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Précis de fantasmes vécus…

Romantique avec lui, J’ai fait l’amour hier soir.

D’abord couleuvre sensuelle, miel et douceur, câlins suaves et langoureux. Lèvres délicates qui goûtent. Mouvements lents et protecteurs. Enveloppante glissante fluide. Je glisse la peau lisse, effleurement des doigts sur la bouche, de la bouche satin sur le gland humide. Bouche à bouche, langues qui s’emmêlent, mains qui caressent et se joignent puis s éloignent sur le dessus frisson du ventre chaud. Cuisses à cuisses, seins délicats qui frôlent, apaisent en silence. Bras tentacules qui débordent et s’emparent du corps alangui. Douceur des doigts qui dessinent. Envie, présence latente, flottement des souffles profonds sur les peaux sensibles. Désir naissant, enveloppant caressant. Comme l’huile, les baisers de peau s’étalent, se répandent, enduisent. Corps mêlés emmêlés et mélangés.

Puis plus serrés collés, la sueur qui se mélange. Les muscles se serrent. Jambes tendues brusquement pliées, repliées. Cuisses qui s’écartent et se ferment. Peaux qui se frottent et s’excitent. Les sexes se croisent s’attirent, se fixent, s’écartent, se serrent, s’échappent. Les mains attrapent palpent et agitent. Les lèvres mordent aspirent et pincent. Les ongles s’enfoncent, griffent, marquent la peau tendue.

Puis liés, on se crispe l’un à l’autre, gestes saccadés, mains agrippées à un bras, un drap, un sein, une fesse. Agitation, palpitation, cris et feulements, secousse pénétration engloutissement, je serre et enserre mon amant, il me veut. Je l’espère, le serre, le garde, m’ouvre et me cabre, m’accroche comme il me maintient. Liés comprimés, agités, enfoncés, pénétrés, rythmes partagés jusqu’aux saccades de l’extase. Il se vide, me remplit…Il s’affale, je me relâche sans force ni volonté, liqueurs mélangées, corps encollés, poisseux et avachis, envahis du plaisir partagé.
Les mots des amants, de mon mari aussi
Je dispose de peu de témoignage de nos visiteurs boytoys, amants, amis …D’abord, parce qu’au moment de se quitter tout le monde est dans ses pensées et souvenirs, peu enclin aux bavardages, aux confessions. Un peu fatigués, étourdis par tant d’électricité, il faut prendre le temps d’intégrer ces intimités partagées, rares et souvent somptueuses. Ensuite j’évite les retours en arrière pour ne pas entrer dans des relations autres que le sexe. L’amour, je l’ai, et je n’y veux aucune interférence.
Je sais un peu des dialogues de mon mari à propos des soirées qu’il organise, mais également par mes propres dialogues avec les hommes rencontrés sur internet. Il y a aussi quelques confidences d’après, directes ou encore par JF. Ces dialogues alimentent notre libido sans aucun doute.

Voici à peine réécrit mon dial avec Jorge.

Jorge : je voulais vous remercier tous les deux…tu es seule? Alors si tu permets transmets à Juan.
Voila, c’était une toute nouvelle expérience pour moi et lorsque j ai croisé ton mari sur internet en fait ce sont tes photos qui m’ont arrêté. Je n’imaginais pas partager l’intimité d’un couple et sa proposition m’a fait peur et ….l’attrait pour toi m’a fait hésiter.
Il t’a raconté cela je suppose?

Moi : oui, mais continue, ton ressenti m’intéresse….

Jorge : J’ai croisé Oscar, mon cousin, et en parlant de nos rencontres j’ai compris qu’il vous connaissait “intimement». Définitivement convaincu.

Moi : le hasard…..parfois….sourire

Jorge : et puis ton mari parle si bien de toi, de vous…j’ai compris le sens de vos jeux …l’envie d’être votre complice, l’envie de toi, aussi, il faut le dire bien sûr.

Moi : c’est un tout, ces jeux….

Jorge : hé bien quels jeux! Quelle découverte intense!
Tu es une femme superbe et impressionnante

Moi : rire!!

Jorge : je t’assure, à ton entrée, ta démarche, ton port, tes mouvements, tout impressionne et séduit.

Moi : waouh quelle déclaration!! Sourire

Jorge : laisse moi être sincère….je me suis senti incapable d’assumer le jeu prévu….et puis Juan ses mots et ses regards vers toi, vos gestes discrets, tes sourires, finalement une connivence entre nous comme par enchantement…

Moi : il sait mettre a l’aise et créer l’ambiance …je le connais… Sourire

Jorge : oui votre complicité se ressent immédiatement, et mon désir pour toi a fait le reste….
lorsque Juan m’a invité à te masser avec lui, j’en mourrais d’envie et de désir.
La suite tu sais…..

Moi : je garde tout en mémoire….sourire.

Jorge : tu es véritablement une déesse de l’amour pour un homme. Fragile et expressive, offerte et volontaire, tu donnes avant de recevoir, même liée tu donnes encore!…
Les regards et les caresses que Juan te porte sont excitants au plus haut point pour l’invité que j’étais. Ton corps, tes gestes, tes cris, tes murmures, tes parfums et tes liqueurs que tu m’as laissé boire…j’en suis encore comme fou!….

Moi : arrête Jorge arrête…Nous ne pouvons revivre cela maintenant…

Jorge : oui pardon….je m’emporte dans mes souvenirs brûlants!
Je t’embrasse et un abrazo a Juan…..et si jamais d’autres jeux vous tentent……

Moi : bises Jorge, merci de cette franchise….touchante et émouvante…

Je dois faire attention à ce que ces récits n’apparaissent pas comme une simple flatterie, une litanie de compliments. Chaque témoin se veut galant et gentleman et ne fera bien sûr aucun commentaire désobligeant. Cela dit, je crois sincèrement qu’ils passent tous d’agréables moments, tout comme mon mari et moi.

Je ressens plus ou moins d’attrait pour l’un ou l’autre, physiquement, dans les manières et jusque dans le jeu sexuel. Certains savent plus que d’autres marquer mon corps et mes souvenirs, même si le plus souvent les circonstances sont à l’origine de ces ressentis extrêmes.

Les gentlemen qui partagent nos jeux savent à quoi s’en tenir. Il ne s’agit pas de rencontrer une femme seule mais bien de partager des jeux sexuels avec un couple, en précisant que mon mari est hétéro et que nous n’avons jamais cherché des partenaires « bi », je suis trop jalouse…sourire.

Le cadre ainsi défini, mes amants savent que tout passe par le plaisir, celui de donner pour l’excitation de tous.
Des hommes sympathiques auraient volontiers accepté de me rencontrer seule et ne souhaitaient pas une rencontre à trois. Alors, qu’elle est donc la motivation de ceux qui acceptent de me donner du plaisir devant mon mari ? Le jeu, je crois, tout simplement, ou l’envie d’autre chose, le côté cérébral, le partage d’intimités…ou d’autres fantasmes que j’ignore….
Il y a eu quelques rares moments cocasses où la masculinité était en berne, nus l’un et l’autre, timides, peut être devant une femme offerte.

Il n’y a jamais eu de rivalité masculine, du genre  » regarde comme je la baise mieux que toi ». Ni mon mari, ni moi, n’avons eu ce sentiment une seule fois. C’est plutôt, comme je voudrais la rendre heureuse, belle à voir…

Il y a également les mots crus, ceux qui, dis hors contexte, paraissent si macho ou hors respect. Pourtant dans l’exaltation du sexe ils deviennent excitants flatteurs et jouissifs. « Ta femme est bonne » « ouvre toi je te veux » « regarde comme elle va jouir » « quelle bonne baiseuse » « quel cul ». Les silences élogieux, les mains crispées dans ma chair, les bouches sur ma peau frissonnante…Les lèvres ouvertes, muscles tendus, sexes envieux.

Deux hommes pour une femme apportent la garantie de plaisirs renouvelés, d’orgasmes multipliés.
J’ai une multitude de violents orgasmes, comme jamais je n’avais vécu, au cours de ma vie. Mon mari a su me donner à ces plaisirs…je m’y épanouie.

Voici le genre d’annonce qu’il publie :
« Je cherche gentleman entre 31 et 45 ans pour donner du plaisir à ma princesse. Il sera attentif respectueux et à l’écoute pour que nous profitions de la beauté de son visage dans la jouissance. Il saura être patient pour prodiguer longtemps et souvent la satisfaction. Il accepte par avance toute interruption du jeu. Il joint évidemment quelques photos. »

Les réponses sont nombreuses, de la part de « morts de faim », malades en tous genres, d’hommes qui cherchent le partage du plaisir avant tout. C’est-à-dire, en bon humain, moi d’abord. De quelques pervers également « tu vas voir ta salope comme elle va te tromper avec moi » ou les sûr d’eux « elle va jouir comme jamais avant » et même « je vais te cocufier » ….enfin tout ce qui représente notre attente…. (Sourire).
Ils reste rapidement quelques messages qui retiennent son attention, il dialogue et échange. Ensuite je participe au tchat jusqu’au choix final ou encore il rencontre le future invité sans moi, pour les jeux en aveugle….Lorsque je suggère un invité la suite est identique.

Déjà à ce moment nous sommes dans l’excitation du désir et du flirt.

Voici le texte d’un email reçu récemment :
Intrigué par les couples amateurs de trio j’ai lu les annonces les récits, regardé les images.
Je ne comprenais pas trop le sens de ce fantasme. Bien sûr j’imaginais l’intérêt pour la dame et me demandais comment un compagnon pouvait vivre cela. Je me posais aussi la question de ma propre position dans cette histoire. Comment pouvoir faire l’amour à une femme devant son mari ? Est-elle disponible ou contrainte sous une forme ou une autre ? Contrainte de faire plaisir, céder aux demandes de son homme ou réelle envie de deux hommes ? Mon rêve d’être avec deux femmes m’a aidé à comprendre. Je savais que j’aurais plus de possibilités sans doute de vivre cette expérience que la seconde. Il y a finalement pas mal d’annonce de maris ou de couples. Beaucoup de fausses annonces évidemment et quelques sincères. Finalement je suis entré en contact avec Muriel un peu dans le doute. Au fur et à mesure de nos dials je l’ai crue et découverte. Physiquement par les photos je savais tout. Très attirante, sa personnalité me donnait chaque fois un peu plus envie de poursuivre. Finalement j’ai tchaté avec le couple puis avec JF peu avant un de leur voyage en France. Je comprenais le sens de leur fantasme. Attiré par la plastique de Muriel je me suis rendu à leur rendez vous café. La suite est un des épisodes du journal que je suis toujours heureux et fier quelque part de lire et relire. Non seulement Muriel est délicieuse, pétillante, le couple sympathique, et son don pour l’écriture renvoie aux souvenirs exacts. J’ai renouvelé l’expérience avec plus ou moins de bonheur, la rencontre de votre couple m’a marquée.

Je sais que la véritable audace vient de JF. Je ne saurais accepter d’être draguée comme si j’étais seule, le future partenaire doit intégrer son rôle, séduction raffinée, respecter mon mari, notre couple. Pourtant il doit montrer que je lui plais, par un désir retenu, suspendu. Les gestes doivent être discrets comme ceux des rencontres amicales avec ce je ne sais quoi que chacun ressent : la différence de l’envie.
Rien n’existerait sans les mots de mon mari, c’est lui qui propose. Lui qui ouvre l’espace du plaisir. Point besoin de mots pour répondre, juste quelques gestes qui libèrent petit à petit les désirs de chacun. L’amant effleure ma peau à la demande de mon mari, je les laisse faire, en guise d’accord. La suite, est le chemin des plaisirs.

Je sais que certains amants qui ignoraient nos jeux ont pu me faire l’amour, devant mon mari, uniquement grâce à son comportement, capable de mettre en confiance. Ils avaient envie de moi sans imaginer une rencontre à trois et ont finalement participé à un trio, surpris, à posteriori.

L’attirance? Evidemment cela est nécessaire c’est le point initiale de toute envie de rencontre. Il faut une attirance du futur amant pour moi et de moi pour lui.

L’intensité, le niveau de plaisir?
Il existe des nuances, des degrés. D’abord parce que le degré d’attirance varie d’un homme à un autre, l’attirance plus ou moins partagée qui fait qu’ensuite l’envie devient plus prégnante. Le contact physique d’une peau, d’un toucher, d’un parfum, et oui, aussi d’un sexe qui donne plus envie de donner. Mes réactions sont différentes d’un amant à l’autre et mes jouissances plus ou moins intenses. Je dois avouer que certains m’ont emmenée aux confins extrêmes du plaisir et des extases et que c’est lors de notre jeu à deux couples que je suis restée la moins sensible. L’attirance, l’envie réciproque sont l’une des clés, à quoi s’ajoute, la manière d’être, le comportement, et, il faut bien le dire, l’endurance de l’amant. Voilà qui mène vers des étoiles différentes d’intensité. Mon attrait pour la beauté charmeuse de Gabriel, la correspondance exacte de Désiré à mon fantasme, son endurance, ses mains, son sexe, voilà la raison de mes larmes d’extase. Lors de nos jeux où trois hommes me réjouissent parfois sans les connaître, je vibre plus sous le sexe, les mains, la vigueur de l’un, toujours le même. Cependant il est arrivé dans la fougue des plaisirs que je ne sache plus qui me donne et m’emporte, avec qui je partage un coït, un autre niveau d’intensité encore! Celle de la folie impérieuse, celle du sexe sans borne.

Quelques mots maintenant, du ressenti de mon mari, sa manière à lui de vivre nos émois, et ma complicité pour l’écriture :

« Avec Désiré je l’ai vue prendre cette queue en main pour mieux l’introduire. Les mains noires pétrissent ses fesses alors qu’elle agite ses seins au dessus du visage qui profite.
Frénésie des à coups, frénésie des plaisirs, cris et crispations. Elle est belle. Il la baise avec entrain, elle se regarde profiter dans le miroir et me sourit. Ils baisent, ils aiment, se sourient et continuent plus fort, plus loin. En levrette, il la défonce, la bourre, il pétrit ses fesses, ses cuisses, ses seins…embrasse lèche son sexe et y retourne, elle l’implore doigts écartés, sexe ouvert. Couché, tendu sur elle, dur, il va la prendre, elle le veut, rien ne les arrête, ils se veulent, frénésie encore, déchaînement du plaisir, cris, souffles. Elle me regarde, ses yeux me disent “je suis à toi”.
Il se retient, sort pour attendre et sa queue pénètre à peine pour durer encore. Je vois le gland à l’entrée…elle veut encore et demande “viens au fond…viens”, le lit est défait, elle veut encore, il maîtrise toujours et donne. Les corps en rythme, il demande “tu veux encore” “…ouiii!”En un cri, “tu aimes, tu jouis? “…”oui encore.” Visage rouge, grimaçant, elle est belle, défaite, offerte. Cette fois il veut, il la veut, il va la prendre, il la possède. C’est fait, ils jouissent…le sperme gicle en elle…..
Quand il se retire je vois une traînée blanche sortir du sexe de ma femme, elle a été remplie, baisée, bien baisée. Épanouie, assouvie.
Il me regarde comme pour savoir si je suis content.
Elle me regarde, me sourit, ses yeux me remercient…cuisses écartées, elle regarde sa chatte brillante puis me sourit comme pour dire “je devrais avoir honte et pourtant j’aime”. Le sperme s’écoule….j’embrasse sa bouche, nos langues se mélangent. Elle me veut, je rentre….vagin dilaté, sans résistance, je coulisse dans les liquides de ses plaisirs …elle se resserre ondule, bave et me veut autant que j’ai envie…rapidement en bête nous jouissons à l’unissons, je me vide et la comble à mon tour….
Epanouie par deux hommes…
Unis, enlacés, nous restons…

Audaces croisées.
J’ajoute à ces pages, en guise d’exemple, les circonstances, les opportunités, les tentations qui sans la barrière des tabous mènent à un jeu coquin. Rien de coquin n’était prévu ce jour là, il a suffit d’un regard.

Ce dimanche 18 décembre au cours d’une belle fête organisée par mon mari, un groupe de danseurs folkloriques anime le spectacle. Dès les premiers regards échangés je sais que je plais à Laureano et que son charme me trouble. Nous danserons souvent un peu éloignés, puis mains en mains, puis corps collés. Il me félicite, me sourit, souhaite devenir mon professeur, me précise les dates et lieux de ses prochaines présentations ainsi que les horaires des répétitions…au cas où….Jeux plaisants du charme. On ressent l’un et l’autre le plaisir de se côtoyer. On se retrouve souvent l’un près de l’autre, hasard des circonstances voulues. Il parle, sourit et me fait danser. Il me complimente et nous dansons encore. Mon mari me fait malicieusement remarquer nos rapprochements fréquents…
Au matin suivant, au creux du lit, JF me dit « je vais demander à Laureano de passer jeudi pour qu’il te donne une première leçon de chacarera, tu veux ? Je pense qu’il sera moins timide en mon absence et j’aimerais te voir oser avec lui, vous découvrir discrètement… » Baisers et amour suivent ses mots.

Sans rien laisser paraître je suis excitée par cette idée, et jeudi se fait attendre.

Je reçois mon jeune professeur en jupe mi-longue, transparente, chemisier flou, dessous de coton.

J’ai placé le cd de musique dans le lecteur de mon ordinateur et nous entamons déjà nos premières passes, à peine si les mains se frôlent. Autre danse, qui nécessite le rapprochement des danseurs, les mains de mon cavalier effleurent puis font tourner mes hanches. On reprend, on corrige, on sourit. Ses mains restent posées sur moi ou dans les miennes pour écouter ses explications. Puis on reprend encore, encore un peu. Un verre pour souffler et sourire. Il me complimente sur ma grâce, ma souplesse, ma ligne, sourire toujours. On reprend le cours. Ses mains parcourent mes reins, me courbent, me mènent, m’attirent, m’éloignent, m’attirent surtout…Souffler un peu le temps de changer le cd, Laureano s’en charge. En fond d’écran l’élève dénudée.
« Quelle jolie photo ! » Il ose et je baisse les yeux. « Non ne rougis pas tu es très belle » La timidité s’évanouit. Son regard a changé, ses mains plus fermes, son sourire plus homme. La danse sensuelle, sans aucun doute, les mains descendent sur le bas des reins passent d’une épaule à l’autre sans s’éloigner du chemisier, elles effleurent ma poitrine. Il doit à nouveau retrouver une autre piste sur le cd. Cette fois, bien volontairement, il affiche le fond d’écran qu’il laisse apparent et ne quitte plus des yeux. Nous dansons maintenant autre chose que le folklore, collée à mon professeur, il détaille ma silhouette de ses mains, il regarde l’écran et commente de ses gestes la rondeur des fesses, le galbe de la poitrine, la pointe d’un sein.
« Ton mari rentre tard ? » le garnement est bien téméraire. Je le fais patienter un peu en changeant la musique et fais disparaitre la photo excitante. Il ne sera pas long pour à nouveau modifier la piste et révéler encore l’image qui le trouble. Je le laisse me séduire et ses mains s’enhardissent.
Il est charmeur, sa jeunesse me grise, son désir me comble déjà.
Je sais l’imagination de mon mari, sa certitude de ce qui va suivre.
Laureano tend mes mains y dépose un baiser qu’il décline le long de mes bras jusqu’aux épaules, mon cou, ma nuque, mon oreille, ma joue, nos bouches…
Je l’entraîne sur le lit. « Laisse-moi voir tes seins si beaux », alors que ses doigts dégrafent, parcourent et font dresser mes tétons. Il est doux et caressant impétueux et sensible. Je n’ignore rien de sa virilité qu’il dresse le long de mes cuisses au travers de son pantalon court. Il m’embrasse, m’enveloppe et plonge son visage dans mes seins. Je retiens ses cheveux, sa nuque, sa bouche ouverte sur mon ventre. Je craignais son impétuosité, il se mesure, m’écoute.
Je suis fébrile et réjouie de plaire à sa jeunesse. Qu’il me désire et me flatte, me remplit d’aise. Que mon mari imagine, aiguise mes sens.
Nous ressentons, profitons de nos attirances sensuelles, les peaux frémissent, les sourires croisent les baisers, s’échangent les frissons. Sourire et douceur, frôlements des caresses, les envies se joignent et se mêlent. Le contact des peaux s’amplifie, s’étend, et vibre dans la chair et dans les têtes qui rêvent. Nous profitons un long moment de nos douceurs sensuelles pas encore sexuelles. Baisers et caresses se multiplient, se croisent, se joignent, pudiques presque. Le temps de la nudité se profile, un bras puis l’autre, vogue mon chemisier, je déboutonne sa chemise délicatement, premier contact des bustes, des mains pour voir mes seins en entier dénudés. Baisers et caresses encore, douceurs finesses frissons. L’effeuillage se poursuit dans un calme apparent, je veux l’aider à maîtriser le temps. Je retiens ses mains « caresse-moi de tes yeux », il le fait, …bien, je ressens le contact de son regard qui me dévore. Nue et nu nous restons comme surpris de notre retenue, on observe et détaille chaque instant, chaque souffle, chaque frisson. Volupté incroyable, le désir immense contrôlé.
Mon instinct me souffle que JF soit revenu, je sais qu’il sera discret. Mais je sais qu’il est là et observe peut être…
« Mon mari sait que tu es là, tu le sais bien sûr. Ce que tu ne sais pas c’est qu’il a envie de te voir me faire plaisir, ne soit pas gêné, notre couple vit ainsi ». J’attire Laureano vers moi pour le tranquilliser. « Continue s’il te plait, encore des caresses ». La suite est délectable, nous la dégustons tous. Ce jeune amant saura garder des forces suffisamment longtemps pour me combler avant de nous entrainer vers le paroxysme des plaisirs partagés. A peine surpris et pas intimidé par la présence discrète de mon mari, il m’écoute et comble mes espérances. Assouvis, nous partagerons une coupe avant son départ, même si chacun évolue dans ses rêves éveillés. Surprise d’avoir guidé un jeune amoureux dans son apprentissage du temps et des rythmes. Il m’apprenait les pas et les passes, il a découvert le tempo du corps féminin, au rythme d’un danseur doué.Le voyage, au soir, continue en couple, coquinement exhaussé.

Ce qui suit est la partie intime pour lecteurs avisés de cet après midi d’école.
J’ai écrit par le détail les gestes de Laureano, mes indications, son respect de mes demandes. Je guide et contrôle sa fougue. Je n’ai pas oublié l’impétuosité de son âge, je sais qu’il ne pourra retenir son besoin de jouissance. Je lui dis que je veux le voir jouir pour qu’il puisse ensuite prendre mon temps. Adorable il se laisse conduire, le prof de danse devient élève du plaisir. Alors, allongé sur le dos je le contemple sexe dressé et caresse de mes lèvres son torse et de ma main sa cuisse jusqu’à effleurer boules et membre viril. Son visage est rouge convulsif, sa bandaison extrême. Il grimace et balance son bassin en avant comme pour défoncer le vide. Sa raideur dans la main, je frotte mes tétons jusqu’à sa jouissance qu’il explose en jets violents, bassin relevé, mains à plat sur le drap, raide comme sa queue je contemple son éjaculation et lui dis mon excitation. Sa fougue passe entre mes doigts pour poisser mes seins. « À toi maintenant, pour moi ».
Je prends sa position et lui demande baisers et caresses, je guide son visage et ses doigts. Mon clito pour sa langue, ma vulve pour ses doigts. Il me réjouit, je lui indique le rythme et place ma main pour qu’il voie le plaisir croître. Appliqué il regarde et bande de nouveau. J’ai envie de jouir pour lui, frénétique je me masturbe. Je sais la rougeur de mon visage, les lèvres qui se pincent, mes gémissements, mes sursauts. Je jouis en plaquant sa bouche sur mon sexe alors que mes doigts me fouillent. Il me goûte puis me sourit. Depuis la porte ouverte de la galerie JF dit « continue Laureano, c’est bien, donne encore à Muriel la beauté du plaisir » Je ressens son trouble passager, sa retenue d’un instant. Puis dans l’envie il reprend les douceurs. Cette fois je lui ouvre le chemin de la pénétration que je veux. J’aime sentir en moi le sexe tendu de mon amant. Ce moment excitant du partage des corps. Sa queue est ferme longue et plutôt fine. Il prend le temps de lents mouvements. Il sait son impétuosité, il a compris mon rythme. J’évite de me serrer sur son sexe pour ne pas brusquer sa vigueur. Sa retenue si volontaire est jouissive et délicieuse. Il veut prendre mon temps, ce respect me comble et m’attendrit, et paradoxalement m’entraîne plus rapidement vers le besoin. Alors je m’agite et me serre sur son membre pour qu’il me prenne. J’agrippe ses fesses, ouvre grand les cuisses, relève mon bassin entier. Il se dresse sur ses bras crispés, fermes, tétanisés et il plonge en moi, me transperce de sa queue et de son jus. Je profite, il jouit. J’ouvre les yeux sur son visage d’homme en rut. Jeune amant impétueux. Epanouis nous sommes…
Un sourire, il se retire et s’allonge contre moi pour de nouveaux baisers dans le cou, un bras traverse ma poitrine, sa main enserre mon sein. Insatiable…Il n’est même pas gêné par la présence de JF qui a suivi nos ébats depuis la porte ouverte et qu’il découvre.
« Est- tu satisfait de ton élève monsieur le prof de danse ? » dit JF avec un sourire dans la voix. Je réponds pour lui : « On a un peu inversé les rôles, il est très attentif, perfectionniste et veux bien faire ce que je lui enseigne… ». J’ajoute « Laureano veux tu encore apprendre un peu du rythme des femmes… ? ». Il reste silencieux, intimidé enfin ?…Pas si sûr, dans un sourire esquissé, il glisse sur moi, embrasse mes seins, ma bouche, son sexe déjà raide sur mes cuisses. Soit, je veux bien prolonger le cours ma foi, et nous repartons délicieusement pour un nouveau voyage vers les plaisirs.
Cette fois je le laisse aux commandes de mon corps, il me ravit et sait me donner dans le tempo. Il caresse de ses doigts, de sa langue et de son sexe tout mon être, tout entier partout. Il fait naitre mes frissons, mes gémissements, mes cris aussi, mes encore, mes oui et mes non…Il est beau, viril, souriant, « aimant » tendre et vigoureux. Il prend l’assurance mesurée, écarte mes jambes, mes cuisses, mes fesses, lisse mon anus et mon sexe, visite de sa langue mes orifices envieux. Il boit mon plaisir, celui qu’il fait naitre et que je lui donne. Il a si bien appris, je suis en confiance, abandonnée il me fait jouir, clito en feu. Il me retourne pour masser mon dos et bientôt mes fesses. Je replie mes jambes pour m’offrir en chienne. Il me prend ainsi. Mains ancrées sur mes hanches, il pilonne, laboure, écrase. Je sens son plaisir son désir. Je veux mon orgasme avec le sien. Retiens toi encore, encore….Explosion implosion simultanée, je crie il râle, instant de plénitude partagée on s’effondre heureux. Accomplie je souris à JF. Il me prendra sous la douche, bientôt.

Nos mots sur l’oreiller : ces jeux entrainent nos dialogues de couple, avant, pour l’excitation de l’inconnu, ensuite pour déguster par le menu, revivre pour le plaisir et vivifier nos libidos coquines. Main sur mon sexe, il veut ressentir mes émotions lorsque j’écoute ses paroles, connaître ma réceptivité, mon envie finalement…
Promenade en barque.
Nous rencontrons Jose, relation de mon mari, depuis quelques mois au cours de diners ou réunions. Pas mal physiquement, discret, regard gris bleu, aucune attitude équivoque, poli. JF me demande il y a quinze jours si je serais tentée de le séduire. Il est vrai que nos jeux évoluent. Je deviens souvent celle qui propose. Il me confie qu’il aime me voir sourire, séduire de toute ma féminité. C’est bien cela qui avait entrainé notre rencontre avec Laureano. Je n’attends plus qu’il m’offre, je vais au devant, en tentatrice joueuse. Il prend également plus de distance avec le jeu, plus spectateur que participant. Libertinage toujours.
Rendez vous est donc pris pour une promenade en barque avec baignade et partie de pêche autour des îles du rio Paraná.
Jose connait bien le fleuve, une sécurité nécessaire quand on connait ses dangers. A 17 h on se retrouve à l’embarcadère, maté et cannes à pêche de rigueur. Jupe courte sur mon maillot, chemisier fluide sur ma poitrine libre. Je me sens légère, frivole, envie de séduire comme si je devais assumer un pari.
On file sur le fleuve, cheveux au vent, corsage plaqué sur le relief de mes seins, je reste de profil, serait-ce volontaire… (Sourire).
On profite du paysage, du vent, sourire aux lèvres, ingénue pour ces messieurs. L’un qui sait mon jeu, l’autre qui s’y laisse docilement conduire.
Jose propose une plage avec ombre, coin de pêche, et eau transparente. On s’installe, couverture, maté, équipement des pêcheurs. Je prends en charge l’étalement des serviettes sous les arbres, un peu a l’écart, sur le sable et juste une petite dune, toute petite mais elle sera douce au repos des corps.
JF nous avise qu’il doit aller, moins d’une heure aller retour, sur l’autre ile ou un contrôle de bêtes l’attend, mais que l’on peut pêcher sans lui. Je comprends bien évidemment l’allusion. Saurais-je séduire dans ce tempo…
Je précise à José que je préfère d’abord me baigner, la pêche attendra. Je range soigneusement ma jupe et me dirige vers l’eau en déboutonnant le chemisier. Je marche vers l’eau, dos à Jose qui peut confirmer ainsi l’absence de soutient gorge lorsque je pose le vêtement sur la plage. Je rentre dans l’eau sans me retourner et m’enfonce lentement.
Agréable cette eau chaude pourtant, mais fraiche au regard des rayons du soleil argentin. Je ressors en dissimulant plus ou moins ma poitrine entre mes bras pour aller m’allonger sur la serviette près de celle de Jose. J’ai attrapé le chemisier au passage et l’entoure sur mon buste avant de m’allonger sur le ventre.
Quelques mots sur la beauté du lieu, le climat et les rayons du soleil dont il faut se protéger. D’ailleurs voilà la crème dont je tente maladroitement de m’enduire sans que ce chemisier ne vole… « Jose pourrais tu me protéger le dos ? » Je n’ai qu’une heure pour gagner mon jeu de séduction !
Première étape déjà, voila Jose qui me touche pour la première fois en huilant mon dos soigneusement. J’ondule discrètement m’étends et me détends. Il n’ose pas les côtés, au bord des seins, mais cependant remonte bien sur la nuque et les épaules et ose descendre jusqu’à la limite du maillot. Il est échancré, les fesses donc, assez découvertes. Je lance : « Que c’est agréable de croiser un aussi gentil masseur dans ce coin désert » Pas de réponse, juste la salive qui s’avale et un besoin de légère toux. « Je peux continuer sur les jambes si tu veux ? » « Ah oui merci, au contraire… » Il commence par les mollets, ira-t-il jusqu’à la limite du maillot ? Cette fois c’est bien au delà des fesses qu’il devrait enduire…Pour éviter toute question ou embarras, je redresse à peine le bassin, en offrande discrète comme une invitation à la protection. Et pour qu’aucun doute ne soit permis : « Il y a des parties du corps plus sensible que d’autres aux rayons, couvre tout bien » Je m’étonne de mon audace et souris par la pensée de mes attitudes. Je ne suis pas farouche, il ne peut se dérober.
Je décide de franchir le pas. S’il accepte, alors tout sera possible, si non…j’aurais simplement perdu. Perdu ? Quoi ? Rien en fait, juste un jeu qui n’aurait pas lieu.
« Tes mains sont agréables pourrais tu continuer sur l’autre côté ? » « Puisque tu le proposes Muriel, c’est avec plaisir bien sur ». Alors, lentement je me retourne en maintenant le chemisier sur ma poitrine. Nous voici face à face et je cherche du regard l’état masculin de mon compagnon de plage. C’est bien un homme ! Il masse de crème les jambes, je ferme les yeux et souffle doucement et sensuellement mon bien être. Ce qui ne doit être fait pour diminuer sa tension. Quand il glisse ses mains sur mon ventre, je frémis et retiens un ah de plaisir. Je retire le chemisier étend les bras, seins offerts. « A la maison je bronze nue, je n’aime pas les marques, cela te ne te gêne pas ? » dis-je dans un sourire sous-entendu. « Tu es très belle Muriel je n’osais l’espérer » Au contact de ses doigts lisses mes tétons se tendent. Je ferme les yeux gonfle la poitrine souffle lentement doucement, frémissante encore.
Je sais le trouble de Jose et les pensées qui l’animent maintenant.
L’heure et JF.
Je plonge dans le vide. « Je te dois un aveu, JF ne doit pas être loin à nous observer. Il aime que je plaise et que je séduise. Nous sommes libertins et pratiquons parfois ces jeux coquins, alors si je te plais, fais moi l’amour là, maintenant, j’en ai envie. » J’ai pris sa main posée sur mon sein, je lis son trouble, son regard me sourit. « Tu me plais, tu me surprends un peu, pas tant que ça, j’avais quelques doutes » « Si vous êtes d’accord tous les deux et qu’il ne me tue pas…. » Sa phrase se termine sur ma bouche…
Avant la nuit, nous n’aurons pas eu le temps de pêcher….le croirez-vous ! Sourire.

A ce moment je ne suis pas certaine de la présence de JF, je n’ai pas entendu le moteur du bateau revenir. Cependant mon désir est né. C’était à l’instant même ou Jose a passé l’huile solaire sur mes fesses. Ses mains discrètes, nos sourires échangés déjà. La complicité crée d’elle-même, mon corps s’est transformé. Souffle différent, chair de poule, frisson et le sexe qui se prépare. Muscles serrés pour qu’il ait envie de moi, j’ai ressenti le changement de sa peau aussi. Moins indifférent, plus distinctement capable de me faire ressentir son désir masculin, nos corps évoluaient en parallèle. Le jeu de la séduction que je m’étais fixé évolue vers celui des plaisirs de la chair. L’audace transformée en envie sincère. Les battements du cœur s’accélèrent malgré mes tentatives vaines à maitriser mes émois. La femme s’estompe sous la femelle. Je papillonne et frémis, moins d’audace, plus d’abandon au contraire. C’est finalement Jose qui me séduit, son calme apparent, sa discrète attention, le respect qu’il montre, même si je devine un peu de son envie. Le respect du couple au travers de ces mots. Nos corps parlent, s’attirent, s’échauffent l’un l’autre. Envie de sexe, cela est une évidence maintenant.
Pendant ce premier baiser sa main passe sous mon maillot qui descend lentement sur mes jambes que je remonte pour l’aider. Le tissu glisse sur la pointe des pieds. Sa main remonte lentement alors qu’il embrasse mes seins. Chaque jambe, l’une après l’autre, frisson. Je creuse les reins pour tendre ma poitrine à sa bouche délicate. Il me caresse, m’enveloppe, m’embrasse. Je caresse ses cheveux, sa nuque et maintiens son visage sur mon sein.
Qu’il ne descende pas de suite sur mon ventre. Il prend mon temps.
Il dessine ma poitrine, palpe délicatement, embrasse du bout des lèvres mes tétons dressés. Je glisse ma main sous l’élastique de son maillot, qu’il glisse plus bas. Son corps nu contre le mien, je sais sa masculinité tendue érigée, le long de ma cuisse. Caresses et baisers encore jusqu’au ventre. Puis, c’est moi, qui imperceptiblement dirige son visage vers mon pubis lisse. Il patiente encore avant de poser ses lèvres sur mon sexe humide. Je le laisse me donner les plaisirs infinis de sa langue, de sa bouche, de ses doigts qui fouillent glissent réjouissent. Je tremble et profite, offerte à mon amant. Seuls sur une ile déserte, mon mari comme voyeur invisible.
Jose se redresse et me contemple avec un large sourire : « que tu es belle, je ne comprends pas la chance qui m’arrive » et il reprend ses baisers sur tout mon corps, me retourne pour parcourir mes cuisses de l‘intérieur et palper mes fesses avec vigueur. Petite fessée même qui me fait glousser de désir. Massage des reins et de la colonne avant de revenir mains fermes sur mon fessier rougis. Il fesse et embrasse, puis empoigne mon sexe trempé, puis le boit. Douceur et volupté. Claques encore et sa langue me fouille alors que je me suis cambrée et relevée, cuisses à peine ouvertes. Douceur à nouveau, baisers dans le cou sous les cheveux qu’il caresse et dont il se couvre le visage. Une main caresse mon fessier en tournant. Son doigt glisse tout le long du sillon, de mon sexe jusqu’au rein et je gémis. Cette fois les doigts me fouillent et je m’ouvre, envie de le sentir. Envie de femelle, qu’il me fouille de tous ses doigts, il comprend et le fait. Il me dilate et j’aime, je souffle et crie. C’est bon. Cette fois je me cambre totalement cuisses ouvertes, sexe offert. Qu’il me défonce ! J’aime. Il se dresse à son tour et enfonce son membre en moi. Cri divin, je le veux. Aller et retour lents qui s’accélèrent. Il passe son doigt mouillé sur mon anus et entre délicieusement. Je suis sienne totalement, sa queue et son doigt dans mon corps tremblant d’excitation. Je sens mes muscles aspirer sa queue dressée. Ses couilles battent mon sexe, nos cuisses sonnent. Je m’affale sur le ventre pour sentir sa queue me remplir sur le devant de mon vagin. Il se dresse et me bourre comme un fou. Le désir au paroxysme ! Je sens sa tension. Je le veux. Il m’enlace m’écrase et va se libérer. Joints liés mêlés attachés, il éjacule ses saccades dans mon orgasme. Je bave hurle, il râle, me mord l’épaule. Spasmes encore pour aspirer ses derniers écoulements, qu’il ne sorte pas, pas de suite… On reprend souffle, sueurs mêlées corps enlacés. Débandé je le laisse m’échapper.
« On se baigne ou on dort ? » « On se baigne » dit-il. Nus nous marchons vers l’eau pour un bain salutaire.
JF nous y rejoins : « alors ce bain ? Vous avez eu chauds ? Muriel se doutais que j’étais là non ? » « Je l’ai dit à Jose, tu vois mon amour comme je suis coquine… » Fut ma réponse souriante et amusée.
Je saute dans ses bras nue et mouillée, une chute nous entraine dans l’eau. Clapotis et éclaboussures vont agiter la plage pour quelques temps encore. JF demande de l’aide à Jose pour ma capture, et c’est ainsi que la baignade se poursuit, à trois.Le vrai chiffre de cet après midi…..brûlante.
Comptez, le compte est bon…..sourire
Lettre à Edwige
Tu sais que j’aime bien mettre en mots mes souvenirs…
Je me demande parfois s’il n’est pas fou…quelle soirée ce fut! JF sait mes préférences, comment il faut faire pour m’emporter…J’ai su, depuis, qu’il avait « conseillé » Pablo en l’invitant…

Je ne sais pour toi, mais moi je suis folle, véritablement en extase absolue lorsque mon mari peut mettre toute sa main en moi…il y a l’avant, tout en degré de plaisir, me sentir remplie progressivement, je coule et implore…jusqu’a l’extase finale, orgasme jamais atteint autrement, larmes et éclairs dans la tête.
Pablo me l’a fait vivre, une première fois par un autre que mon mari.

Comme souvent avec JF nous abordons le sujet de nos jeux sexuels. Alors, au creux du lit, nos désirs s’exacerbent, portés par les souvenirs, les gestes, les rêves à vivre. Amour, complicité, sensualité se conjuguent. Nous parlons de notre prochain séjour en France, désirs et fantasmes coquins. De mots en gestes il lie poignets et chevilles. Délicieux, tendre, câlin, et émoustillant il pose un bandeau sur mes yeux pour notre suite langoureuse. Mais voilà, il se lève et s’éloigne.
Je sais, avant d’entendre.
« J’ai une surprise pour toi ». L’attente n’est pas longue à mon imagination pour tenter de deviner qui va se joindre à nous.

Je suis allongée sur le dos liée et aveugle seulement couverte partiellement par le drap.Je frémi déjà aux jeux qui m’attendent. J’étais sur le chemin d’un câlin de couple voici qu’il m’offre une soirée délire…

Bruit du portail puis de la porte, des chuchotements inaudibles, les pas s’approchent, deux.

« J’ai demandé à un ami masseur de venir te détendre après cette journée à cheval, tes jambes et ton dos en ont besoin non ? » Je souris en moi et surement mon visage s’illumine un peu.
J’entends JF dire : « Ami, si tu veux bien exercer ton art… ». Il prend ma main y dépose un baiser alors que le matelas bouge des nouveaux présents. Ses lèvres remontent mon bras, mon cou jusqu’à ma bouche que j’entrouvre.

« Vas y je t’en prie regarde comme ces jambes sont tendues ».
Les mains de notre invité s’enduisent d’huile que je reconnais au parfum, JF remonte le drap jusqu’ à ma décence. Les mains inconnues massent mes mollets.
Bien sur il ne me dira pas si je connais ou non l’invité masseur, je dois deviner…Le jeu est exquis, d’autant que le massage caresse est agréable et me détend véritablement. Des mollets aux cuisses, puis les pieds délicatement malaxés. Mon mari pose ses lèvres sur mes mains ou sur ma bouche alors que mon masseur expert, dénoue en douceur mes articulations et tendons maintenant sans résistance.

Le drap fini par s’évanouir, les caresses deviennent légères, superficielles, me font frémir. Chair de poule et tétons tendus sur mes seins durs. Les mains me survolent plus qu’elles ne massent et se font caresses. Massages oubliés pour donner place à la sensualité. Effleurement de tout mon corps, dessin de chaque parcelle de peau, du bout des doigts du bout des lèvres. JF continue ses baisers. Mes seins se gonflent au rythme de mes souffles profonds, mon ventre se creuse quand la main inconnue le dessine. Les doigts glissent le long de mes aines je sens le regard qui parcourt mon sexe perlé. Je frémis encore du désir naissant, entre douceur et désir de vigueur.
Longtemps les deux hommes me gardent dans cette pression délicieuse, délictueuse aussi.

Bien sur la nuit sera longue, en gentlemen experts dédiés à mon plaisir, je serais anéantie, figée par les liens, réduite aux gémissements, aux cris de feu, aux tensions de la peau, aux ondulations du bassin, aux tensions des muscles, aux spasmes indécents, aux abandons lascifs. Fouillée, emplie de sa main, je vais pleurer mes larmes d’extase, crier mon orgasme fabuleux, tremper le lit de mes plaisirs intenses.

Je suis finalement « libérée » et reconnais mon amant, masseur d’un soir et amant encore, Pablo.
J’ai, après quelques bulles, l’occasion de mieux participer aux ébats et ainsi montrer à ces messieurs la sensualité retenue que je peux maintenant totalement partager, ils ne se plaindront pas, quitte même a reprendre un peu de chaque plat…jusqu’au matin sommeil….Bises a Pablo. Merci mon amour.

Voilà la chance qui m’échoit, un mari qui ose. Comment fait-il, comment peut-il. Je ne sais. Il m’offre les plaisirs dont nous sommes beaucoup à rêver sans jamais les vivre. Il m’aime, s’excite de mes envies et de celles de mon amant pour mon corps. Ma jalousie m’empêche la réciproque et pourtant je m’épanouie dans ces moments. Je sais que les plaisirs du sexe n’atteignent en rien mon amour et en même temps je donne toutes mes sensations à l’amant. Abandonnée j’offre mon envie d’être prise, séduite et assouvie. Je vibre de le faire sous le regard de mon mari dont je sens l’amour et le désir. Troublée toujours, épanouie par les étoiles qui explosent mes orgasmes. Quand les corps ne peuvent plus que l’épuisement m’emporte il me reste encore mon besoin de lui, le sentir en moi, vivre son désir tendu dans mon corps dilaté, m’unir à lui enlacés, pénétrée être sienne.
L’audace du trio par JF
Je veux dire à tous les hommes qui font semblant de vouloir offrir un amant à leur partenaire, qu’il faut en avoir l’audace. Tous se plaignent du manque d’enthousiasme de la dame voir de son refus de faire, de vivre…Bien sûr ! Quelle femme pourrait dire, même si elle en meurt d’envie, prend moi avec un amant, je rêve de deux hommes, sauf une nympho un peu inconsciente. Celles qui ont ce fantasme (évidement ce n’est pas une généralité) ne vont pas l’avouer et mieux encore le quémander…en revanche, c’est au partenaire de s’en rendre compte, de le ressentir, puis d’oser l’offrir si il est sûr de pouvoir le vivre…

Voici donc comment mon mari nous a fait vivre notre fantasme.
Car là se pose les questions : amour et jalousie, instinct de propriété et don à l’autre. Nous savons tous qu’une femme peut jouir plus que nous, pour autant, entre dire et faire …il y a la réalité. Voir, entendre, sentir, sa femme vibrer dans les bras d’un autre, voir son corps s’offrir, attirer, saisir un autre sexe que le sien, voir ses sécrétions, respirer ses parfums d’amour induits d’un autre homme, croiser ses regards perdus du plaisir reçu de l’autre, la subir dans l’orgasme de son amant qui gicle en elle et elle qui l’absorbe, le retient…Qui ?…moi pour Elle…
Après quinze ans environ de vie de couple, la routine peut être ou autre chose, en tous cas j’ai eu ce fantasme de la voir dans le plaisir d’un autre. Pas original, je sais. J’ai pris l’appareil photo et ai commencé de shooter. On s’amusait des poses et des tenues qui sont devenues sexy puis plus osées, plus équivoques plus dénudées. Publication des premières sans en parler mais j’ai lu les commentaires à haute voix.
Son sourire exprimait sa satisfaction de plaire et les publications ont continué avec toutes les photos jusqu’aux plus indécentes…Alors la caméra a tourné sans en parler mais avec son œil bleu qui ne pouvait être ignoré. Puis vint le moment de laisser la camera en direct, de lire puis d’écouter les commentaires. J’ai entamé des dialogues avec certains voyeurs. Les dialogues se sont parfois poursuivi a trois, jusqu’aux jeux virtuels. Un jour j’ai proposé à Pierre de venir nous rendre visite… Gageure et crainte qu’il accepte mais envie tout de même. Malgré la distance il a accepté alors que j’avais bien précisé qu’il n’était pas question d’autre chose que de partager un verre.
Elle m’a dit « t’es fou » mais chaque soir nous évoquions cette prochaine visite où bien sur il n’était question que de quelques bulles.
Le jour J après les premières minutes chacun sur sa réserve, j’ai fini par oser inviter ma femme à danser, je savais que j’allais continuer mon audace. Cœur battant, sueur aux mains j’ai défait un et deux boutons du chemisier puis je m’entends encore dire « Pierre veux tu m’aider à défaire ces autres boutons » en retournant ma femme et me plaçant dans son dos. La suite fut notre premier trio.
Je n’ai ressenti aucune jalousie mais au contraire l’excitation que j’attendais. Comblé par sa beauté toute en sensualité.
Quand nous nous sommes retrouvés nus Pierre et moi aux côtés de la future princesse, il y eut une sorte de trouble. Plus d’érection et la salive qui abonde le trouble, l’un et l’autre en panne. La belle de ses doigts délicats sans un mot a pris soin de nos virilités qui ont repris forme pour la suite du jeu.
Nous avons vécu notre premier trio hhf, comme on dit…Pas le dernier.
Perverse…Yonne, juin 2012…
Comment expliquer, décrire l’excitation particulière de séduire, flirter, avec un homme attirant, devant mon mari? Comment définir ces sentiments subtils, qui aiguisent l’appétit sexuel vers l’autre, parce que justement mon mari est consentant, et, plus encore qu’il s’excite de ce jeu? Jouer aux subtilités sensuelles avec un homme alors que j’appartiens de tout cœur à un autre et qu’en même temps je rêve des échanges sensuels qui vont suivre. Parce que je sais que mon corps va se mélanger au corps de cet homme, que je vais tenir son sexe tendu pour moi, que je vais vibrer de son excitation, qu’il va jouir de moi, que je vais le conduire vers ses extases, qu’il me fera vivre les miennes…Une perversité extravagante : jouir de l’un en pensant à l’autre qui attend, qui me veut, qui me voit, m’entend jouir, vibrer de l’extase, de celui auquel il permet de me prendre en jouissant. La soirée débute en envie, en désir de séduire, il veut que je plaise, que j’attire les regards. Il aime être fier de sa femme. Alors je me glisse, sensuelle, dans ces subtilités audacieuses. Femelle, femme, séductrice certaine de ses choix. Je veux plaire pour lui, donner envie pour lui, simultanément accepter le choix final. Si l’homme séduit me plait, il me donnera, me prendra, avec l’accord de mon mari. La frustration ne fait pas partie du jeu, tout sera assumé par tous. Après les délicatesses, les finesses, les raffinements des bulles, des mots équivoques, des gestes esquissés, des effleurements, des transparences, des vues dévoilées sur une pointe de sein, un haut de cuisse intouchable encore. Un brin de langue qui mouille les lèvres rouges, sur un sourire aux yeux baissés, une épaule dénudée qui se recouvre, une main qui s’attarde sur une autre, chaude et moite. La salive déjà abondante qui oblige la respiration profonde, souffle aux visages qui se rapprochent. Rires pour suspendre le temps. Il faudra le mot, celui qui fera basculer vers l’audace. Le moment venu, le bon moment, celui que l’on attend, que seul mon mari peut décider et déclencher. « Que diriez-vous de prendre une dernière coupe sur la terrasse de notre chambre ? ». A ce moment chacun comprend, anticipe les sensualités à venir, jubile des plaisirs à vivre…Mes extases suivront, je les partage sans retenue, en abandon total complet, jusqu’aux assouvissements des hommes qui me comblent en délires étourdissants, flashs, étoiles, larmes, cris, mots incongrus, chaleurs et moiteurs répandues, parfums honteux, images obscènes, orgasmes pervers. Etre réjouie par deux hommes ensemble ou l’un après l’autre et recommencer…multiplier les plaisirs jusqu’a l’épuisement.
Une soirée exquise…Nous avons prévu un diner chez…en bourguignons raffinés. Nous y avions nos habitudes et c’est un luxe d’y revenir, ce soir en bonne compagnie. JF a convié Antoine et Julien. J’ai discuté avec ce dernier sur internet et donc il sait nos jeux, beaucoup de moi, en mots, en images et en émotions. Discussions coquines, parfois même presque au-delà du sensuel. Antoine est l’un de ses amis, élégant, ténébreux, charmeur discret au regard enjôleur. J’ai choisi une tenue élégante raffinée et ô combien perverse : transparences, échancrures, tout pour deviner et espérer et pourtant invisible. Cuisses découvertes si la jupe remonte involontairement au delà des dimup, poitrine à peine dissimulée par un soutien gorge indécent entre décolleté et dentelle. Bijoux qui attirent le regard pour masquer la peau nue, parfum qui retient les effluves de la chair, voix suave qui enveloppe les mots soyeux et ambigus, sourires pudiques en contraste. Les serveurs ne s’y trompent pas, les plus jeunes rougissent en avalant le trop plein de salive. Je jubile en croisant les regards de JF qui adore me voir ainsi séductrice, féminine, sensuelle. Un vrai jeu de princesse que j’adore. Séduire en retenue, paraitre sans promettre, suggérer sans garantir, faire naître l’imagination, puis le désir jusqu’à l’envie. Multiplier les allusions ambigües qui laissent croire et pourtant…Avancer vers le possible, revenir vers le strict réel, espérer sans certitude, vouloir et pourtant…attendre encore. Une coupe au salon avant de dormir ou, ou…rien n’est certain. Je n’ai plus de doute sur ma séduction je sais, je sens, le désir des hommes, leur envie masculine de jouer, les sens, les débordements des gestes et des corps. Ils bandent et j’en vibre intérieurement. J’ai envie tout autant, envie fébrile d’être reine perverse et comblée. J’attends que JF ose, qu’il ose, oui qu’il ose ! …Il le fait finalement « voulez vous voir l’Yonne depuis le balcon de notre chambre, avec cette nuit étoilée c’est une merveille. ». Quatre dans l’ascenseur vers les cieux…Les bulles accompagnent nos extravagantes indécences jusqu’au matin. Femme en tous sens, par tous, mon corps exulte. Les hommes excellent, me donnent encore et de toutes manières, de toutes pénétrations même les plus délirantes. Douceurs, vigueurs, perversité même ! Je me livre, ils me prennent, me veulent, me donnent encore et encore.Répits, douceurs et vigueurs encore. Engluée par les plaisirs mélangés. Repue? Pas encore…Sans retenue ni honte je plonge dans le stupre. Je lèche, suce, embrasse, aspire, bois autant que je suis bue et défoncée. Cris et souffles m’emportent et excitent mes amants en rut. Orgie des plaisirs inouïs qui se multiplient l’un après l’autre. Femme assouvie par trois mâles, épuisée, anéantie, fière et comblée. Oui, ils ont tout osé, oui j’ai tout voulu, tout ! Les mots crus, les extases encouragent chaque amant dans son envie et ses pulsions. Ils s’excitent de mes orgasmes et m’en offrent encore, sans repos. Mari et amants en moi, je jubile de mon pouvoir, leur sève me couvre et me remplit. Le délire se lit sur les visages rougis, les mains crispées sur tout mon corps, peau empoignée, caressée, seins empalmés, fesses fessées, cuisses ouvertes, sexe visité, fouillé, léché ou pilonné. Mes cheveux coulent sur le visage de l’un, une mèche retenue par la main ferme de l’autre, et mon corps qui ondule, accompagne, aspire en mouvement conjoint, en rythme fougueux. Transmission des désirs, partage des envies, les corps unis et liés se trémoussent de plaisirs violents. Mes « oui, encooore, que c’est bon ! » encouragent et multiplient l’excitation des hommes et la mienne de les voir ainsi. Chacun se nourrit de l’excitation et du désir des autres, sans limite, sans retenue aucune.
Perverse ? Alors que les hommes rêveurs regardent le paysage de la nuit, « Crois-tu que ces messieurs me montreraient le septième ciel ? »Plus tard, je jubile sous le regard de mon mari qui vit mes plaisirs et mes dons aux amants. « Dis leur qu’ils me baisent encore, bien, bien au fond » Il le dit et j’ajoute « j’aime leurs queues en moi, c’est bon ! ». Ou bien encore, assouvie, mon amant à peine sorti, je montre à mon mari ma fente ouverte brillante dilatée d’où s’écoule le sperme blanc encore chaud. Ou même, à califourchon sur la queue de Julien, Antoine vient d’éjaculer son plaisir sur ma bouche et mes seins, je demande à JF « peux-tu m’essuyer s’il te plait ? » en lui tendant un pan du drap alors que je continue mes mouvements sur le sexe tendu en moi. Perverse encore, en sortant de la douche avec JF, dans un sourire fripon : « on a été un peu long…? J’aime mon mari, savez vous…»

Carl
Nouvel épisode de plaisirs…Buenos Aires, un diner exquis, dans une ambiance de piano jazz, mon mari tendre, un futur amant gentleman. Ils me complimentent, me sourient, m’adressent des visages enjôleurs, auxquels je réponds en malice. On danse, avec l’un, avec l’autre, « Il te plait je crois ? » « Ton mari est adorable, tu es divine », je survole le parquet dans leurs bras. Les bulles aident ma jupe dans ses envolées, l’échancrure et le décolleté de mon chemisier aiguisent les regards des hommes présents, des serveurs et les regards grinçants de quelques femmes. Une ambiance de flirt délicieux. Au bar avant d’aller dormir, (dormirons-nous ?) on parle librement, élégamment de plaisirs sensuels, de féminité et de vigueurs masculines. Les corps s’échauffent des mots. Déjà quelques gestes prolongés sur le bras, les épaules et même un genou, une cuisse peut être…
JF m’a présenté Carl comme une relation professionnel, mais je n’en crois rien. Je saurai, le matin venu.
« Il se fait tard on pourrait peut être prendre un dernier verre dans notre chambre ? » propose JF. Je me dirige vers l’ascenseur suivie de mes chevaliers, mon acceptation en guise d’accord explicite.

« Mets toi à l’aise mon amour, Carl est un excellent masseur disposé à te relaxer après cette journée en ville ». Je sors de la salle de bain en peignoir satin et m’allonge sur le vaste lit ouvert.
Musique douce, lumière tamisée, flutes sur la table de chevet. Je suis prête à souffrir…
Les deux hommes entreprennent de douces caresses sur tout mon corps dénudé, Carl conseille JF pour les mouvements, leurs mains enduites d’huile parfumée de jasmin. Yeux clos je me laisse aller à la douceur, à l’abandon de mon corps. Je profite des quatre mains douces qui me parcourent totalement. Sans pudeur ni retenue, je n’empêche pas l’ouverture de mes cuisses, mes tétons se tendent sous les baisers. Mes articulations sont déliées par des mains expertes, mes pieds embrassés délicieusement par mon mari dont je croise le regard vers mon sexe maintenant luisant. Carl dessine mes seins, et remonte sous le cou pour descendre sur mes bras, cercles vicieux du désir.

Les hommes se sont dénudés au fur et à mesure de la chaleur ambiante, la raideur des sexes me fait vibrer, je plais, ils me désirent. Le temps ne compte pas, les douceurs m’enveloppent partout. Respiration profonde pour déguster ces caresses. Quatre mains d’hommes gentlemen pour une femme sensuelle. Les bouches parcourent mon corps maintenant, alors que les doigts se font plus pénétrants. Mon sexe s’humidifie intensément des mains qui l’écrasent, ma langue se mélange à celle qui m’embrasse. Bientôt, ce sont les langues qui me fouillent l’une après l’autre, un doigt dévoile mon clito. Je me redresse pour profiter des visages des deux hommes dédiés à mon plaisir. JF me sourit alors que Carl s’affaire entre mes cuisses yeux clos sur mon sexe qu’il boit et lèche. Gémissements, frissons, accompagnent mon sourire.Je veux qu’ils sachent mon plaisir, qu’ils entendent mon corps réagir, ma peau rougir, mon sexe couler. Je veux qu’ils sachent l’un et l’autre mon envie d’encore, témoigner le plaisir qu’ils me procurent, me font vivre. Tremblements, secousses, muscles brusquement tendus, puis relâchés dans un râle, je vis mon plaisir visible évident. Que c’est bon ! Qu’il est délicieux pour une femme que deux hommes s’allient aux plaisirs de la même femelle que je deviens. Deux hommes me désirent, le montrent, s’accordent pour partager mon plaisir.
Outrageusement libérée, mon envie s’accroît au rythme des caresses précises. Indécente, offerte je m’abandonne à eux totalement. Je les veux, je veux être prise. Les vicieux! Ils me font languir et m’entrainent dans des orgasmes répétés, clito submergé. Je m’écroule. J’ai besoin d’air, de souffle…Sans se détacher de moi, les mains se reposent en douceur, m’apaisent. Ils bandent toujours.
Carl me chevauche en douceur, s’enfonce en moi, les yeux fixés sur mes seins tendus. Je tiens la main de JF, la serre, de l’autre je guide le sexe qui pénètre dans le mien.
La suite n’est que folie, ces extases crues et que certains disent vulgaires. J’implore, demande, offre. Carl frappe mes fesses et me défonce, j’implore encore et l’encourage pour qu’il me pilonne. J’aime cette sauvagerie, le montre, le crie. Les deux hommes ont tellement fait monter mon désir que je suis devenue bête accro de sexe. Envie totale absolue, besoin d’être prise, besoin de jets chauds. L’envie totale d’être femelle, besoin d’assouvissement, nécessité que le mâle se lâche, s’assume et soit ce qu’il doit être : conquérant, violent de me vouloir, inconscient de sa force pénétrante. Qu’il s’enfonce, me pénètre, me prenne et jouisse de moi, pour moi…M’emporte ! Je le veux ! Mon corps assume le rythme, ondule sur le sexe tendu en moi, je bave, exulte, offre mes fesses. Mes seins vivent dans leurs mains, pétris délicieusement, rageusement. Tout comme mes hanches, attirées, retenues, fesses claquées pour nos excitations en partage.

Ils jouiront sans me laisser reprendre souffle, l’un après l’autre. Fesses rougies, je jouis, avec l’un, avec l’autre, puis encore, comblée, assouvie, morte de plaisirs fulgurants, le feu du sexe éteint, pour un temps….

Plus tard, nos envies confondues et renaissantes, les deux me prendront. Ensemble, presque simultanément nous jouirons, les sexes mélangés, raides enserrés. Humeurs mélangées, parfum entêtant, cris et râles orgiaques. Oui! Oui ! Je suis une chienne prise et assouvie…Mains agrippées au drap souillé, aux poignets, aux fesses des hommes, rouge, je suis heureuse. J’ouvre mon petit trou à mon mari, Carl encore tendu dans mon vagin dilaté et ruisselant. Sueur entre les seins, je dégouline des spermes éjaculés en moi. Je m’endors dans leurs bras, seins et bouche pour mon mari, fesses et cuisses pour Carl…on ne sait jamais…J’ai fait jouir deux hommes et j’aime ça.

Au matin, c’est la virilité de Carl, dans mes reins, qui me réveille délicatement, sa bouche dans ma nuque, souffle d’envie, je le laisse grandir encore et glisser vers mes lèvres. Qui s’y frotte s’y pique! Il entre délicatement, je glisse en me cambrant vers le ventre de mon mari qui se réveille en se tendant entre mes doigts, délices matinales, ces envies encore à assouvir…Nous assumerons une dernière fois. Je recevrais les jouissances sur mes reins et sur mes lèvres. Délicieux éveil pour une femelle perverse!

Finalement, nous sommes trois à la table du petit déjeuner, sous les regards inquisiteurs des couples d’hier soir…Les cernes de nos yeux ne peuvent que confirmer…Fière, nullement honteuse. Ya-t-il un sourire narquois sur le visage du serveur qui demande : « avez-vous bien dormi Madame, que prendrez vous, thé ou café? ». C’est mon mari qui répondra avec humour : « les deux, jeune homme, c’est ainsi »
Emanuel
Quelques allusions relatives aux plaisirs…
En tout premier lieu la femme possède un organe uniquement dédié aux plaisirs. C’est loin d’être anecdotique…Le simple frottement d’un vêtement, d’un mouvement, nous le rappelle insidieusement. Pour peu que les circonstances s’y prêtent nous voici, souriantes, joyeuses, gaies et plus si notre caractère favorise notre épanouissement.
Sur proposition de JF, nous avons décidé d’assumer ma féminité sans nier notre couple, avec son accord et sa participation, vivre des relations sexuelles épanouies avec d’autres hommes, Lui présent, accepter ses cadeaux.
Ce soir Emanuel me rend visite pour parfaire l’organisation de l’exposition de novembre. Ce garçon me plait, m’attire sexuellement. Mon mari le sait et sait qu’au cours de cette rencontre je souhaite m’assurer qu’Emanuel est un gentleman; au sens que j’attribue à mes amants.
Juste me rendre compte si je ne me trompe pas, qu’il sera un bon amant, capable de partager avec notre couple le désir, que je représente pour lui. Il est des regards qui ne trompent pas, des mots trop forts ou trop peu, de ceux troublés par l’imagination. Je lui plais, et réciproquement. Cela ne suffit pas. Il faut en plus l’envie de s’associer au couple pour le plaisir de la dame, rôle ingrat peut être. Donner sans certitude de recevoir, être l’homme objet au service des plaisirs de la dame.
Il est beau, jeune, stylé, avec juste ce qu’il faut de retenue, et tout de même d’arrogance de la jeunesse dans le regard et parfois le sourire. Me reste à lui faire comprendre qu’il peut me réjouir sous le regard de mon mari.
On parle art, peinture et expériences personnelles, c’est là que tout se joue…
Il me parle de son intérêt pour le nu et de son impossibilité, à ce jour, de trouver un modèle. « Je pose ? Oui. Nue ? Oui, pour la camera de mon mari. Je n’ai jamais osé le faire sous le regard d’un autre. Peut être qui sait, bien demandé… Accepterais-tu ? Demande à mon mari. D’accord » répond-il enfin. Dialogue ô combien érotique à ce moment précis. Je le sens prêt à cette audace et l’atmosphère, en plus des mots, établit une sorte de sensualité naissante. Mon mari est entré dans le jeu de son imaginaire ce qui semble créer un trouble, une excitation supplémentaire…La jeunesse téméraire…
Osera-t-il ? Prochainement la réponse…

L’attente est pétillante. JF me lance un regard coquin, il avait deviné mes intensions, notre soirée sera à la hauteur de l’anticipation…D’autant qu’Emanuel a appelé durant notre diner. Rendez vous sera donc pris pour une séance de pose dont chacun devine maintenant la possible issue …Je sais faire vivre la patience, savourer le temps de l’envie…

J’ai pris la pose, dans mon atelier, JF observe dans l’angle, Emanuel a corrigé la courbe des reins, orienté les épaules, allongé la jambe…Mains douces et fermes, premier frisson. Regard de l’artiste au modèle, un mot au mari : « quelle silhouette ! Je suis subjugué » Traduction en réalité de : « je bande » …
Il pose encore le pinceau pour une rectification de position de hanche, jusqu’au moment où il pose définitivement l’instrument et se préoccupe uniquement du corps du modèle. On a basculé dans l’audace des envies. Caresses, baisers, caresses encore. Il ose, ose bien…longuement, sensuellement. Mon abandon est total. En sensuels échelons, délicates caresses, il fait vibrer ma peau, frissonner mon corps. A chaque mouvement, un brin de plaisir en plus, une excitation croissante! Tour à tour ou simultanément en élans subtils, les pointes de mes seins se dressent, mon clito gonfle, ma peau vibre. Graduellement il aventure ses doigts autour de l’épaule, lente descente sur la ligne des seins, un doux baiser sur la pointe, l’autre main, innocemment, sur le pubis. Puis un doigt glisse subrepticement le long de mes lèvres humides qu’il ouvre délicatement. Gémissement et souffle retenus. Sa bouche ensuite, sur mon ventre. Mes seins en main, il lèche, embrasse mon sexe trempé, il y joint ses doigts qui me fouillent de plus en plus. Vigueur, violence des dents, il suce, mordille, écrase, tant et tant ! Plaisir immense, insatiable, il continue, impétueux, sans répit. Crispée, hurlante, je crie et explose mon orgasme terrible sur son visage. Surpris, presque apeuré, il demande pardon. Dans un sourire et fermant les yeux, je souffle : « trop bon !… » Un sourire complice de mon mari finit de le rassurer. J’ai mouillé le sol d’un jet incongru.
JF nous conduit ailleurs, vers le confort de la chambre pour poursuivre nos découvertes.
Je passe nue devant les deux hommes encore vêtus, témoins de l’intense orgasme que je viens de vivre. Je souris à JF en haussant les sourcils pour lui faire part de ma surprise, presque honteuse de cet abandon. Perversité délicieuse. Je lis, sur le visage d’Emanuel, après la crainte d’avoir fait mal, l’étonnement de la jouissance où il m’a conduite. Les regards suivent mon déplacement vers la chambre, sans me retourner, confiante, j’imagine, les sexes dressés et les coquineries que j’ai envie de vivre.
Assise sur le lit, je défais le pantalon de toile d’Emanuel qui doit terriblement le gêner vu la déformation du tissu sous la taille. Je découvre un corps svelte, musclé, finement délié et entièrement glabre. Je lui souris en regardant son sexe dressé. Il ôte son tee-shirt pendant que je m’empare de son membre à deux mains. Je regarde le gland déjà ouvert et légèrement humide avant d’y poser ma bouche pour lentement sucer. Il caresse mes cheveux, mes doigts glissent en alternance avec mes lèvres. Je regarde malicieusement mon mari dont je sais qu’il adore me voir ainsi prodiguer une fellation à mon amant surpris et excité. Je m’accroche à ses cuisses fermes qu’il balance pour que son sexe coulisse dans ma bouche suceuse. J’entoure, serre, tourne ma langue, mes lèvres, je goûte son plaisir à ma salive mélangé. Ses boulles lisses roulent dans mes paumes, mon pouce délicatement posé juste avant son anus. Lorsque ma bouche s’éloigne un filament translucide de son envie nous unit encore. Perversité délicieuse que ces minutes où je suce la vigueur raide d’un homme sous le regard jouisseur de mon mari. Divine sensation. Le membre se raidit encore et tente de se relever sur le ventre d’Emanuel lorsque mes caresses l’excitent à l’extrême.
Calme d’un instant pour récupérer. Il grimace de se retenir, je jubile. Je croise les regards des deux hommes, alors que je sais ma position impudique : bouche ronde et joues creuses sur le sexe tendu, mouvements alternatifs de la tête, assise sur le bord du lit, cuisses écartées autour des jambes crispées d’Emanuel. Je sais leur excitation de la situation, de l’image à leurs regards malicieux. Ils subissent mon audace en envieux profiteurs. La rougeur de ma peau au dessus des seins et du visage ainsi que la brillance de mon sexe, reflètent mon trouble profond. Situation lubrique d’une femme perverse qui réjouit son amant face à son mari.

Il est temps que je m’allonge pour maintenant profiter pleinement de ce membre dressé et vivant. Je le guide sur mon clito, puis en moi, de nouveau sur mon bouton…mouvement d’extase. Il me pénètre en force délicate, comme en respect, malgré son envie. Il sait, écoute mes sueurs, mes gémissements, mes frissons, mes tremblements, pour me donner a chaque instant le geste qui accroît mon plaisir et mon envie d’encore. Je ne suis plus qu’un sexe, tout mon corps plaisir et envie, haletante, ouverte, offerte, à sa queue que je veux.
Le désir est intense, il dure encore et encore, chaque coulissement, enfoncement qui se succèdent le renforce. Emanuel s’agrippe à mon corps, me serre, m’enlace. Les mouvements sont frénétiques, les sexes se choquent, se projettent l’un dans l’autre, sonores, claquements des cuisses. D’envie il me défonce au plus profond, se contracte tout entier pour moi, son sexe raide lime et bouscule mon vagin, tout son corps tendu pour le mien qui ondule. Je vis son désir à chaque coup de rein, je veux qu’il reste encore, qu’il continue, sentir sa force pour moi, tout son être au bout de son membre rigide. Son pénis, je le sens et le veux dans mon corps ouvert. Etre baisée ainsi que c’est bon ! Avide de mon amant, jouissante sous le regard fou des deux hommes. L’érotisme à son apogée, le corps érogène tout entier.
Nos peaux unies vibrent ensemble le plaisir. Cuisses ouvertes, jambes écartées et relevées, j’ouvre au plus grand mon sexe pour le sien, je contracte les muscles de mon ventre pour qu’il sente mon envie de lui, le plaisir intense qu’il me donne. J’ondule, balance les reins et le cul frénétiquement, j’offre mon sexe, liés, branchés, unis nous sommes. Il tourne en moi, écrase mes lèvres et mon clito de son pubis mouillé par mes liqueurs. Je crie, je hurle et bave, indécente, femelle offerte. Il me donne et je lui montre, lui crie mon plaisir. Non ! Pas maintenant, continue, continue encore…J’agite énergiquement mon clito contre son pubis, je regarde son dard me pénétrer, s’enfoncer et sortir de mon corps en plaisir énorme. Les plaisirs se multiplient jusqu’à l’apogée des désirs. Tous ses muscles sont tendus raides comme sa queue qui va et vient. Femelle enivrée du partage avec mon mari qui me voit jouir d’être prise.
J’ai chaud, la sueur coule entre mes seins, tout comme mes liquides inondent les cuisses d’Emanuel et les miennes. Mes mains s’enfoncent dans ses fesses dures pour le garder au fond de moi. Je veux que mon mari aussi vive mon plaisir brûlant. Je veux que mes gémissements traduisent la folie de mon corps, que les hommes sachent la tension intense, merveilleuse que je leur dois. Mes tremblements incontrôlés excitent l’amant en moi et mon mari voyeur, les souffles traduisent le partage des émotions intenses. Extravagances du sexe, chacun accroit son plaisir du vécu visible des autres. Emanuel gobe mes seins, aux tétons tendus, tout en me pénétrant encore avec ardeur. Il me veut. Mon mari le vit, tout comme Emanuel sait, qu’il le fait pour lui. L’un en moi, l’autre à mes côtés s’excitent et m’excitent.
Dressé au-dessus de moi, la jouissance du coït final approche. La vague monte, au bord de la plénitude, on va jouir, chacun le sait, le veut, rien pour arrêter, être submergée. Je sens son corps se tendre, les cuisses ne bougent plus, il reste rigide, enfoncé, planté, visage grimaçant il va gicler et me prendre. Il râle son éjaculation au creux de mon cou, empoigne et pétrit mes fesses de ses doigts fermes, mon sexe par le sien enfoncé. Je tremble et retient sa queue. Mon vagin se referme, enveloppe le membre tendu, l’aspire le suce même pour le faire jouir. Je glisse ma main entre nos ventres pour empalmer ses couilles, les serrer, les écraser jusqu’ à en extraire les ultimes gouttes de jus chaud. Son doigt dans mon anus, bourrée, remplie, brûlée, je jouis. Les étoiles explosent dans les yeux.
Dernier spasme, liés nous restons sans bouger, l’éternité de l’instant !… Puis, lentement, les corps s’affaissent, se détendent, se relâchent, réunis encore avant qu’il ne m’échappe. Les yeux s’ouvrent sur l’assouvissement. Sourires de satisfaction, le sperme visqueux s’écoule de mon sexe ouvert, l’érection s’amenuise pour s’éteindre.
JF me sourit, rouge, désir au bout des doigts. Assouvie, je veux bien l’être par toi aussi. Viens, entre dans mon corps mou et dilaté. Je sais ton impérieux désir urgent. Yeux clos je masturbe lentement mon clito au dessus de ton sexe qui baigne en moi, je vais partir encore une fois, partir pour toi avec toi, perverse encore, sous le regard impuissant d’Emanuel repu. Nous jouissons en nous embrassant…je m’endors sous toi, mon amour. Etre femme !!
Lettre à un lecteur
Bonjour,
Cela n’a rien d’anodin bien évidemment.
Cependant c’est arrivé, après de nombreux mois de « préparation », une lente évolution. On ne s’est pas réveillé un soir dans cette situation. Il s’est écoulé un an et demi à partir des premières séances de poses. Il n’y avait aucune intention au départ, les audaces sont venues au fur et à mesure, comme si nous explorions nos limites, poussés par l’excitation de nos libidos.
Le moment où tout bascule est bref mais intense : plongeons dans le vide, moiteur, étincelle, souffle en attente…il se produit à chaque rencontre. Cette piqure se ressent à chaque nouveau jeu, stress de l’audace avant l’abandon aux plaisirs. La main étrangère se pose en caresse…

Tout n’a pas forcement d’explication, ni de justification. Nous parlons beaucoup entre nous, notre relation est ainsi. Peu de quant à soi, ouverts transparents, sans fard ni mensonge sur les sujets de la vie de couple, de la vie tout court. Une grande complicité, sincérité qui peut surprendre, couple fusionnel.
Nous ne faisons pas exception aux difficultés de la vie mais les traversons ensemble, toujours en accord. Des accords dans les deux sens qui ne sont pas le reniement de l’un ou l’autre mais bien l’acceptation d’une position commune.
Je ne me suis pas sentie « poussée » vers ces expériences pas plus que je ne les ai sollicitées. Nous nous y sommes entrainés.
Sans renier ma pudeur à parler de nos relations intimes de couple, je peux vous dire qu’elles sont plus variées, plus audacieuses et plus intenses tout comme l’intensité du sentiment amoureux.

Je comprends fort bien que cela ne fasse pas partie de vos fantasmes. Cela ne faisait pas partie des miens jusqu’au jour…Je crois aussi que cela est rare.
Il est de nombreux couples équilibrés et dans le bonheur sans ces perversions coquines.

Cela dit le sexe nous préoccupe tous, hommes et femmes même si nous en parlons moins, ou plutôt différemment. Sourire.
C’est d’ailleurs, et qui surprend peut être, c’est que j’ose des images et des mots que les femmes emploient peu, ce qui ne signifie pas que nous soyons indifférentes. Le sexe s’exprime autrement, sans oublier que la civilisation nous apprend à taire nos plaisirs, nos besoins, nos envies. Je crois sincèrement que nos libidos restent souvent discrètes même si nos ventres brûlent…Le plaisir féminin était interdit et mal sain, il l’est encore pour certaines civilisations. Pourtant le sexe est aussi présent en nous qu’il peut l’être chez vous messieurs…On nous élève à ne pas le montrer…on en parle en cachette…et du coup il se vit pour certaines en tromperies…

Comme je suis femme, je suis aussi contrastée, opposée, contradictoire, sourire…Je peux être une journée, dans une fête de campo, à marquer et castrer les veaux, cheveux en chignon au vent du feu, mains dans le sang, partager le maté avec les gauchos et le lendemain diner dans le raffinement d’une belle table, assister délicieusement à un concert, et la nuit venue encourager un amant à mes plaisirs, vivre sans brides, un brin sauvagement, les envolées du corps…Tout cela aux côtés de mon mari.

Partagez vous en couple des lectures, des films érotiques, des photos coquines? Ce n’est pas de la curiosité, bien sûr, juste de l’intérêt…sourire

Quant à l’exotisme je peux vous assurer que vu d’ici la France leur parait d’un grand exotisme…question de regard…Un perroquet est banal, un corbeau exotique…
Et l’accent français aurait beaucoup de charme me dit-on ….sourire.

Bises argentines
Muriel
Correspondance suite.
Bonjour Bruno,

A propos des premières photos sensuelles, je n’en souhaitais pas la publication, pourtant je me demande si je n’aurais pas eu une pointe de doute s’il ne l’avait fait…contradictions féminines me direz vous…

La suite, les photos du plaisir féminin et tout ce qui suit, nous étions entrés dans un autre domaine dont j’ignorais qu’il correspondait à ma perversité…Passer du fantasme enfoui à une réalité…du temps, des questions, des défis de couple aussi. Chaque fois, une marche de plus avant le saut dans le vide. Pourquoi plonger plutôt que reculer?

L’excitation partagée, je crois. L’émulation réciproque de franchir un interdit, un monde inconnu…Et aussi les excitations en couple, chaque moment d’intimité plus explosif, plus d’envies encore, plus d’audaces…jusqu’à ce que vienne l’envie de tenter la dernière audace, tout, ayant été testé avec l’intensité du plaisir. Le dernier gage, on ose, on fait! Sans l’énoncer, rien d’explicite mais inéluctable. Il organise, ouvre la porte, défait un bouton, propose…je ferme les yeux….L’importance du respect du rythme aussi, huit jours avant c’était trop tôt, huit jours après, trop tard peut être, la lucidité faisant reculer.Une marche à deux, en couple vraiment, vers un nouvel univers.

La découverte de mes « ressources » est venue au fil du temps, et je constate avec ferveur m’épanouir de plus en mieux.
Les jeux que m’offre mon mari peuvent effectivement ne pas avoir beaucoup de contraintes de durée : deux hommes peuvent offrir mieux qu’un seul (là, je plaisante!! rire). Enfin, si je vous dis que c’est une jubilation, vous le savez, n’est ce pas, vous l’avez lu.
L’aspect cérébral est loin d’être anecdotique, tout se croise entre les regards de tous, les imaginations, les transgressions et bien sûr les émotions physiques. L’intensité du plaisir atteint des niveaux ignorés, non pas que les amants soient plus habiles que mon mari, non, cela vient du partage insensé, hors norme, d’émotions en principe intimes.
Je vibre vraiment du désir que je suscite chez les hommes pour mon plaisir, en plein accord avec Mon mari.

Je suis une coquine souriante et amoureuse je vous assure, et notre couple épanoui, ce qui surprend parfois, je sais.
J’ai compris que vous êtes un gentleman, dédié à votre femme chanceuse, elle aussi. Il n’est pas ridicule de refuser le partage, je le refuserais également. Recevoir un cadeau et s’en réjouir pleinement et ouvertement est un partage avec celui qui offre.Le cadeau n’est que le témoin du couple amoureux ce qui n’interdit pas qu’il y trouve plaisir… Je lis aussi que tout de même vous arrivez à exprimer une part de votre intimité, la beauté troublante de votre épouse, envie de le dire, de le faire savoir, parler de ses réactions, exprimer votre ressenti. Une confiance qui me touche. On a besoin d’exprimer ses sensations fortes comme pour confirmer que c ‘est vrai. Je crois que c’est ce qu’ a vécu mon mari en publiant les photos et vous, en m’offrant vos mots…Votre trouble se lit aussi dans l’interruption brutale de vos narrations, confronté à votre pudeur et à votre stupéfaction devant les orgasmes de votre épouse.Tous les hommes n’ont pas cette fascination du plaisir de leur partenaire. Je vis avec l’un d’eux, en croise quelques autres et en lis un…

Perverse…délicieusement
JF avait prévu d’être absent cet après midi, et comme souvent dans ce cas, on reste connectés via MSN, sans rester face à la webcam en permanence bien entendu, chacun s’occupe. En malicieuse, j’ai invité Emanuel à la maison, pour finaliser deux ou trois points de l’exposition, prétextant le manque de véhicule et sans rien mentionner de notre dernière rencontre.
Décidemment ce garçon me plait, physique svelte, élégance naturelle. Il sait séduire d’un regard sans s’imposer, sourire sans certitude. Homme délicat dans ses gestes et ses mots, raffinement inné, il s’affirme en douceur. Il séduit avec sincérité. Bref, il m’attire physiquement, sexuellement.
Sur la table de la chambre, la petite webcam que je règle au mieux vers le lit, au milieu d’un gentil désordre pour qu’elle ne se remarque pas.
Un petit message à mon mari : « regarde bien j’ai une surprise pour toi.. », juste avant l’heure prévue de l’arrivée d’Emanuel.
Ponctuel, il entre, bises sages et mots d’usage. Je parle directement du sujet prévu pour éviter tout dérapage sur l’autre aspect de la dernière rencontre. Je ménage mes effets, sourire.
Au bout du temps nécessaire pour lui donner l’espérance, je quitte la pièce, au prétexte de prendre un pull. Dans la chambre, face à la camera je me déshabille pour mon mari, enfile un kimono et demande : « Emanuel, s’il te plait, pourrais tu m’aider ? » Je n’ai pas la certitude que JF observe et écoute, ma voix a du s’entendre dans son ordi…
La suite vous devinez, Emanuel a mis peu de temps pour faire glisser le kimono satin et défaire jeans et teeshirt.Il n’a évidemment pas remarqué la camera et c’est bien plus naturellement que la première fois qu’il va me faire l’amour…
Je sais que mon mari observe, avec le désir que je lui connais. Je vais être comme il aime : offerte et réactive à mon amant. Je jubile déjà de mon audace et de mon stratagème. Emanuel ignore tout, mon mari voyeur de loin et moi abandonnée, malicieuse.
Emanuel me gratifie de louanges, belle me dit-il, avec douceur il embrasse ma peau, mes seins dont il dit la rondeur douce. Il me trouve sensuelle, désirable et fleur à croquer !…Les mots qui toujours flattent et rendent belle. Mes jambes n’échappent pas aux compliments. Les mots délicats qu’il n’avait osé, il les susurre, les murmure en baisers délicieux. Je fonds sous le plaisir et ma perversité. Je m’abandonne à ses mains partout sur ma peau en frissons. Mon imagination flotte vers mon mari si proche, si inaccessible. Je fais l’amour pour lui, pour la première fois sans lui et pourtant si présent. Excitée aussi, de ressentir le vrai désir non contenu d’Emanuel. Il se livre pour me donner. En homme pour sa maitresse.
Il est doux et attentif : « je te veux encore plus belle ! Tu es divine, femme de rêve… » Je sais que mon mari entend ces mots qui forcément me comblent et me font onduler, d’autant que les caresses les accompagnent. Encore quelques minutes pour profiter de la montée du désir : que les corps s’échauffent des envies réciproques.
J’allonge Emanuel sur le dos, quelques baisers sur son sexe dressé entre mes doigts, dos à lui, face à la caméra je m’empale sur son membre raide. Je souris à mon mari en glissant sur le sexe tendu sous moi, en moi. Je monte et descends lentement pour accroitre mon plaisir et celui de mon amant, ma poitrine aux tétons raides, érigés vers l’œil de la caméra, le regard de mon mari qui me dévore de loin. Je profite, m’excite, m’échauffe et réjouis Emanuel qui maintient fermement mes hanches, mains serrées. Mouvements lents, amples pour que la queue glisse en douceur lascive. Je me penche en avant pour mieux sentir son pieu me pénétrer et envoyer un baiser coquin à mon mari. La caméra me donne envie d’oser. Résister encore, maintenir son désir en limite, avant d’activer la cadence.
Redressée, j’accélère le rythme. Emanuel maintient mon équilibre de ses mains sur mon ventre, sur mes seins, qu’il essaye d’atteindre. Sa queue est raide, toute raide, bien raide en moi, bonne. Mes liqueurs de plaisir coulent sur ses cuisses. Encore, encore un peu de plaisir. Je ne peux plus garder les yeux ouverts. Je gémis, je geins. Saccades accélérées, feu au ventre, je râle bouche ouverte et ondule mon ventre sur le pieu qui m’empale. Je veux encore attendre, encore plus de plaisir. Sans retenue je profite et impose le rythme. Je chevauche mon amant face à mon mari. Je sais qu’il voit les lèvres de mon sexe ouvertes par le sexe bandé d’Emanuel. Il voit les coulissements qui me font vibrer. Il voit le rouge de mes joues, de ma poitrine palpitante. Les mains qui maintiennent mes hanches, cherchent mon clito et enveloppent un sein. Je suis aux mains, au sexe, d’Emanuel pour l’excitation de mon mari. Je sais qu’il voit les plaisirs que je vis et que je lui offre, que je lui dois.Le corps en feu, l’esprit en flammes, perversités délicieuses. Jouir intensément de ces audaces. Amoureuse de l’un, je jouis de l’autre.
Comment exprimer l’intensité totale du plaisir physique, l’envie que j’ai d’Emanuel, mes vibrations de plaisir? Il me donne ce que je lui rends intensément. Son envie, son excitation éclairent sa rage vigoureuse. Nos mouvements liés et lubriques attisent les suivants. Je suis saoule. Il se tend, se raidit, crispé. Empoignée, il me retient, me plaque sur son sexe. Immobiles et figés, perdus nous sommes. Je sens mon ventre, mon sexe, absorber le sien, palpiter sur la queue tendue en moi. Je sais que JF me voit. Visage crispé, paupières closes je vais partir.
Libération.
Il jouit, je pars. Renversée, corps tendu, tétanisée. L’éclair fulgurant me brûle du dedans. Je reçois la semence éjaculée. Il me prend, je tremble inconsciente. Mon plaisir inouï!
Lentement je me redresse face à la caméra, sans voir encore, langue pincée entre les lèvres comme pour déguster. Recroquevillée sur son membre, j’aspire mon amant jusqu’au dernier spasme. Offrir à mon mari le visage du plaisir, de l’émoi comblant, l’intensité sublime de mon orgasme. Je sais que JF comprend, l’arrêt des mouvements, les cuisses d’Emanuel qui se resserrent pour mieux m’enfoncer, sans bouger, ou à peine, pour accompagner chaque vague de son plaisir en moi, tétanisé lui aussi.
Regard à la caméra, je murmure en chevrotant « Je t’aime », cuisses largement ouvertes, indécente, plantée sur le sexe d’Emanuel, j’ajoute : « Tu viens ? »
J’ai envie de lui, besoin de lui.
Je me libère du sexe qui se rétracte, luisant d’une coulée blanche.
Emanuel, surpris, essoufflé, me demande : « que dis tu ? » J’explique en souriant la lumière bleue de la webcam.« Ne t’inquiète pas, prends une douche, tu connais nos jeux ». JF a coupé la caméra et laissé en message : « diabolique tu es ! J’arrive !! »
J’imagine mon mari, sa masturbation, son envie et la vigueur avec laquelle il va me prendre à son retour. Notre amour.
En kimono, je tends un verre à Emanuel « Tu m’en veux de n’avoir rien dit ? » « Heu.., que va dire ton mari ?» En éclat de rire je réponds « Il va me combler, lui aussi !! Il est en route déjà »
Je raccompagne mon amant, une bise et après la douche, je me glisse dans le spa pour la suite que j’attends…perverse et diabolique…de pire en pire…sourire.
Je suis amoureuse heureuse, un brin coquine ?…si peu.

J’ai écrit ces lignes après la fin du deuxième acte bien sûr. Je peux dire, sans dévoiler la vie de couple, que le premier acte constitue un aphrodisiaque extraordinaire pour nos libidos; quel stimulant pour nos ébats fulgurants et sublimes !
Les secrets des hommes.
Le lendemain, une fois dans le spa à mes côtés, JF m’a facilement fait accepter une punition pour mon audace de la veille. « Tu va voir !, tu vas être punie » me dit-il, tout sourire, « une surprise je crois bien » avec un sourire en coin. Dès le lendemain nous sommes allés déposer à la galerie les premières toiles, histoire de bien clarifier la situation. JF à Emanuel : « bonjour, nous nous sommes croisés hier, mais je n’ai rien manqué de ton après midi. » et moi d’ajouter souriante « bon concentrons nous maintenant sur l’expo, fini la rigolade ». Voilà, il sera toujours temps, après, de jouer si l’envie revient.

Quelques jours après, je reçois un appel d’Oscar, un ami que nous avons parfois à diner. On parle des souvenirs des uns et des autres, voyages, musique, du village, enfin rien de sérieux juste de quoi passer d’agréables soirées autour d’une belle bouteille. Je lui propose donc de diner le jeudi suivant sachant que JF sera d’accord.
Ce jeudi là nous dinons dehors, sous la tonnelle, auprès de la parilla (barbecue); le feu pétille, les brochettes grillent et les verres se dégustent gentiment dans la douceur de cette soirée de printemps.
Eberluée je suis, quand j’entends JF dire « bien voilà, c’est l’heure de la punition promise » Oscar sourit, je ressens la complicité des hommes et je suis dans le trouble total. Surprise et gênée, je ne comprends pas. Oscar ne sait rien de nos jeux, jamais ce sujet n’a été abordé, ni même effleuré avec lui. JF a un étrange sourire en me regardant, content de son effet. Je n’arrive pas à imaginer Oscar en amant, et suis totalement troublée et perdue.
JF s’empare de mes poignets qu’il menotte, puis debout, m’attache aux chaînes du hamac…
Sans réaction je me laisse faire.
« Oscar sait tout, je lui ai montré tes photos, il a lu tes récits, même mal traduit …c’est assez émouvant. La punition va être douce, ne crains rien, profite au contraire… »
« Vas y Oscar glisse tes mains sous cette jupe et dévoile ces jolies fesses, voici la cravache. »

Ebahie, prisonnière, impassible. Oscar caresse mes jambes, jusqu’aux fesses, jupe retroussée, il palpe, imprime, claque à peine, caresse encore. Cravache en main il cingle et je gémis. Je tends ma croupe, j’aime cette brulure légère suivie de caresses apaisantes. La cravache glisse entre mes cuisses, j’ondule, me tords pour mieux sentir. Il cingle encore pour que les doigts apaisent, petits cris aigus suivis de gémissements de plaisir. Muscles raides, tendus, j’attends ma bienfaisante punition.
J’accepte cette situation inattendue, je découvre qu’Oscar l’a rêvée. Un trouble excitant m’envahit. Je me dois à son attente.
La jupe tombe à mes pieds, Oscar fait glisser ma culotte au sol et ses doigts remontent entre mes cuisses, glissent sur mes lèvres humides. Claquement sur les fesses encore, caresses et glissements sur ma fente offerte. Bientôt les boutons du chemisier sautent et Oscar s’empare de mes seins à pleine bouche, à pleines mains. Il palpe, embrasse, suce, lèche et étreint. Puis revient sur mes fesses. Il lisse maintenant le jouet que JF lui a tendu.
Mon jouet silicone lubrifié coulisse entre mes cuisses, entrouvre mes lèvres jusqu’à mon petit trou. Je me sens trempée offerte et impudique. Il vibre maintenant sur mon clito, le plaisir devient inouï, celui qui entraine vers l’orgasme. Je me tortille pour mieux m’offrir, me cambre, je voudrais mes mains pour guider, je subis, accrochée bras tendus. J’ondule, me trémousse, m’agite au bord de l’orgasme, si proche, que je veux, que j’attends, et qui ne vient pas. Délire terrible, femelle en transe qui demande, implore, la jouissance. Je bave, crie des mots inaudibles ou vulgaires, larmes aux yeux je supplie. JF détache mes liens. A quatre pattes, au sol, j’attrape mon consolador et me remplis en frictionnant mon clito, Oscar penché sur moi frotte son sexe entre ses doigts sur mon cul obscène. Je jouis, enfin !! Il fallait !
Je me redresse pour aller vers la maison, Oscar essuie sa jouissance dans ses mains.
Après quelques ablutions nous reprenons le cours du repas. Non, pas comme si de rien n’était…les yeux brillants…surpris et fous, sourires entendus. Encore éberluée, je viens d’être fessée, puis de me masturber devant Oscar ! Je serais bien silencieuse jusqu’à son départ…

Plus tard, JF me dira son amitié, sa compassion, pour Oscar. Ils ont parlé souvent, entre hommes, de leur sexualité. C’est ainsi que j’ai appris l’impossibilité pour Oscar de bander depuis une maladie…
Punie ? Non !! Troublée, touchée, émue, aux larmes…Oui. Curieuse impression entre malaise et devoir d’amitié : la certitude qu’il a touché son fantasme.
Soirée de vernissage
Légère sans aucun doute! (sourire)…Soutien gorge? Presque jamais, juste pour des soirées érotiques…Culotte? En jupe, pas souvent, JF aime me savoir libre, alors….
Cette nuit de vernissage n’a pas fait exception, d’humeur coquine et un brin allumeuse, j’avais envie de plaire.

Après quelques bulles, une danse sensuelle, seins arrondis sous le débardeur, galbe dessiné sans ambiguïté, pointes dressées parfaitement. D’abord une jupe transparente : les jambes nues se dessinent dans le contre jour de la lumière : visiblement sans dessous, pas suffisant pour discerner le sexe et les fesses, juste la ligne plus sombre, qui les sépare, la jointure des cuisses aussi. L’imagination fait le reste.
Plus tard un pantalon de toile fine plus évocateur. La croupe est nue, la peau collée au tissu en l’absence évidente de dessous. De face le pubis affleure le tissu.
Je danse, ondule pour moi, sous le regard des hommes et des amants présents. Je souris, incline le visage en fermant les yeux. Je chaloupe encore, cette fois en fixant un des amants avec un sourire complice. Il répond en me déshabillant du regard, je suis convaincue qu’il bande.
L’un et autre, l’espace d’un instant, nous revivons le feu consommé. Je souris, fausse ingénue mais vraie coquine, à JF dont je sais la délicieuse excitation. Lui également revoit le film des ébats passés.
Je me retourne et plonge de nouveau dans la danse.Mon corps en liane se cabre lentement, se redresse ou s’enroule.
Un autre regard, une main tendue à un autre amant pour qu’il se joigne à la danse. Il la saisi et me fait tourner en voltes lentes. Ses bras m’entourent, m’enlacent haut pour enserrer ma poitrine. En relâchant c’est sa main qui frôle mes seins et fait raidir les pointes de plus belle. Je l’abandonne en souriant, frivole ce soir!

Je plonge dans ma danse solitaire. Je me délecte, yeux mi-clos, du regard des hommes, excessive et désirable, inaccessible cette nuit, tous sont troublés…Un jeune chanteur se lève, sans demander il s’empare de mes mains et me conduit dans un rock lent qui lui permet de m’attirer face à lui, nos deux corps en contact. Il me fait tourner et cette fois de dos, ses mains sur mes hanches, je devine son désir tendu, collé à ma croupe. Il me balance et chaloupe en rythme délicieux. Danse sensuelle presque érotique.
Je m’éloigne déjà, en souriant au prochain cavalier. Ce sera Emanuel. Je lui glisse discrètement, « mon mari nous observe, une fois encore.. » et m’éloigne en forme de révérence.
La danse toujours…Féline, sensuelle. Les yeux fermés s’ouvrent en sourire vers les hommes à la ronde, sans les voir. Je suis la peste de certaines femmes, l’audace de certaines autres qui finissent par faire de même. Les hommes, subjugués par nos féminités inaccessibles et pourtant si proches…
Je suis certaine que les couples s’aimeront au matin, le corps disponible aux âmes amoureuses…quelques garçons rêveront ou se souviendront…
L’exception
Je n’ai pas le goût des figures imposées dans les gestes de l’amour, ni dans la vie en générale. Seulement voilà, cette nuit de vernissage a fait naître des images, des envies particulières et lancinantes. Emanuel, attiré par la femme un peu au-delà des limites que je veux préserver et Pablo ce chanteur enjôleur qui croquerait bien l’artiste frivole, la « peintureuse » et danseuse aguicheuse. Je les imaginais, dévoués à mes plaisirs, se stimulant l’un et l’autre, et moi, répartissant les récompenses. La chaleur et l‘humidité des nuits d’été ont eu raison de mon corps jusqu’à ressentir au creux du ventre les émotions des rêves éveillés. Ce ne pouvait passer inaperçu auprès de JF qui me connait si bien. Il a suggéré et mis en musique la soirée qui suit.
Afin qu’Emanuel réduise ses ambitions sur la femme, JF lui a proposé de venir, accompagné de Pablo, pour une soirée intime de musique et de danse sensuelle.
Bougies, torches de feu parfumées, comme seul éclairage, musique sensuelle, encens ici ou là, pour accompagner la soirée torride.
Féminine dans ma robe de coton blanc, entièrement lacée de haut en bas sur le devant, les nœuds se desserrent sur le galbe de la poitrine et s’ouvrent entièrement sur le décolleté. Il en est de même du bas où les nœuds s’élargissent à mi-cuisses. Aucun dessous, on le devine aisément, bras nus évidemment.
Je sais ce que je veux, pour une fois, j’ai des images précises, des gestes ressentis jusqu’à l’émotion véritable. Les garçons sont beaux, je suis disponible. Je leur plais.
La moiteur de la nuit d’été tropicale sensibilise les peaux mates, la musique berce les sensualités, chaloupe les envies. Piña-colada et capirinha désinhibent les audaces. Pablo séduisant ténébreux à chevelure longue et bouclée, Emanuel au charme qui ne se dément pas.
Jeunes et galants ils se glissent délicieusement dans le rôle de gentlemen, chevaliers servants. De mains en mains, d’effleurements, en caresses discrètes, je virevolte et me fais désirer. Les sourires s’échangent, les mains ne se quittent plus, du bout des doigts. Caresses esquissées sur un bras, hanches volontairement prises, seins frôlés, premières sueurs d’envie. La musique porte, la moiteur de l’air enveloppe, le scénario se précise, évolue, porté par les désirs de la chair. Les lèvres brillent de sourire, les regards pétillent de malice coquine.
Je souris à l’un, fais une bise à l’autre. Pas de jaloux, simplement provoquer l’émulation. Regard encore, sur une moue provocatrice, pendant que je danse avec l’un avant de passer aux bras de l’autre. Délice de la femme qui se fait désirer, mutine et perverse. Oseront ils? Oseront ils mon imagination? Oseront ils donner ensemble? Oseront ils me prendre ensemble?
Bien oui je l’ai rêvé, cela ne devrait ni s’imaginer, ni se vivre, et encore moins se dire. JF le sait, je ne l’ai pas caché. Les garçons l’ignorent encore, mais ils vont me prendre ensemble…
Ils m’attirent, j’ai envie de leur désir et de leur sexe en moi, envie de leur fougue, envie de m’abandonner à la furie dévastatrice et brûlante du désir charnel.
Peaux humides de la moiteur ambiante et des désirs naissants, premiers frissons, premiers souffles, premiers gémissements de surprise, premières audaces gestuelles, et l’ambiance s’électrise.
Les lacets de la robe se relâchent sur la peau nue. Les pointes des seins se tendent sous le tissu, révélées par les ombres fugaces des flammes, le rose aux joues trahit le feu qui couve. Ils m’échangent moins et je tourne entre quatre bras, un garçon de chaque côté, délice décuplé. Sensualité à l’identique des gestes et des mains des deux garçons, je ferme les yeux en tournant, souris à JF envouté par la sensualité du trio, et du désir que je représente, par mes audaces et ce qu’il sait de la suite. Mes mains glissent de plus en plus sur les torses, les ventres musclés, et même les fesses fermes. La promiscuité de la danse permet ces gestes involontaires.
Ma sensualité a raison de leur émotion, le désir se tend et s’allonge et ne peut plus se dissimuler. Je les frôle du ventre ou des fesses pour en deviner la vigueur si excitante. Ils bandent et leurs mains se font plus masculines, plus entreprenantes, plus fermes.
Une bise sur la joue, tout proche de la commissure des lèvres, pendant que ma main serre un peu plus fort le bras. D’autres lacets se détendent et ouvrent la robe. Les garçons glissent délicieusement leurs mains sur mes seins, mon ventre, mes reins, et descendent sur les hanches et les cuisses. Tremblements discrets de plaisir et d’envie. Nos tailles presque identiques facilitent les découvertes. Je les tourne dos à moi, à droite Emanuel, à gauche Pablo. Je suis face a JF il ne reste qu’un ruban à la robe, à hauteur du pubis, mes mains glissent sur le torse des hommes, et les aident à se défaire du polo de l’un, de la chemise de l’autre. Puis je glisse mes doigts sous l’élastique du bermuda d’Emanuel qui glisse lentement. De l’autre côté c’est la ceinture du jean de Pablo que je tente de défaire. Quelque temps encore et ils sont nus entièrement, dos à moi.
Mes mains caressent délicatement les longueurs rigides horizontales masculines, sexes raides dans le vide du soir face à mon mari qui observe. Je les invite de face contre moi, pour un baiser sur les torses, puis je m’agenouille lentement une main sur chaque fesse pour …oui, pour goûter, l’un après l’autre, les sexes en désir. Les perles de l’envie naissante s’étirent translucides entre mes lèvres et les glands roses à la fente ouverte. J’adore ce moment de l’excitation masculine, je gère le plaisir, il dépend de moi, de ma langue douce et caressante, de la fermeté et du mouvement de ma main. Ils se raidissent, muscles tendus, fesses dures, quelques gouttes encore. Je n’irais pas plus loin, je veux autre chose…
Le matelas, bain de soleil en mousse dans l’angle du quincho, nous attend. Ils s’y allongent à ma demande, en gardant entre eux un espace pour m’accueillir. Je défais la robe, et me glisse au milieu pour goûter encore les virilités impétueuses. Nus tous les trois pour ce trio d’envie. Un sexe dans chaque mains coulisse sagement avant de recevoir son baiser ou un peu plus. Ma langue longe et suce, mes lèvres goûtent. Je mouille. Oui, une femme qui donne une fellation s’excite du plaisir qu’elle procure et là j’ai deux hommes à réjouir ! Toute cette scène devant mon mari voyeur. Je sais la suite que je veux, mon envie au creux du ventre, au fond du sexe en vérité.
Je m’allonge entre eux, c’est à eux de jouer maintenant. Ils comprennent de suite et ont envie de me toucher, de parcourir mon corps offert. Ils se partagent à merveille, entre mes seins, mon ventre, mes cuisses et mon sexe. Partout en douceur, ils découvrent et redécouvrent. Je frémis et gémis sans retenue, je balance le bassin, creuse les reins, tend ma poitrine. « Encore, oui encore !c’est si bon ». Mon plaisir se voit, s’entend, se ressent, par mes vibrations, par la chaleur et la sueur du corps qui perle entre mes seins. Ils fouillent l’un après l’autre mon sexe trempé, glisse ma mouille tout le long du sillon qui s’ouvre sur mon clito brûlant jusqu’au petit trou. Un doigt s’y dirige, je laisse faire, il pénètre doucement puis glisse vers l’orifice classique. Une idée de la suite…
Ils ont envie de moi, tous deux tendus et attentionnés. Respectueux, ils veulent mon plaisir je le sais, le ressens. Ils sauront que je le vis.
Passive et lascive je déguste les langues qui mangent mon sexe, les doigts envahissants et les excitations sur mon clito qui me font jouir. Cris et tremblements de l’orgasme où je plonge. Un brin de calme, à peine et je m’assois à califourchon sur Emanuel, de la main je dirige son sexe dans le mien. J’ai envie d’être pénétrée, besoin du sexe en moi, besoin de vivre le désir des hommes. Il embrasse mes seins et les caresse, je tends à Pablo le gel posé sur la table basse (hé oui je prévois aussi….). Je tourne mon visage souriant vers lui avec une moue consentante. Il comprend et… ose…Quelques mouvements de jambes et de cuisses pour parfaire les positions, il pénètre doucement en prenant soin de ma réaction. Petite douleur, suivie de l’envie, de l’excitation sans borne.
Je voulais ces deux garçons en moi, ils me baisent et je profite. Hanches fermement tenues Pablo suit mes mouvements sans les amplifier, Emanuel lui, mange mes seins et se jette avec vigueur dans mon vagin. Je bave et cris. Remplie par deux queues raides et vigoureuses, ils sont en moi, à moi, comme joints. Ils s’excitent l’un l’autre du désir qu’ils vivent, leurs sexes juste séparés par la petite paroi de mon corps ouvert et dilaté. Tout comme moi ils vibrent leur désir et celui de l’autre ainsi que le plaisir qu’ils me donnent. Je rythme nos envies, guide nos plaisirs vers la jouissance espérée. Un peu de patience encore, nous vibrons tous de la présence silencieuse de JF, vivons, profitons de nos contacts, de nos sexes incontrôlés. Le basculement, le plongeon approche, je le retiens encore. Ils me baisent si bien !

C’est Pablo qui se jette le premier dans le vide dans un râle profond, il jouit sur mes fesses. Folle de sa jouissance, je me jette sur Emanuel, ventres, sexes, poitrines, écrasés, joints et liés, l’orgasme m’emporte. Il jouit au fond de moi, agrippé à mes fesses, notre coït si intense une fois encore. Je bave et mords son épaule sans contrôle de mon tremblement d’extase…Jouissance extrême qui brûle les entrailles, la tête explose d’étoiles et le corps se vide, s’avachit en douceur. Emanuel reste tendu, fougue et désir de la jeunesse, il peut et veut encore un tit peu…Je ne dis pas non…
Je sais la présence de mon mari, son excitation à voir les gestes, les partages, qu’il veut m’entendre vivre. Quelle jouissance supplémentaire indescriptible et perverse!
Emanuel me retourne, et à peine perceptibles nos ondulations reprennent de l’intérieur, les sexes s’aspirent et vibrent discrètement, corps impassibles, nos sexes liés bougent ensemble en moi, seul les amants savent.Collés, sans mouvement, on ressent et vit la renaissance lente, progressivement son sexe grandit et me remplit davantage, yeux clos nous vibrons de la communion des corps. Puis il se dresse sur ses bras, me regarde et m’entreprend à nouveau. Echange de regards de feu. Le plaisir est là, l’envie d’encore renait, gonfle dans mon sexe dilaté. Regard vers JF pour qu’il sache, partage ce que je vis si près de lui. Emanuel pilonne en râlant, je suis immaîtrisable, secouée de spasmes en tous sens. Il donne, donne et redouble, nos sexes brûlent, écrasés et gonflés, trempés de sperme et d’envie. Avec vigueur et fougue il lime et laboure mon corps offert, cuisses relevées écartées, sexe grand ouvert pour recevoir la puissance de mon amant que j’aspire en moi. Ma tête roule de chaque côté sans contrôle. Sons obscènes, parfums exhalés du plaisir, je ne suis plus, perdue, éperdue, mon extase s’écroule dans sa jouissance. Il se vide dans mon corps repu, visage en transe. La sueur coule entre mes seins quand il s’abat sur moi…Quelques instants d’absence à vivre ensemble le plaisir. Nos sens reviennent progressivement avec le souffle perdu, avachis, encore liés. Sans ressource cette fois, se délier, se séparer en douceur pour ce qui fut notre dernier orgasme commun. Que ce fut bon !! Femelle assouvie, j’ai été prise comme je voulais.

JF m’avouera plus tard qu’il n’a pu se contrôler…Je lui souris et l’on s’aime…

Me crois-tu, lecteur, si je dis que je devine ton émotion… ?
Perverse ? Vous avez dit perverse ?…
Voilà, JF m’a demandé d’écrire et de décrire la rencontre avec un amant dans les minutes qui suivent son départ. Que je lui conte mes sensations. Il ne sera pas présent, il veut que je raconte tout, de mes ressentis, de mes pensées. Il veut vivre mon récit en me faisant l’amour, me prendre dans l’excitation que j’aurais vécue sans lui. Certains correspondants m’ont écrit pour me dire leur excitation à connaitre a posteriori la version de l’épouse prise par son amant.
Une audace encore…et pourquoi pas ?…
Je prends un malin plaisir à traduire ces jeux en mots .

Le choix de l’amant en premier, un nouveau galant ou une connaissance ? Je choisis Pablo, après tout il ne m’a pas prise vraiment (sourire), juste sodomisée un peu…
Ensuite doit il savoir la complicité du couple ? Je ne dirai rien, il sait nos jeux et devinera ou non…

Voici donc le récit que je vous invite à suivre tel que je l’ai lu à mon mari, sauf que j’étais dans ses bras ….sourire.

J’appelle Pablo au prétexte de l’absence de JF pour régler un dysfonctionnement du système audio…peu crédible, mais qu’importe…il arrive sans perdre de temps…Satisfaction personnelle!…Sourire.

Bises respectueuses, il sait se tenir, ce garçon. Bon point. Il va me faire l’amour et je dois me souvenir de tout…
Passons sur la reconnexion de deux fils malencontreusement débranchés et… dansons…

Ses cheveux me font toujours autant d’effet, son regard ténébreux et souriant aussi. Le contact de ses bras me fait fondre. Nous dansons pour vérifier le bon fonctionnement de la musique, d’abord à distance amicale puis de plus en plus sensuellement. Ses bras m’enveloppent, sa peau est douce et discrètement parfumée. Il me plait et il le sait, il a envie de moi et je le sais.
« Ton mari rentre bientôt ? » « Demain soir… » « Quel drôle de couple vous faites…je ne juge pas, c’est juste surprenant, et je t’avoue que tu es une femme extraordinaire ! » « Tu trouves ? Vraiment ? » J’ajoute, enjôleuse et coquine.
« Tu me plais terriblement tu sais… » « Ah oui et cela se traduit comment ? » Dans un sourire accompagné d’une bise, je m’éloigne en tournant.
Je m’assois dans le canapé et d’un geste simple l’invite à me rejoindre. Il s’assied un brin intimidé. Je vais devoir l’aider, le mettre en confiance.
A cette heure tu sais que Pablo est avec moi à la maison, ton imagination va bon train. Je vais faire l’amour sans toi et je dois tout te dire…de tout, me souvenir. Situation nouvelle qui m’excite je dois dire. Actrice et réalisatrice à la fois, amante en vrai, amante pour toi mon complice, pour toi aussi lecteur.
Je parle de tout, de rien : de sa passion pour la musique, de sa guitare… Mes mains se posent négligemment sur ses cuisses, un genou parfois. Ce garçon est beau et sensuel, un côté féminin sans excès. Son sourire me charme, il se libère.
Séductrice comme tu aimes, comme tu l’imagines, sensuelle féminine…(Sourires), inclinaison de visage, regard langoureux. Je pense à toi en le séduisant.
Les souvenirs de l’autre soir effleurent mes pensées. Rapidement les oublier pour éviter le trouble trop perturbant, il m’a sodomisée tout de même… (Sourire)
Je crois qu’il y pense aussi. Un silence…Il passe son bras autour de mes épaules, m’embrasse
Nous roulons sur le canapé. Les corps ont envie, je mouille déjà, j’ai frôlé sa bandaison.
Sais-tu cela ?
Ses boucles effleurent mon cou, mon décolleté, alors que ses lèvres me font frissonner. Sa bouche s’incline sur mon épaule pendant que sa main parcourt les boutons du chemisier entre mes seins. Il est délicat, patient, je frissonne encore et ferme les yeux vers l’abandon. Il fait tomber le tissu derrière les épaules et dégrafe mon soutien-gorge. Je creuse les reins pour tendre et offrir ma poitrine à sa bouche. Ses yeux sont fixés sur mes seins qu’il embrasse et caresse. « J’adore ta poitrine superbe ! » « Tes seins sont si ronds et fermes » Les compliments font toujours plaisir. Il gobe en tendresse les pointes tendues puis sa bouche s’approche de mon ventre. Les mains ne lâchent pas mes seins. Le glissement des boucles de cheveux me fait frémir. Petit gémissement, gloussement de plaisir et d’incitation à continuer.
M’entends-tu ? Devines-tu mon envie de plaisirs ?
Je l’aide pour la jupe et garde ma culotte, dernier rempart de ma pudeur, argument de désir. Toujours les cheveux en douces caresses.
Mes mains sur la peau de son dos pour remonter le tee-shirt et embrasser son torse maintenant nu. Débarrassé de son bermuda, il mélange ses jambes aux miennes, son sexe raide collé à ma cuisse. Nos souffles se renforcent, nos peaux sont plus chaudes. Obnubilé par mes seins, il embrasse caresse, ou caresse et embrasse. L’humidité envahit mon sexe. J’aime sa délicatesse. Il a gagné mon offrande totale, il peut tout.
Tu aimes quand je m’abandonne n’est ce pas ?…
Baisers dans le cou, sur la bouche et sur ma poitrine à nouveau.
Une main parcourt lentement mon ventre, creuse mon nombril et glisse sous l’élastique, fait le tour des hanches, je soulève le bassin et hop la culotte !
Entièrement nue, comme lui, seule mon alliance marque ta présence.
Les étapes de la connivence et de l’intimité sont franchies les unes après les autres sans précipitation, exaltation graduelle. Suivant mes gémissements et mes vibrations, je sens son membre se tendre, se dresser, vivre son désir.
Cela également tu veux le savoir, voir l’envie croissante de mon amant.
Je sens le rouge me monter aux joues jusqu’aux seins, marque de mon envie de luxure, témoin de ma libido effervescente. Je suis une amoureuse du sexe.
Sa bouche continue son chemin toujours accompagnée des boucles qui me frôlent et aiguisent mes ondulations. J’entrouvre les cuisses à ses lèvres. Frissons et petit cris accompagnent sa langue sur mon clito.
Imagines-tu mon visage renversé ?
Il goûte, déguste et répartit mon humidité sur les lèvres de mon sexe qu’il entrouvre. Il suce, boit, avale ce qu’il fait couler de moi. Ses dents sur mon pubis, sa langue titille mon clito.
Tu sais que je ne résiste pas longtemps à ce traitement enivrant.
Pablo l’a compris également. Il insiste accélère et renforce la pression.
Mon bassin suit son rythme effréné. Mes cris accompagnent et encouragent mon amant. Il glisse ses mains sous mes fesses, son visage assiste le balancement du sexe que je lui tends. La folie s’empare de moi. Je m’offre, je m’ouvre, je veux frénétiquement jouir. Mains crispées sur ses bras que je marque. Encore, oui encore, je suis au bord ! Impudique, totalement offerte, abandonnée…
Excité autant que moi ? Que lui ?
Silence, tension, arcboutée, tétanisée, je plonge dans l’orgasme.
Un temps…Une respiration…Il retire son visage, me regarde en posant délicatement la paume de sa main sur mon sexe immobile. Sourires de connivence.
Comment l’as-tu vécu ?
Je glisse vers le tapis, Pablo, collé à mon dos. Sur le coté nous restons, il dessine un sein, je place son sexe tendu entre mes cuisses le long du mien. Je joue avec son gland humide et si raide.
Je pense à ton excitation dans ces moments ou nos regards se croisent.
Je profite, yeux clos, du plaisir physique qui se répand et inonde tout mon corps. Il entre, me pénètre.
Regarde sa queue raide ouvrir mes lèvres et entrer dans mon vagin brillant de mouille.
Mouvements de va et vient du plaisir partagé. Complicité des envies. Toujours sur le côté ses bras m’enlacent et me serrent. Nos corps ondulent en rythme d’abord lent avant la frénésie. Recroquevillée il entre mieux, plus au fond, je subis son ardeur avec envie, plaisir croissant. Il gifle ma fesse gauche puis la broie dans sa main tout en me labourant. Vigueur violente, bonne. Pablo devine, anticipe, écoute, et fait ce qu’il faut pour garder le niveau d’excitation maximum. Je crois qu’il va jouir et m’emporter. Il attend encore, « que c’est bon ! » Jouissif vraiment !!
Je veux que tu me voies, je me redresse pour toi.
Sans délier nos sexes je m’assois sur Pablo, jambe repliées, dos à lui. Je vais monter et descendre. Légèrement penchée en avant pour mieux sentir son membre dans mon ventre, il maintient mon équilibre, je m’appuie sur ses jambes, mes fesses à sa vue, mon petit trou aussi…il y glisse un doigt et j’aime. Je vois ses pieds se raidir quand son sexe se tend à rompre. J’ai l’impression d’anneaux qui coulissent dans mon vagin, il va partir et m’emporter dans sa giclée. Explosion simultanée de nos corps, tension de tous nos muscles, tétanie, folie, partage du néant, mon vagin retient son membre qui gicle, il s’agrippe a moi tout comme je m’enfonce sur son pieu. Rivés, soudés, nous restons le temps de l’extase.
As-tu envie de moi à ce moment ? Je sais que OUI ! Peut être même tu nous accompagnes…
Secondes inconscientes du plaisir inouï, du partage total.
Je me libère du sexe qui vient de me réjouir et de me prendre.Pablo me sourit tendrement.
Ce qu’il ne ferait pas en ta présence…Ce qu’aucun amant n’ose devant toi.
Il m’attire à lui, m’enlace et veut encore me caresser…je me sens bien, je vais profiter. Coquine, je lui souris aussi tout en regardant son sexe humide et encore un peu tendu, je sens que peu suffira à lui rendre sa vigueur. Je m’y emploie délicatement, du bout des doigts.
Entends-tu ses gémissements cette fois ? C’est lui qui implore…
« Tu es gourmande » me lance-t-il en me pénétrant vaillamment.
Cette fois pas de temps à perdre, il y a de la force en nous, de l’urgence. J’entoure son corps de mes cuisses ouvertes, il va et vient brutalement en moi, nos sexes se frappent se cognent se veulent. Heurts, cris, délire, j’ai envie de sauvagerie. « Baise-moi ! Viens au fond au fond encore » mots éructés violement, sauvagement. Frénésie des sexes. Il peut jouir et me prendre. Je râle un « OUI »…Orgasme énorme jusqu’à l’inconscience. Quand j’ouvre les yeux, Pablo est à côté de moi, me regarde comme apeuré de ce que j’ai vécu par lui. Sourire. Ouf, je reviens à la vie.
Tu nous accompagnes à la salle de bain ?
Le souffle encore perturbé, la tête vide, je profite de l’eau douce et chaude. Je me lave seule, pas question de se toucher encore, trop tôt …sourire. Pablo me dit « si ton mari rentrait que dirait-il ? » « À ton avis ? » « Quel couple vous faites!… Si ça se trouve tu vas tout lui raconter » « Possible…Possible aussi qu’il ait envie de moi là devant toi, ça te plairait ? » « Franchement ? Je préfère te faire l’amour… »
On se sèche mutuellement, il est prêt pour encore d’après ce que je vois….Sourire.
Encore il y a, donc, mais cette fois dans la chambre, camera branchée.
Voici la clé du film…On regarde ? Tu lis ? Viens contre moi…

Audacieuse et perverse de plus en plus…plaire à de jeunes hommes n’a rien de désagréable, je vous assure. Amoureuse, comblée et heureuse toujours…
Dernier chapitre mais pas l’ultime…
Après ces dernières audaces, je crois avoir atteint les limites de ma perversité. L’évolution se lit au cours de ces chapitres. Ce sont mes expériences de libertine que je livre. Comment l’épouse sage peut devenir audacieuse devant et pour son mari. Comment partager avec lui le plaisir et l’excitation de nos libidos. Comment les sentiments qui nous lient nous autorisent ces libertés du corps, ces audaces et ces perversités qui nous font tant vibrer. Mon mari fier de la séduction de son épouse et moi ravie de plaire et de voir le plaisir de mes amants.
Il a su me faire découvrir, apprécier, et m’épanouir dans ces relations ou le plaisir physique intense jailli du jeu à trois…Mon abandon total au sexe…

Les relations de couple, celles qui suivent ces ébats n’ont rien de banal. Amplifiées, vivifiées, par les souvenirs. Les échanges de regards reviennent en mémoire et stimulent l’excitation.
Je sens encore au fond de moi le sexe de l’amant qui me faisait vibrer, seins gobés, clito en feu, ses mains fermes sur ma peau, la chaleur de son corps en désir, le goût de ses baisers, son souffle, ses râles de jouissance. Mon mari revoit ces images, celles des envies mélangées, son désir fou de moi, la tension des hommes. Je sais aussi la stimulation, l’émulation de l’amant à sentir mon corps répondre à ses caresses, ses baisers, ses glissements. Il n’ignore rien des regards du couple, de notre plaisir à partager celui qu’il me donne, tout se partage et se multiplie en intensité extrême.
Un mot de mon mari pour nous ramener à un moment précis et nos corps s’échauffent. Alors forcement mes orgasmes d’épouse sont furieux, de vigueur inouïe, je coule, je tremble, je pleure de l’amour qui nous unit. Je suis à lui, il me possède dans l’extase de l’orgasme partagé. Les draps s’en souviennent comme dit la chanson, nos corps, nos cœurs également, amour fusionnel. Abandon dans la tendresse, liés dans le sommeil, les rêves d’encore…
Le quotidien, en sourires, frôlements, regards coquins est en permanence stimulé par les souvenirs. Plus jamais comme avant… Etreintes de folies, corps en espérance de chaque instant.

Merci à Bernard pour son temps précieux de correcteur, de révélateur et de confident.

– FIN –

Ces récits érotiques vous ont été proposés par une nouvelle rédactrice sous le pseudo évocateur de « muse » que nous accueillions avec grand plaisir parmi nos nombreux auteurs féminins. N’hésitez pas à lui laisser vos commentaires pour (peut-être) avoir la chance de la relire à nouveau.

Crédit photo : Tumblr Nouveaux Plaisirs


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Commentaires

3 réponses à “Précis de fantasmes vécus…”

  1. Avatar de Jeff
    Jeff

    Bonjour Muse,
    J’avoue avoir adoré votre récit.
    Votre style est à la fois direct et sophistiqué, mais ne se perd jamais dans des méandres « littéraires », l’ensemble est très excitant et permet les fantasmes les plus fous.
    J’ose une question : y a-t-il une part de vécu dans ce récit ? Il est évident que vous n’êtes en rien obligée de me répondre.
    Merci et à vous lire avec le même plaisir.
    Jeff

  2. Avatar de lovabaize
    lovabaize

    Mon mari part souvent en voyage d’affaires et trois de ses collègues viennent me tenir compagnie chaque nuit pendant toute son absence ! On baise toute la nuit jusqu’au matin et me remplissent de foutre comme jamais ! Le matin ils partent ua boulot et me laissent toute nue couverte de sperme étendu sur le divan du salon complètement exténuée ! le soir ils reviennent et on remet ça en plus belle ! Chaque soir jusqu’au retour de mon mari !

  3. Avatar de francoise
    francoise

    Bonjour belle auteure

    Très belle écriture, bien imagée.
    Comme j’aimerai être à votre place !

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