Elle l’observait depuis un moment…dans l’obscurité de son appartement elle le regardait…
il semblait se promener entre la salle à manger et le salon accroché à son téléphone…
Elle suivait le moindre de ses mouvements….une rue les séparait….elle imaginait sa voix résonner derrière les murs de l’immeuble…
…elle se cachait là tout lumière éteinte…elle était nue….enveloppée et dissimulée par un long rideaux de velours rouge…
le tissus frottait contre sa peau…le velours chaud enveloppait maintenant….de ses yeux elle imaginait les contours de son corps…
sa peau sous ses vêtements…ses épaules large ou elle aimerait s’agripper…son dos…terre vierge que ses doigts parcourrait…ses cuisses fermes et puissantes
,immuable pilier de chair et de muscles…ses fesses douce et froide qui n’attendent qu’à être pétrie par les paumes de ses mains…sa verge…saillante…régnante…sceptre de sang…centre de tous ces désirs….cité de tous ses plaisirs…
A ces images un profond frissons vient la contraindre au plus profond de son ventre…sa respiration s’accentue…elle ferme les yeux…tout devient très réel dans la brume
de ses songes…elle le rejoint maintenant…nudité sur nudité…ses mains la caresses…elle se laisse prendre…deux animaux qui la parcoure…l’ausculte…la cajole…
tout ses fruits féminin sont pris avec intensité…elle souffle un gémissement…ses dents mordent ses lèvres…leurs souffle s’entremêlent…il la dévore tel un ogre…
son corps n’est plus qu’un repas…et sa bouche la parcourent…jusqu’au plus profond de son intimité…une liqueur chaude et sucrée s’échappe de son con…elle en badigeonne son pouce et son majeur…puis lustre sa hampe qui se gorge de vie…elle écarte ses cuisse…penche la tête en arrière…il arrive…une brûlure la pénètre et la libère…c’est elle qui le dévore maintenant…
Elle ouvre les yeux…il à disparu de sa fenêtre…la lumière est éteinte…elle souris…moment fugace d’instant éternel que personne ne pourra venir lui voler…