de Françoise et grand perdant l’objet d’Aurélie.

Le jeu a permis l’intégration d’Aurélie et de son serf dans le groupe. Les dominatrices s’aident pour attacher leurs esclaves au portique, les pénalités sont distribuées en s’échangeant les récipiendaires.

Aline fume une cigarette, allongée sur un des transats.

De fait, je constate que mon employée sait profiter avec intelligence de son statut pour s‘offrir des instants de farniente. 

Inexpérimentée ; n’ayant jamais dominé avant de faire ma connaissance, elle s’adapte avec brio.

Cela me rassure pour l’avenir et minimise l’incident matinal.

Il faut juste compléter sa connaissance de la suprématie féminine et insister sur le fait qu’elle doit considérer Patrick comme n’importe quel autre esclave.

Mon esclave remet en place le matelas sur mon transat.

Je l’autorise à fumer une cigarette, après lui avoir fait remettre ses cadenas au prépuce.

Je l’envoie rafraîchir son dos et ses fesses boursouflées dans la piscine.  

Je me réjouis ; avant qu’il n’entre dans l’eau, de voir de loin les marques laissées par la chambrière.

Je m’accorde une autre cigarette avant d‘aller déposer l‘argent dans le coffre installé dans ma chambre.

A mon retour, je demande à mon assistante de faire en sorte que nos hôtesses féminines soient prêtes pour dîner à 20H00 ; enfin je réclame son aide pour la préparation du repas une demi-heure avant, lui octroyant ainsi plus d’une heure de tranquillité.

Je sens une légère caresse sur le bras qui me fait frissonner et sortir de ma torpeur, c’est Aline qui me réveille.

Patrick épuisé, dort à coté de mon transat, la tête posée sur mon sac de cuir.

Tous les hôtes du domaine ont quitté la piscine.

Je me lève et réveille mon objet par un baiser ; ce qui n’empêche pas qu’il bougonne.

Je lui ordonne de me suivre et de porter mon sac.

Dans la cuisine, je couvre le corps de mon serf avec un tablier. Je déroge ainsi avec les règles de vie du domaine ; mais je signifie à mon esclave que l’aide qu’il m’apporte n’entre pas dans un rapport de domination.

Je distribue le travail. Je m’occupe de mettre en place la table pour quatre dames et de déboucher deux bouteilles de vin. Patrick ouvre les boîtes de confit et celle de pâté fourré au foie gras, ensuite il assaisonne la salade.

Aline fait rissoler les confits.

Notre équipe est efficace, tout est prêt avant 20 H.

Après lui avoir ôté son tablier de cuisinier, je prends mon esclave par la laisse et je le guide dans le grand salon.

Je lui ordonne d’enlever son collier et le grand plug anal. Il retire rapidement le tout.  

Je me charge de transporter mon sac et tout l’attirail à l’étage ou je le dépose dans le lavabo.

Ce n’est pas à moi de nettoyer ou de remettre en état les objets servants à son dressage.

J’en profite pour refaire le rouge de mes lèvres et nettoyer mon pubis et mon intimité barbouillée.

Je change de tenue ; troquant ma robe pour un pantalon d’équitation avec des cuissardes et un chemisier de soie.

Rafraîchie et pimpante, je peux descendre uniquement chargée des pinces à seins.

Nos hôtes sont arrivés.

J’installe mon esclave ; j’attache ses mains avec les menottes de cuir à l’une des barres d’écartement qui pendent du plafond.

Pour l’écarteler, je décroche du mur de la cheminée un long tube d’inox perforé pour y attacher des menottes de pieds qui se ferment avec un écrou papillon.

Je règle le matériel de contrainte au maximum avant d’en équiper mon objet et de l’obliger au silence par un harnais facial qui maintient dans sa bouche une boule de caoutchouc.

Je termine en décorant ses seins avec les pinces dont je serre les mâchoires crantées à l’aide des vis de réglage.

Un cri étouffé mais audible sort du fond de sa gorge.

Je serre de deux crans la bride du harnais et teste le dispositif en tirant violemment sur la chaîne des pinces.

Ses yeux disent la douleur ressentie, pourtant je n’entends qu’un imperceptible gargouillis ; satisfaite je prends place à la table des dames.

Un verre de vin en main, je regarde l’installation des autres esclaves.

A ma grande surprise la toison pubienne de Jeremy a totalement disparue et les fesses sont parfaitement rasées.

Une cordelette noire enserre les testicules et plusieurs nœuds forment une gaine autour la verge.

Françoise attache la laisse à un anneau fixé au sol, et menotte son objet les mains dans le dos.

Elle admire son travail un instant puis va jusqu’au mur ou sont rangés les cravaches, les fouets et les martinets ainsi que toute sorte d’instruments destinés au dressage des esclaves. Elle décroche un petit rouleau en métal composé de cinq roues indépendantes recouvertes de fines pointes, elle le passe sur sa main doucement sans pouvoir réprimer un petit cri de douleur.

Mon attention se focalise sur Jeremy ; alors qu’Aurélie a presque fini d’attacher Michel, à quatre pattes les chevilles prises aux anneaux du sol.

Françoise se poste derrière son captif servile, pose le rouleau sur les fesses et fait rouler l’instrument avec force.

Le cri de Jeremy me vrille les tympans.

Elle interrompt un instant et s’adressant à son inféodé lui déclare : « tu veux être un esclave, alors gueule, moi j’aime t’entendre gueuler ».

C’est une furie.

Impétueusement et sans fléchir malgré les cris ; elle ose faire aller et venir le rouleau, plusieurs de fois.

Effectivement le bénéficiaire gueule.

Je souris à Françoise qui vient s’asseoir à côté de moi en disant : « Quel pied ! En plus ça le fait bander !  Tu vas voir ce qu’il va prendre tout à l’heure ! »  

Je n’ai pas de réponse à ce monologue, cette jeune femme me surprend.

Ce n’est pas une intellectuelle ; mais de maniéré instinctive et avec une grâce étonnante, elle réussit à trouver les bons gestes et attitudes pour dominer malgré un langage …

Nous sommes à table, le show de Françoise est au cœur des dialogues.

Aline raconte à Aurélie combien la star du soir semblait timide et réservée quand elle est arrivée à la Maison des Roses.

Puis les superlatifs y passent tous pour dire combien Françoise est géniale.

Je note un regard appuyé et non professionnel.

Nous dînons sous le regard de Jeremy, les autres esclaves étant assujettis de manière à nous offrir la vision de leurs fessiers eux aussi sérieusement marqués.

J’imagine aisément que les fesses cachées à ma vue portent les traces sanglantes du traitement au rouleau ; l’ayant plusieurs fois pratiqué intensément sur mon asservi, j’en connais les stigmates.

Ma curiosité de l’état des esclaves ; me fait croiser le regard de Jeremy, et voir l’atrocité de la douleur subie.

Ce qui me trouble, c’est l’intense lueur de fierté dans ses yeux.

L’abandon de toute dignité ; pour faire offrande de son corps, à l‘alchimie de douleur et plaisir et à celle qui la lui procure.

Je pense que son destin se joue aujourd’hui.

Désormais il n’est plus un joueur soumis ; mais irrémédiablement esclave de sa sensualité et de son masochisme.

Sans doute a-t-il l’espoir de ne plus être qu’un esclave pour sa dominatrice !   

Françoise ; peut-elle prendre conscience de son immense pouvoir et endosser l’énorme responsabilité.

Elle n’est plus une maîtresse de jeux temporaires ; mais la déesse avec pouvoir de vie et de mort sur le psychisme érotique de son esclave.

Cette pensée me force à m’interroger, suis-je la déesse de mon esclave ? Je n’ai pas le temps pour une longue réflexion.

Aline réclame mon aide pour servir le dessert ; tandis qu’elle débarrasse la table des assiettes et des plats vides.

Je ramène une coupe en cristal remplie de mousse au chocolat. Je laisse un instant les trois femmes pour me rendre à nouveau en cuisine.

Pour dîner, Aurélie s’est habillée d’un short en latex tout à fait surprenant ; un gode de bonne taille fait partie du vêtement et se présente à l’horizontale comme un sexe en érection.  Nous avons une adepte de la sodomisation, cela me donne envie de sortir les plugs de glace ; que je fabrique, en remplissant de vingt centilitres d’eau, des préservatifs que je mets à congeler.

Je remplis un seau à champagne d’une dizaine de jouets.

Je porte le seau et le dépose sur la table.

Face à la femme au phallus de latex, je vais offrir un rafraîchissement à ma chose. Je choisis un des plugs de glace ; d’un coup de dents, je déchire l’emballage, que je retire.

Je prends le glaçon à pleine main et je le frotte dans la paume de l’autre main pour l’arrondir et faire fondre de petites aspérités tranchantes.

J’écarte les fesses de mon objet et pose sur l’anus le bâton de glace, puis je force pour le faire pénétrer jusqu’à disparition malgré les mouvements incessants du supplicié.

Aurélie veut immédiatement essayer un de mes jouets, et s’empare du plus gros ; son esclave pourtant habitué à des fist découvre l’effroyable douleur provoquée par la glace en gémissant.

Cela ne trouble pas la maîtresse de Michel qui parvient sans difficulté à faire pénétrer totalement l’énorme glaçon dans l’anus visiblement habitué à des dilations bien plus conséquentes.

Aline et Françoise n’ont certainement pas beaucoup profité du divertissant spectacle, couchées sur un canapé, leurs bouches semblent soudées l’une à l’autre.

La robe longue à dos nu en satin noir ; de mon assistante, gît misérablement sur le carrelage.

Une main de Françoise ; fouille sans aucune pudeur l’intimité offerte, tandis que l’autre pince et tord les pointes de seins arrogantes, et gonflées de désir.

Sa partenaire n’est pas inactive ; ses mains caressent délicatement, les mamelons libérés de la combinaison ouverte.

Aujourd’hui rien ne se passe comme prévu, j’ai exigé d’Aline qu’elle n’ait aucune relation sexuelle avec l’un des clients pour éviter tout risque juridique, mais je n’ai pas pensé à la possibilité d’une relation saphique avec une cliente !

L’érotisme déluré de la journée ; n’a pas dû être sans incidence, sur le comportement sexuel de la jeune femme.

Je me force à chasser de mon esprit, l’inquiétude et le malaise ; en laissant Aline vivre sa sexualité, comme elle le souhaite.

A tout prendre ; je préfère qu’elle soit attirée par les clientes, que par leurs esclaves.

Je me rends en cuisine et ramène une cafetière pleine, je sers deux tasses.

Avec Aurélie, nous discutons techniques et moyens de dilatation anale de nos mâles.

Je comprends rapidement ; qu’elle n’est pas une adepte des fouets et des cravaches, même si elle a accepté de participer au jeu cet après-midi.   

Nous décidons de faire pénétrer ; un gode de glace supplémentaire, dans les anus déjà distendus et glacés.

Ensemble nous choisissons deux glaçons de grosseur identique.

L’anus de mon objet, laisse échapper un filet d’eau glacée, qui ruisselle sur ses jambes ; je présente le glaçon que j’enfonce encore plus difficilement que le précédent.

A côté, les gémissements de Michel sont significatifs ; sa maîtresse a les mains libres en quelques secondes, ayant introduit d’un seul mouvement le plug de glace ; alors que je suis à peine parvenue au tiers.

Je force davantage sans résultat probant ; mon esclave se tord dans tous les sens.

Folle de rage ; de voir un esclave capable de subir plus que le mien, d’un geste rapide qu’accompagne une coulée d’eau encore glaciale ; je retire le glaçon, que je n’ai pu faire entrer malgré mes efforts.  

Je crie ma déception et dit qu’il n’est pas digne de moi !

Je suis excédée qu’il ose résister à mon exigence.

D’autant que j’avais décidé de le ménager en le dispensant de flagellation après la séance de chambrière.

Ses yeux tournent dans tous les sens, il a forcément une bonne excuse.

Heureusement le harnais facial lui interdit toute parole.

Je dis que je suis sa Dame !!!

Je dois me contenter d’une réponse par un hochement de tête.

Je vais chercher un spéculum anal et un tube de vaseline.

Avec l’aide de l’appareil j’ouvre l’anus jusqu’à être en mesure de plonger la main dans mon objet, mais là n’est pas mon intention.

Je récupère deux plugs de glace qui ont partiellement fondus, je déchire les préservatifs qui les emballent avant d’introduire les blocs de glace dans l’orifice béant.

Soigneusement je retire l’appareillage de dilatation anale en prenant garde de ne pas laisser échapper la glace, je bouche avec mon pouce toute possibilité de rejet.

Cruellement, je saisi la chaîne des pinces à seins que je tire par fortes saccades avant de déclarer : «je vais te dresser ; moi ! ».  

Mais je ne peux pas espérer d’aide.

Aline s’est fait la complice de Françoise pour tourmenter le jeune sujet maintenant allongé sur le sol, les mains toujours menottées.

A tour de rôle l’une caresse le sexe congestionné par la cordelette noire tandis que l’autre passe le rouleau à pointes sur les seins du mâle.

Les deux femmes s’embrassent et se caressent.

Aurélie a installé son soumis à genoux sur un fauteuil ; le visage masqué avec un foulard noir et posé sur le dossier.  

Derrière le mâle ; campée sur ses jambes, à grands coups de reins ; elle fait   aller et venir le gode fixé sur son short.      

Comme un métronome bien réglé l’accessoire de latex disparaît totalement avant de ressurgir.

Là aussi, je ne peux attendre d’aide pour un dressage intensif de mon rebelle.

Je ne peux compter que sur moi, aussi je passe par la cuisine pour prendre un sécateur et des gants de jardinage, ensuite je vais cueillir une branche de rosier.

A mon retour, je range le sécateur avant d’entrer dans la salle de dressage.

Là, je suis consternée.

Contre toute attente ; Aline est en situation de soumise, attachée par les mains à l’une des barres de suspension.

Les escarpins de mon employée, tyrannisent involontairement ; les pectoraux du jeune mâle-objet, transformé en piédestal de chair.

Françoise tapote le sexe le féminin, avec la claquette de la cravache.

Sa victime supplie d’accéder à la jouissance. 

Je vais droit sur mon esclave.

Je positionne la branche couverte d’épines entre les fesses ; puis j’applique plusieurs mouvements verticaux, qui déchirent le derme.

L’esclave ne peut pas crier mais les chaînes tremblent.

Les sursauts du corps, témoignent de la violence atroce ; le sang coule. Je ne suis pas calmée.

Vicieusement, je supplicie la verge et le pubis avec la branche d’épineux.

Il se cabre avec une telle amplitude, que je perds l’équilibre et me rattrape d’extrême justesse à la table.             

Je m’assois pour reprendre mon souffle et mes esprits.

Du sang coule du sexe de mon captif, avant de chuter goutte à goutte sur le carrelage.

Aurélie est assise, buvant silencieusement une tasse de café froid.

Son avant-bras ; recouvert d’un long gant stérile, plonge dans l’anus de Michel.

Aline clame son plaisir ; la poignée d’une cravache agitée dans son vagin, par sa maîtresse de circonstance.

Elle finit par jouir sous les coups de boutoir du pommeau.

Avant de détacher sa victime ; la dominatrice saphique, plonge sa langue dans la bouche offerte, et caresse le clitoris, jusqu‘à obtenir de nouveaux cris de plaisir.

Françoise prend congé ; un bras autour du cou de sa conquête nue et heureuse.

Son mari suit, transportant la robe et la cravache d’Aline ; avec le respect dû à des objets, appartenant à une dominatrice.

Aurélie et Michel ne tardent pas à quitter la demeure ; après m’avoir discrètement souhaité une bonne nuit.

Je me sens dépassée par les événements.

Le salon est dans un désordre incroyable, la cuisine toujours encombrée de vaisselle.

Seul mon esclave reste disponible pour m’aider, je le détache sans le libérer des ornements de contraintes.

Malgré son état pitoyable je lui fais faire la plonge, et je me charge de ranger le salon.

Le petit réveil de la cuisine affiche 03H12 quand tout est propre et rangé.

Le rouleau à pointes et le spéculum anal trempent dans un seau, rempli d’un demi-litre d’eau de javel, que je sors sur le perron.

J’éteins les lumières du salon et nous montons à l’étage.

J’ordonne à mon serf de nettoyer son crochet anal qui est dans le lavabo et de prendre une douche pour enlever le sang et les matières fécales séchées sur son corps.

Quand il entre dans la chambre, je suis démaquillée et couchée.

Je jette un oreiller sur le plancher et lui impose de dormir au sol.


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