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La Maison des Rose – chapitre 2

Roman – Editions Cyrille

EDITION  CYRILLE

6 Avenue NEIL ARMSTRONG

33692 – MERIGNAC CEDEX

Ce récit est une œuvre de pure fiction.

Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Chapitre 2

Dressage

Françoise a découvert les envies de soumission érogène de son époux quelques mois après son mariage ; à cette époque la demande ne dépassait pas les jeux de rôles, autorité pour elle et obéissance pour lui, sans acte violent.

Elle est devenue mère d’une petite fille ; les jeux ont cessé pendant deux ans, pour laisser place aux obligations des jeunes parents.

Puis Jeremy a patiemment réintroduit des actes de soumission, lors de leurs relations sexuelles ; léchant les pieds de son épouse, avant ou après l’acte, s’affligeant lui-même du nom de chien et prétextant mériter une punition, pour n‘avoir pas été assez bon amant ; sans aucune vérité dans cette affirmation aux dires de l‘intéressée.

Heureuse et amoureuse, elle a pris une part de plus en plus active, utilisant avec plaisir sa suprématie, sans en connaître la puissance.

Ensemble ; ils ont fait l’acquisition d’une cravache dans un sex-shop, cravache essayée dès le retour dans leur maison, grâce à la complicité involontaire des grands parents assurant la garde de leur petite fille.

Par la suite, les jeux érotiques sont devenus de plus en plus orientés vers la domination ; entraînant l’achat d’un collier de chien avec une laisse dans une animalerie et plus tard d’un martinet par internet.  

Néanmoins, elle craint que Jeremy ait fantasmé au-delà de ses capacités d’endurance et qu’il ne supporte pas la réalité. Elle n’a jamais osé infliger à son amoureux plus d’une vingtaine de coups. Les raisons sont classiques ; peur de faire mal, éducation, crainte des conséquences pour son couple. Elle ne croit pas pouvoir dominer ; comme je le fais avec mon esclave.

Sa seule expérience de jeux en public ; a eu lieu lors d’une soirée fétichiste. Jeremy a reçu, à genoux, une dizaine de coups de laisse sur les fesses.    

Elle avait imaginé ; la maison des roses être un lieu d’extravagances, pour adultes excentriques en quêtent de situations excitantes et érotiques.

Dans son esprit ; fouets et cravaches servaient de décorum, sans imposer la cruauté et la souffrance observée.

En caressant l’épaule de Jeremy avec une infinie tendresse ; elle dit : « il n’est pas capable de subir »

Je remarque une contradiction.

Les paroles de l’épouse énamourée et Jeremy à genoux sans en avoir reçu l’ordre. La jeune maîtresse n’y prête pas attention. Elle termine ses confidences ; en racontant que son mari a trouvé nos locations de chambre sur un site SM du web. Il a rêvé d’un séjour, au point de la convaincre d’essayer. Elle décrit son matériel ; un martinet, un godemichet de la taille d’un pouce, des menottes couvertes de fourrure synthétique et la cravache en forme de cœur posée sur la table.

Pour moi ; avec ce type de matériel, le couple n’a pas d’expérience de la domination.

La violence me parait indispensable et la seule façon de dominer.

Au mieux ; ils pratiquent des jeux érotiques corsés.

Le comportement de Jeremy à son arrivée nécessite une leçon. Je suggère 40 coups de cravache, afin de voir son aptitude à subir.

Pour devenir, ce que j’appelle un esclave ; il faut obéir sans raison.

Jeremy souhaite vivre en esclave ; qu’il ne l’ait pas vécu, ne veut pas dire qu’il en soit incapable.

Pour la jeune femme ; si elle veut affirmer sa suprématie et dresser son sujet à l’obéissance absolue, il faut passer aux actes.

Je donne quelques coups de talons, sur le pubis de mon sujet.

Françoise observe la servilité ; les cuisses restent écartées, pour ne pas faire obstacle. Je reprends mon entretien.

Bien sûr ; elle peut profiter du domaine, sans participer aux activités. La seule règle impérative ; est celle de la tenue imposée aux esclaves.

Le règlement prévoit de respecter le choix des dominantes et les épreuves dépendent de la propriétaire de l’objet.    

Chaque dame pratique la domination qu’elle veut.

Le but est le plaisir de la femme ; accessoirement celui de l‘esclave.

Françoise rassurée approuve.

Mon discours lui donne satisfaction ; elle signe un chèque et le document d‘accueil, Jeremy appose sa signature sans lire.

J’ai construit cette présentation pour des impératifs commerciaux.   

Je ne dis pas que ces règles ont été écrites par mon esclave.  

Quant à mon jugement, je le garde secret.

Aline est chargée de la punition, avec sa cravache en rotin.

Elle saisit la laisse, pour traîner le mâle jusqu’au portique.

Là ; elle immobilise les mains par les menottes de cuir qui pendent au bout de cordes.

Jérémy subit la cravache en gesticulant.

La voix de sa maîtresse, le gratifie : « c’est bien chien ! ».

(Je déteste l’usage du mot chien dans les jeux SM. Pour moi ; un animal ne doit jamais être battu.)

Le sujet émet des gémissements ; ceux-ci ne vont pas crescendo.

Après cette leçon, il dit : « Merci Maîtresse » bel encouragement pour son épouse.

Jeremy reste exhibé et entravé au portique de balançoires, transformé en portique de suspension pour esclaves.

A mon tour ; je mène mon objet au supplice.

Ses mains sont rapidement attachées, ensuite je ferme autour des chevilles des lanières de cuir fixées au sol.

La vue de ces corps nus et offerts est très érotique.

Je confie un fouet à la dominante novice et je l’encourage à ne pas économiser mon esclave…

Françoise hésite peu.

Les premiers coups effleurent le sujet ; puis la main se fait plus sure. Le fouet se déploie de plus en plus vite.

Les frappes sur la région pubienne, font danser l’objet malgré les entraves.

C’est beau.

Je récupère mon fouet.

Je dis :« Tu es à moi ?».

Le premier choc lui arrache un hurlement de douleur. 

Le fouet appliqué sur les parties génitales est une expérience marquante, physiquement et mentalement.

Un coup mal dosé peut être grave de conséquence !

Mais c’est si agréable de le voir accepter, la douleur que j’inflige.   

Je demande : « Tu es à moi ? ».

Il répond : « Oui » !

Mon bras entame une rotation, la mèche du fouet siffle dans l’air avant de mordre dans la chair sensible ; son cri est terrible.

Je repose la question : « Tu es à moi ? ».

Il crie la réponse : « Oui !».

Dès que j’obtiens la réponse attendue ; le fouet siffle à nouveau jusqu’au vingtième coup.

J’enfile la dragonne du fouet sur mon poignet.

Avec mes ongles, je caresse délicieusement la marque rose en forme de D majuscule ; laissée sur sa poitrine, par un fer porté au rouge, lors d’un marquage.

Mes doigts s’emparent des pointes de seins pour les tordre ; en les étirant autant que je peux.

Je suis fière de pouvoir lui faire subir toutes mes lubies.

Son sexe danse d‘excitation.

Je prends garde à ne pas tacher mon pantalon.

Une coulée de plaisir masculin s’écoule du pénis.

Ma bouche capture sa langue, je mords.

Sa verge gonflée de désir tente de se frotter contre moi, malgré le poids du matériel de contraintes.

J’esquive en le repoussant, avec mes ongles plantés dans ses tétons.

Je passe derrière lui pour admirer les rares stigmates de fouet.

Jérémy est toujours attaché au portique.

Françoise saisit une cravache, dans un des bacs installés aux angles de la piscine.

Elle choisit une fine ; sans savoir que du fait de la vitesse atteinte par la mèche de vingt centimètres, cet instrument est l’un des plus cruels.

En vingt coups, accompagnés de hurlements, de longues lignes roses cernées de bleu décorent la peau des fesses.

Jérémy hurle ; mais il remercie sa dominante après chaque impact.

Les mots rassurent son épouse.

De l’expérience ; la plus surprise c’est elle.

Comment aurait-elle pu imaginer ; que son mari soit capable de subir, en quelques minutes, plus qu’en plusieurs mois de leurs jeux.

Les sujets sont détachés et autorisés à profiter de la piscine. Les transats sont réservés aux dames.  

Aline plonge.

Son maillot en vinyle laisse apparaître un sein ferme.

Cette vue agréable, provoque à Jérémy une érection ; qu’il ne peut cacher.

Aline l’a remarqué.

Elle oblige le mâle à sortir de l’eau ; pour montrer l’état inconvenant, à la propriétaire.

Aline demande le droit de punir l’objet.

L‘audace de bander ; sans en avoir reçu l’ordre, mérite une sérieuse punition.

Avec un empressement ; qui en dit long sur son tempérament possessif et sur l‘ivresse du pouvoir qu‘elle découvre ; Françoise donne son accord.

La punition décidée est de vingt coups.

L’outragée a le choix de l’instrument.

Mon assistante hésite entre deux fouets ; l’un à neuf brins de soixante centimètres, l’autre de vingt brins tressés longs de quarante centimètres.

Elle repose le premier et ordonne au puni de s’installer jambes écartées ; mains sur la tête en face de sa dame.

Sans prévenir et sadiquement ; le premier coup arrive entre les jambes, pour atteindre les testicules.

Le hurlement de Jeremy me surprend.

Ce fouet est bien plus doux que celui à neuf brins.

Si mon esclave osait commettre une faute aussi grave ; je choisirais une cravache ou un fouet d’un seul brin.

Son sexe subirait jusqu’à être noir …au moins.

Françoise peut stopper la souffrance de son mari.

Elle n’en fait rien au contraire.

Elle prend plaisir à écouter les plaintes, à voir le corps athlétique sautiller sous les coups.

Elle crie : « Plus fort » !

L’exécutrice a bien entendue l’injonction.

En secret, je me demande où est passée la jeune femme réservée. Il y a moins de deux heures ; elle craignait pour les fesses de son mari !!!  

Les coups s’abattent sur les parties sexuelles, tuméfiant légèrement la verge ; les cris passent à l’aigu.   

Nous récupérons nos esclaves. Françoise guide le sien ; par la laisse de cuir ornée de cœurs en métal.

Sur mon ordre ; le mien sort de l’eau.

A quatre pattes, il me suit jusqu’au salon faisant usage de donjon. 

Les cliquetis de sa chaîne qui traîne au sol, masquent les claquements de mes talons.

Nos sujets à genoux ; nous bouclons aux chevilles des sangles accrochées aux anneaux scellés au sol.

Au-dessus des serfs immobilisés ; suspendues à une poutre quatre barres ont des menottes de cuir à leurs extrémités.

Cette installation permet en attachant les pieds aux anneaux au sol ; de mettre quatre sujets en croix.

On peut supplicier les corps de tous côtés.

C’est plus efficace qu’une croix de Saint André.

Nous laissons les esclaves.

Dans la cuisine, la petite horloge électronique affiche déjà 19H37.

Françoise entre dans le salon, elle porte une assiette avec un sandwich. Elle nourrit Jeremy.

Les jeunes gens s’embrassent avec fougue ; des mots témoignent de leur ferveur.

La scène ; loin de l’idée des relations sadomasochistes, rappelle que si particulière soit cette façon d’aimer ; il ne peut exister de domination sans passion.   

En regardant depuis la cuisine, au travers de la baie vitrée ; je songe à la chance de mes hôtes de vivre ces moments inoubliables.

Quand j’ai vécu mes premières expériences ; je me suis sentie tellement seule.

Désorientée par la complexité des pratiques ; d‘autant plus que mon esclave avait vécu avec des compagnes dominatrices.

J’aurais trouvé formidable un lieu dédié aux femmes dominantes. Un lieu où j’aurais pu apprendre et être aidée.

Autant que je puisse savoir ; aucun concept équivalent à la maison des Roses, n’a jamais existé en France.

C’est un peu pour cela que j’ai accepté de partager l‘acquisition de la ferme.

Patrick en rêvait et a su me convaincre de la possibilité d‘en faire une activité lucrative et ludique.

L’entrée d’Aline apporte un peu d’animation dans le salon, après plus d’une demi-heure de silence.

Elle pousse une desserte chargée de vaisselle, de verrerie, d’une bouteille de vin, d’une tarte aux fraises et d’un rôti sous cloche de verre.

Jeremy est statufié par l’érotisme de la tenue d’Aline ; une robe à mi- mollets en satin doré, avec un empiècement en voile noir ne cachant rien, de la gorge au pubis.

Deux demi-couronnes de petites pyramides en plastique noir, subliment la poitrine, des escarpins à talons affinent la silhouette.

La mésaventure de la piscine ne lui a pas servi de leçon.

Impétuosité de la jeunesse ; son sexe tendu rend hommage à la beauté sulfureuse.

Mon employée de maison n’a pas un regard pour les mâles ; occupée à mettre en place les couverts en argent, la verrerie en cristal et les plats pour le dîner des dames sur la table en merisier.

Françoise entre dans le salon en ma compagnie.

Je n’ai pas fait d’effort vestimentaire me contentant de superposer un perfecto de cuir rouge sur mon chemisier.

La maîtresse de Jeremy porte une combinaison noire et moulante en simili cuir, la fermeture éclair largement ouverte laisse entrevoir ses seins généreux ; ses jambes sont gainées dans de grandes bottes noires de style gothique ; tenue plus évocatrice que le petit tailleur bleu métallique dans lequel je l’ai vue arriver cette après-midi.

Visiblement cela émeut son jeune mari qui encore une fois, prétentieux comme un cerf, érige son appendice viril marbré des traces noires dues au bon traitement offert par Aline.    

Nous ne nous intéressons pas aux asservis.

Autour de la table, des chaises capitonnées en velours ; nous attendent.

Les conversations sont variées et décontractées.

Le vin déliant les langues ; nous n’hésitons pas à échanger des propos très intimes.

Nous dévoilons nos fantasmes et nos expériences sans pudeur, sans prendre garde aux oreilles indiscrètes de nos esclaves.

Seul l’attrait de la tarte aux fraises accélère la fin du dîner.  

Nous aidons pour débarrasser couverts et aliments.

Françoise accompagne mon assistante en cuisine.

Elles reviennent en riant ; avec une bouteille de champagne. Après le premier verre, les dialogues deviennent de plus en plus osés. 

Aline imagine des scènes d’orgies et de corps martyrisés.  

La maîtresse de Jeremy est impatiente de passer à la séance de dressage.

J’éclate de rire ; en écoutant la demande de la jeune femme. Elle me fait penser à une enfant ; réclamant la friandise promise.

Pour la satisfaire ; je propose de nous occuper sans plus tarder, de l’entretien des esclaves.

Françoise empressée, demande de l’aide pour attacher les poignets des mâles.

Leurs jambes restent écartelées par les attaches aux chevilles toujours en place.

Fascinée par l’entrain et l’enthousiasme de la jeune dominatrice, je propose de traiter chaque esclave à nous trois.

Trois coups peuvent donc s’abattre sur un corps en même temps.

Cinquante coups chacune semble un bon nombre.

La proposition entraîne l’enthousiasme.

Je décroche du mur une cravache, un paddle et un fouet avec des lanières de quarante centimètres.

Pour le sexe, je confie le fouet à l’épouse afin de lui laisser le contrôle de la partie la plus sensible du corps.

Aline reçoit le paddle.  

Je me réserve la cravache à large claquette pour les seins.

La chorégraphie est réglée.

Le ballet peut commencer.   

Pour la musique tempo pianissimo ; les cris de l’esclave résonnent toutes les vingt secondes.

En écho la voix surexcitée de Françoise : « prend ça chien, c‘est bon ça » ou « vas-y gueule, gueule ; j’aime ça ».

Évidemment avec un tel dialogue, elle ne peut prétendre au concours de poésie régional, mais elle prend un vrai plaisir cérébral et physique.

Tout en lançant le martinet en grandes envolées ; elle se caresse voluptueusement les seins, sous les yeux de son mari.

Comme Aline, j’adapte la force des coups à ceux portés par la jeune dominatrice.

Les seins de son esclave s’ornent des marques de ma cravache.  

Après une vingtaine de minutes, le quota prévu est largement dépassé.

La propriétaire oblige l’objet-humain à nous remercier une à une.

La voix transformée par l’émotion ; Jeremy dit : 

– « merci Maîtresse Aline »

– « merci Maîtresse Danielle »

– « merci Maîtresse »

Sa dominatrice le détache.  

Sans ménagement, elle lui impose de lécher ses bottes.

Elle lui donne l’ordre d’aller attendre devant la porte de leur chambre, en rampant.

Françoise confirme son pouvoir.

Son mari glisse sur le carrelage pour sortir.

Je sers un verre de champagne à chacune.

Avec Aline, nous félicitons la jeune dame pour sa sévérité.

Je l’encourage à maintenir son emprise.

L’obéissance de son esclave prouve qu’il est prêt, pour un dressage intensif.

Aline trinque en disant non sans humour ; qu’il faut dompter l’esclave de Maîtresse Danielle.

Je confirme et décroche de nouveaux instruments.

Deux longues cravaches de dressage, pour les dominatrices qui vont m‘assister et pour moi un fouet à neuf brins de soixante centimètres.

Je pose mon blouson. Je distribue les rôles.

Je m’occupe du sexe déjà marqué par des hématomes et les deux femmes des seins et des fesses selon leurs envies.

Je demande de faire durer le jeu ; l’idée plaît !

Les premiers coups sont désordonnés ; puis nous trouvons un rythme d’approximativement cinq coups chacune par minute.  

Mon objet reçoit les impacts en ayant plaisir à montrer sa soumission.

Son sexe en érection en atteste.

Pour être la plus intransigeante, j’ai choisi des instruments cruels.

Mon ego ne peut pas admettre que je ne sois pas la meilleure.

Être la meilleure ; c’est être la pire des tourmenteuses.

Ma jalousie et mon désir d’être admirée me poussent à lui imposer toujours plus.   

Je suis fière de l’épreuve que j’inflige et qu’il supporte.

Puis la douleur s’accumule.  

Il crie : « Ma Dame ».

En frappant ; encore et encore, j’affirme mon droit d’ignorer sa souffrance.

Ma joie est de voir son corps subir les assauts des cravaches et du fouet.

Mon plaisir est de montrer ma puissance.

Les dames s’enivrent ; les coups tombent vite et fort.

J’adore.

Je lance le fouet avec toute la force dont je suis capable.

Son corps se tord sous la douleur.

Il hurle : « je suis votre esclave ».

Il perd la raison.

Je n’ai pas les capacités physiques, pour frapper plus intensément.  

Je clame vouloir l’entendre crier.

Mes assistantes ; entendent la demande et obéissent, sans hésitations. Les fines cravaches sifflent avant de laisser leurs traces sur la peau.

Pour ma part, je m’applique à viser son sexe.

Il crie ; drogué par la douleur, affirmant son appartenance.

Ses cris sont les preuves de la reconnaissance de ma supériorité.

Instants magiques ; pour la dominatrice que je veux être.

Enchaîné ; saturé d’endorphine, il subit.

Marqué par moi ; par d’autres, il vit son désir d’être esclave.

La différence entre domination et torture est ténue ; les conséquences mentales sont indicibles ; mais l’important c’est d’être la reine.

L’esclave ; perd toute raison, drogué par la douleur.

Tout peut arriver ; heureusement, il est solide !

Il crie : « Votre esclave » !

Preuve ; que j’ai raison de laisser libre cours à ma cruauté.

J’entends ; sans écouter ni voir, la quête de passion.

Malgré la fraîcheur du soir, mon fin chemisier moule ma poitrine humide de transpiration.

Je m’assois pour fumer une cigarette ; repos mérité après plus de quarante minutes d’efforts.

Je laisse mon esprit vagabondé, rêvant de lui imposer un coup pour chaque jour de ma vie…en une séance sans interruption !

Il est toujours enchaîné ; ivre de plaisir.

Esclave sans pudeur.

Fier de subir d‘effroyables souffrances ; quand je marque son corps.

Je devrais rester attentive à son état, contrôler mes pulsions ; mais être admirée est grisant.

J’adore être vénérée !

Nous avons soif ! Aline débouche une autre bouteille de Champagne. Il faut fêter la première journée de la « Maison des Roses ».

Françoise dit être enchantée, du décor, de l’ambiance, du repas. Les compliments sont toujours agréables à entendre.

Nous échangeons des bises amicales et la jeune femme prend congé après avoir dit : « Bonsoir Maîtresse Danielle ».

J’aide Aline en mettant les verres sur un plateau, ensuite je libère mon objet-sexuel.

Par la chaîne à son cou ; je le guide près d’un canapé, le laissant s‘allonger sur le tapis.

Je touche son sexe emprisonné ; partagée entre l’envie de l’utiliser pour mon plaisir ou le laisser frustré.

Mon choix est dicté par la fatigue.

Je baisse mon pantalon et je prends ses cheveux à pleine main pour amener sa tête entre mes cuisses.

Ainsi je concilie ; ma jouissance et sa frustration.        

Aline éteint les spots, ne laissant que le chandelier.

Avec la sensation de flotter, je goûte aux vagues de plaisir ; qui s’écoulent de mon intimité, délicatement récupérées par la langue de mon objet-sexuel.

La dernière bûche consumée, le froid s’infiltre dans le salon.

Je tire mon serf par la chaîne, jusqu’à notre chambre.

Là, je l’autorise à se libérer du collier et de l’appareillage de contrainte de son sexe à l‘exception du cadenas qu‘il doit remettre. Je suis obligée de le ménager ; si je veux l’utiliser durant plus de quatre mois, sans repos.

Son dressage n’a jamais dépassé une semaine lors de vacances au Cap d’Agde ; cet entraînement est-il suffisant.     

De toute façon ; je veux être admirée en étant la plus autoritaire et cruelle dominatrice et il ne doit pas me décevoir.

Avant que j’ai terminé de me démaquiller, il dort.

Demain, il faut que je dise à Françoise de ne pas me donner le titre de maîtresse.


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