Anne en avait ras le bol. Sa vie était une cascade de moments anodins, ennuyeux, prévisibles.
Comment en était-elle arrivée là ? Comment, par le bon Dieu, en était-elle venue à ressembler tant à un robot sans âme ?
Elle arrêta de penser et continua à classer des factures. C’était son travail. Trier et classer des factures. Une après l’autre, pendant 8 heures.
Elle en était à sa sixième heure de travail lorsqu’une des factures, au nom de son patron et non de l’entreprise qu’il présidait, attira son attention.
- 1 ensemble de trois pièces en latex
- 1 godemiché
- 1 body résille
- 1 déguisement d’infirmière sexy
- 1 bouteille de lubrifiant
- 1 paire de menottes
- 1 paire de chaussures rouges à talons de 15 cm…
- 1000 crédits sur le site de plan cul appelé, cet original, Planscul.fr.
Attendez, quel était le site de plan cul? Et la liste continuait. Il y avait 800 euros en produits érotiques. Anne sentit son rythme cardiaque s’accélérer, son estomac se nouer légèrement et, ce qui la surprit le plus, son clitoris palpiter, devenant dur sous sa culotte.
Elle bougea un peu sur sa chaise, faisant frôler ce bouton incandescent contre le tissu de coton et ne put retenir un gémissement étouffé…
— Anne , quelque chose ne va pas ?
C’était son patron, qui la regardait d’un air perplexe depuis son bureau.
— Non, rien, Charles, j’ai juste une jambe engourdie, répondit-elle.
Comme excuse, c’était assez médiocre, mais ça passa.
Charles hocha la tête, bien qu’il continue de la regarder avec un mélange de curiosité et d’inquiétude.
Anne tenta de se concentrer à nouveau sur son travail, mais son esprit revenait sans cesse à la liste de produits érotiques.
L’idée de son patron, normalement si sérieux et professionnel, achetant ces articles, éveillait en elle un mélange de curiosité et de désir.
À la fin de sa journée de travail, Anne prit congé de ses collègues à la hâte et sortit du bâtiment, l’esprit encore embrouillé de fantasmes. En rentrant chez elle, elle ne put chasser de sa tête l’image de Charles utilisant ces jouets. Elle se sentait excitée et, en même temps, un peu honteuse de ses pensées.
Elle laissa tomber son sac sur le canapé et alluma son ordinateur.
Anne était curieuse de découvrir ce qu’était ce e un site de plans cul et rencontres sans engagement, et décida qu’il était temps d’explorer quelque chose et a décidé qu’il était
temps d’explorer quelque chose de nouveau.
Anne avait entendu parler de nouveau. Elle se connecta au site web et s’inscrivit, créant un profil en quelques minutes.
Son cœur battait fort tandis qu’elle parcourait les profils des
hommes disponibles.
Elle chercha spécifiquement quelqu’un qui ressemblait à son patron, sélectionnant des caractéristiques similaires : grand, cheveux foncés, regard perçant.
Anne ne tarda pas à trouver plusieurs profils qui éveillèrent son intérêt, mais l’un d’eux en particulier attira son attention.
L’homme sur la photo avait un air autoritaire et un sourire promettant des malices. Il s’appelait « Louis » et son profil était plein d’insinuations et de promesses de plaisir sans
engagement.
Avec un soupir de décision, Anne lui envoya un message : « Salut, Louis. J’ai vu ton profil et j’ai aimé ce que j’ai lu.
Je cherche quelque chose d’excitant et sans attaches. Veux-tu parler un peu plus pour voir si nous avons une chimie ? »
La réponse de Louis ne se fit pas attendre : « Salut, Anne . J’adore ta sincérité. Je suis sûr que nous pourrions avoir quelque chose de très spécial. Que dirais-tu de mieux nous connaître ce soir ? »
Anne ressentit une vague d’excitation parcourir son corps. Ils passèrent les heures suivantes à discuter, découvrant plus sur leurs désirs et fantasmes.
Louis semblait comprendre exactement ce qu’elle recherchait et décrivait des scénarios qui faisaient frissonner sa peau et accélérer sa respiration.
Finalement, Anne décida de franchir le pas. Elle s’habilla avec soin, choisissant un ensemble de lingerie qui mettait en valeur ses courbes et une robe qui, elle le savait, provoquerait des soupirs d’admiration.
Elle se regarda dans le miroir, voyant dans ses propres yeux une étincelle d’excitation qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps.
Lorsqu’elle arriva au lieu convenu, un hôtel exclusif au centre de la ville, Anne sentit ses nerfs se transformer en pure anticipation.
Elle entra dans le hall et vit Louis l’attendre dans un coin discret. Il était encore plus séduisant en personne, et son regard la fit se sentir nue sous sa robe.
Louis se leva, tendant une main vers elle. Anne la prit, sentant un léger frisson parcourir sa colonne vertébrale.
— Bonjour, Anne , dit Louis d’une voix profonde et séduisante. Je suis heureux que tu sois
venue.
— Bonjour, Louis, répondit-elle, essayant de garder sa contenance. Moi aussi, je suis heureuse. Louis sourit, un sourire qui promettait bien des choses, et la guida vers l’ascenseur.
Anne savait que cette nuit serait tout sauf anodine, et l’idée de ce qui l’attendait faisait frissonner sa peau d’anticipation.
L’ascenseur monta lentement, chaque seconde qui passait
augmentant l’attente d’Anne.
Louis la regardait avec ce mélange de désir et de domination qui lui rappelait tellement Charles, son patron.
Cette nuit, Anne était décidée à se libérer de ses inhibitions et à explorer ses fantasmes les plus profonds grâce à un site plan cul. Ils arrivèrent au dernier étage et Louis la conduisit dans un couloir jusqu’à une porte élégante
en bois.
Il ouvrit la porte avec une clé magnétique et l’invita à entrer.
L’intérieur de la suite était luxueux, avec un lit king-size au centre et une vue panoramique sur la ville.
Les lumières tamisées créaient une atmosphère intime, parfaite pour ce qui allait se passer.
— Mets-toi à l’aise, dit Louis, d’un ton doux mais autoritaire.
Anne hocha la tête et retira ses chaussures, sentant la douceur de la moquette sous ses pieds. Elle se dirigea
gracieusement vers le lit, tandis que Louis observait chacun de ses mouvements avec des yeux avides.
— Viens ici, ordonna Louis, désignant le centre de la chambre.
Anne s’approcha, sentant comment la tension et l’excitation s’accumulaient en elle. Louis la prit par la taille et l’embrassa passionnément, ses lèvres et sa langue explorant chaque recoin de sa bouche.
Anne répondit avec autant de ferveur, sentant que toute la monotonie de sa vie quotidienne s’évanouissait en cet instant. Louis rompit le baiser et, sans dire un mot, commença à déboutonner la robe d’Anne.
Chaque bouton ouvert révélait sa peau douce et sa lingerie
provocante. Anne frissonnait sous son toucher, désirant plus.
— Tu es magnifique, murmura Louis, glissant ses mains sur ses courbes.
Anne sourit, se sentant puissante et désirée. Louis la guida vers le lit et la fit asseoir au bord. Puis, il s’agenouilla devant elle, la regardant avec une intensité qui la faisait trembler.
— Ce soir, tu es à moi, dit Louis, et Anne hocha la tête, complètement soumise.
Louis commença à embrasser ses cuisses, remontant lentement jusqu’à son entrejambe.
Anne haleta lorsqu’elle sentit sa langue contre le tissu de sa culotte, une caresse qui la fit se cambrer de plaisir. Louis la regarda et, d’un mouvement agile, retira la dernière pièce de tissu qui les séparait.
La langue de Louis était experte, se déplaçant avec précision sur son clitoris et ses lèvres, la menant rapidement au bord de l’extase.
Anne gémissait, ses mains s’emmêlant dans les cheveux de Louis, tandis qu’il la conduisait de plus en plus haut.
Enfin, un cri étouffé échappa de ses lèvres lorsqu’elle atteignit le climax, son corps se secouant de plaisir. Louis se leva et la regarda avec un sourire satisfait.
Anne , encore en train de se remettre, le regardait avec désir. Elle en voulait plus, beaucoup plus.
— Maintenant, c’est mon tour, dit Louis, détachant sa ceinture et se déshabillant devant elle.
Anne le regarda, se délectant de son corps.
Quand Louis la rejoignit dans le lit, elle sentit que la nuit ne faisait que commencer.
La passion et le désir les enveloppèrent, et Anne se laissa aller, explorant chaque recoin du plaisir sans restrictions.
Tandis que la nuit avançait, Anne se perdit dans le moment, chaque caresse et baiser l’éloignant de plus en plus de sa
vie quotidienne.
Les gémissements et les chuchotements remplissaient la chambre, créant une symphonie de plaisir qui dura jusqu’à l’aube. À mesure que les premiers rayons du soleil filtraient à travers les rideaux, Anne se rendit compte qu’elle avait trouvé quelque chose qu’elle cherchait depuis longtemps.
Elle avait libéré une partie d’elle-même qu’elle avait gardée cachée, et la sensation était libératrice et enivrante.
Louis la regarda avec un sourire fatigué mais satisfait.
— J’espère que c’était ce que tu attendais, dit-il en caressant sa joue.
— C’était bien plus que ce que j’aurais pu imaginer, répondit Anne , se sentant renouvelée.
En s’habillant, Anne savait que l’aventure ne s’arrêtait pas là. Planscul lui avait offert une échappatoire, une manière d’explorer ses fantasmes et désirs.
Et bien que cette nuit ait été incroyable, elle savait qu’il y avait encore beaucoup à découvrir.
Alors qu’elle quittait l’hôtel, Anne sentait une nouvelle énergie la traverser. Sa vie quotidienne, autrefois terne et prévisible, semblait maintenant pleine de possibilités.
Elle se demanda ce que l’avenir lui réservait et se promit de ne plus jamais laisser la monotonie prendre le dessus. Avec un sourire aux lèvres, elle se dirigea vers sa prochaine aventure, prête à embrasser chaque moment avec passion et curiosité.