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Passion dans un donjon

Eric était un jeune homme de vingt-sept ans qui avait une vie plutôt rangée. Marié et père de deux enfants, ce jeune notaire habitait une maison près de Lyon. Il travaillait beaucoup la semaine et profitait de sa petite famille le week-end. Cette vie était celle que beaucoup de gens voulaient. Pourtant, il manquait quelque chose à Eric, quelque chose qui le comblerait complètement. En effet, dans l’ombre, Eric avait des rêves de soumission. Il s’imaginait souvent lécher les pieds d’une femme qui prendrait plaisir à l’humilier. Mais ce fantasme, il n’osait pas en parler à sa femme et il surfait régulièrement sur la vague fétichiste du net.


Un matin, le jeune notaire se décida à franchir le cap. Il consultait les annonces de dominatrices sur Lyon et sa région. Il devait faire le tri entre les pseudo-dominatrices en quête d’argent facile et les hommes frustrés qui se faisaient passer pour des femmes. Une annonce attirait cependant son attention :
« Jeune femme de vingt-quatre ans, vivant en banlieue lyonnaise recherche soumis pour agrandir son cheptel. Je te veux docile, obéissant et adepte de la suprématie féminine. Je privilégie la qualité à la quantité ainsi que les relations sur le long terme. Si tu oses te présenter à moi, je deviendrai ton obsession. Tu me supplieras de piétiner ta misérable existence, tu ne voudras plus revenir en arrière. Pas de sexe, sauf si je le décide. Présente-toi en soignant ton orthographe. Les fakes et le mythomanes, s’abstenir… Mademoiselle Faustine»
Cette annonce interpelle Eric qui s’empresse de répondre :
« Mes respectueux hommages Madame. Je me prénomme Eric. Je suis un fétichiste des pieds féminins de vingt-sept ans. Je dois vous avouer que je n’ai aucune expérience en matière de soumission, mais ma démarche est très sérieuse. Votre annonce a tout de suite attiré mon attention. Vous semblez dégager une puissance à laquelle on se soumettrait volontiers. J’apprécierais de pouvoir lécher vos divins pieds et vos escarpins, d’être votre cendrier, votre souffre-douleur, d’être piétiné sans ménagement. Si mon annonce vous séduit, je serais heureux de pouvoir vous rencontrer. Docilement, votre dévoué serviteur, Eric. »
Eric relit son mail satisfait, mais pour mettre toutes les chances de son côté, il lui envoie un chèque cadeau d’une valeur de cinq cents euros utilisable sur un site de vente de chaussures. Il reçoit une réponse plus tard dans l’après-midi :
« Bonjour misérable larve, j’ai bien reçu ton mail et ton chèque cadeau. J’apprécie ton initiative et consens à te donner une chance. Tu trouveras en bas de ce mail mon numéro de téléphone. Appelle-moi pour solliciter une audience si tu en as le courage… »
Eric saisit son téléphone portable et compose fébrilement le numéro de téléphone. Une voix féminine autoritaire décroche…
– Allô ?
– Bonjour Madame, je suis Eric, je vous ai écrit aujourd’hui…
– Je vois que tu as le courage d’aller au bout de ta démarche. Dis m’en plus sur toi, tes envies, tes attentes et ce que tu comptes m’apporter.
– Je… Je suis fétichistes des pieds féminins et des belles chaussures à talons aiguilles. Je suppose que ce n’est pas très original de dire ça…
– En effet !
Ces mots font un peu perdre les moyens d’Eric qui se reprend.
– Mais mon désir importe peu Madame, je suis là pour me soumettre à vous, m’en remettre à votre volonté et vous combler.
– C’est réellement ce que tu souhaites ?
– Plus que tout !
– Quelles sont tes limites ?
– Je ne sais pas trop en vérité.
– Bien nous verrons cela plus tard alors. Quand es-tu disponible ?
– Demain après-midi, cela vous conviendrait-il ?
– Après 16 heures alors. Car je dois déjà m’occuper d’une autre larve demain après-midi. Tu te doutes bien que tu n’es pas seul.
– Bien sûr ! Disons 16 heures 30 ?
– Très bien.
– Parfait ! Tu as fait une belle offrande, mais mes tarifs sont de 200 euros de l’heure.
– Bien Madame !
– Je t’envoie mon adresse par texto. Sois à l’heure !
Et sur ces mots implacables, la déesse raccroche au nez d’Eric. Ce dernier suait à grosses gouttes et il sentait la pression se relâcher : il venait de passer une étape importante avec succès. Il lui fallait maintenant ne pas décevoir. Pour mettre davantage de chances de son côté et tenter de sortir du lot de soumis qui semblaient constituer le cheptel de Mademoiselle Faustine, il se décidait d’acheter une boîte de bons chocolats. Il marquerait des points à coup sûr !
Le lendemain, Eric se réveillait avec énergie.
– Tu as la pêche ce matin ? Lui lance sa femme.
– Oui, j’ai un boulot monstre aujourd’hui. Je pense que je vais faire des heures.
– Ok ! Sois fort.
Avec une sensation coupable, Eric embrassait sa femme et filait se préparer. Le midi, il déjeunait un sandwich. Il s’était libéré de tous ses rendez-vous pour aller honorer sa future Maîtresse. Il attendait seize heures avec impatience pour se rendre à l’adresse indiquée par le texto. Après avoir bu un café, il se promenait dans Lyon pour passer le temps et se rendre ensuite au lieu de rendez-vous.
Quinze heures cinquante-cinq, après avoir arpenté les rues de Lyon, Eric se trouvait à l’adresse indiquée. Il voyait devant lui une petite maison individuelle d’un quartier résidentiel. Il marquait un
temps d’arrêt puis sonna nerveusement à la porte. Il entendit des talons claquer sur le sol avec autorité. Le bruit s’arrêta au niveau de la porte d’entrée qui s’ouvrit. Seule une jeune tête blonde dépassait de la porte, Mademoiselle Faustine ne se montrait pas davantage afin de ne pas interpeller le voisinage sur ses activités lubriques.
– Entre !
Elle referma la porte. Eric apercevait une femme au corps de déesse, vêtue d’un tailleur noir, et de porte-jarretelles de la même couleur. Elle portait des escarpins noirs à hauts talons, ce qui la grandissait considérablement. Elle avait les yeux d’un bleu limpide et sa chevelure blonde lui arrivait au niveau de la chute de reins. Sa manucure rouge écarlate était impeccable. Son rouge à lèvres vif et son regard inspiraient tout de suite le respect. Faustine était une femme qui aimait prendre soin d’elle. Elle tenait une laisse à la main.
– Qui t’a permis de me regarder dans les yeux ? A quatre pattes et regarde le sol !
– Bien Madame !
– Pour cet après-midi, tu es mon esclave, tu m’appelleras donc Maîtresse ! Pour affirmer son ordre, elle le gifla au visage.
– Bien Maîtresse !
Eric s’était mis à quatre pates et fixait le sol. Il tenait sa boîte de chocolats de la main droite. Il sentit un collier lui être passé autour du coup. Une fois mis, Faustine l’amena vers le donjon. Il s’agissait d’une pièce complètement dédiée aux pratiques sadomasochistes. Les rideaux étaient tirés. La pièce était éclairée par une lumière tamisée. Une croix de Saint-André était fixée contre le mur. Un coffre était ouvert, rempli de nombreux sextoys. Un trône se trouvait dans un coin de la pièce. Faustine s’y était assise. Elle enleva la laisse, tout en laissant le collier autour du coup.
– Qu’est-ce que tu as dans la main ?
– Ce sont des chocolats pour vous Maîtresse !
– Bien pose-les à mes pieds !
Eric s’exécuta. Il dut ensuite se mettre à genoux. Ses poignets étaient alors menottés à l’arrière !
– Tu vas maintenant me donner ton offrande !
L’exercice n’allait pas être aisé car ladite offrande se trouvait dans son portefeuille qui était dans la poche intérieure de sa veste. Eric décidait de se coucher sur le côté pour avoir un appui. Avec sa bouche, il fouillait l’intérieur de sa veste. Il parvint à mordre son portefeuille et à l’extirper. Celui-ci tomba aux pieds de sa déesse. Toujours avec la bouche, Eric parvint à l’ouvrir et à en extraire les deux cents euros demandés. Il se mit à genoux et tendit les billets avec la bouche en bombant le torse.
– C’est bien, tu viens de battre un record de vitesse.
Sur ces mots, Faustine libéra son esclave des menottes.
– Déshabille-toi complètement maintenant, tu mettras tes vêtements à côté de mon trône.
Eric s’exécutait. En déposant ses vêtements, son regarde avait croisé celui de Faustine. Une gifle s’abattit alors sur sa joue droite.
– Je t’ai dit de ne pas me regarder !
– Pardonnez-moi Maîtresse.
– Tu vas maintenant dire bonjour à ta Maîtresse ! Sais-tu comment les esclaves disent bonjour à leur Maîtresse ?
– Ils lui baisent les pieds ?
– Parfaitement ! Tu sais donc ce qu’il te reste à faire.
Eric s’accroupit tête baissée devant Faustine et commença à lui embrasser amoureusement chacun de ses pieds. Il était nerveux, son rêve était devenu réalité, il était aux pieds de la déesse de ses rêves. Il ne pouvait pas espérer mieux.
– Tu vas maintenant vénérer ces escarpins qui vont te martyriser par la suite, lèche-les !
– Bien Maîtresse.
Eric lécha les escarpins de sa Maîtresse avec ferveur. Ceux-ci semblaient neufs et n’étaient donc pas sales, mais qu’importe, il voulait que sa langue recouvre chaque partie des escarpins. Il s’appliquait sous l’oeil satisfait de Faustine. Elle lui donna une tape du pied droit au visage.
– Ça suffit ! Tu as bien travaillé. Allonge-toi au sol !
Eric s’exécutait au quart de tour. Il était maintenant complètement allongé sur le dos. Faustine s’approcha de lui et commença à lui grimper sur les mollets puis lui marcher sur le corps. Elle appuyait longuement la pointe des pieds sur le sexe d’Eric qui se redressait sous la pression des escarpins. Faustine marchait maintenant sur le ventre et se mit à sauter à plusieurs reprises, appuyant de toutes ses forces ses talons dans la chair de l’esclave. Des rougeurs commençaient à apparaître. Une fois au niveau de la tête, elle mit un pied sur le visage d’Eric, puis le deuxième. Elle se tenait maintenant debout sur la tête, victorieuse d’un homme qu’elle avait encore vaincu. Faustine était pleinement satisfaite.
– Mes escarpins, comment les trouves-tu ?
– Ils sont divins, un écrin naturel pour des pieds comme les vôtres.
– Je vais te confier quelque chose : je n’ai pas eu de séance avant toi, je suis allée faire les boutiques et ai payé ces escarpins avec le chèque cadeau que tu m’as envoyé. Je m’étais dit qu’ils seraient parfaits pour toi !
– Merci Maîtresse, même si je ne sais pas si je suis digne d’un tel honneur.
– Tu es un soumis de qualité. Veux-tu m’appartenir encore plus ?
– C’est mon rêve le plus cher Maîtresse.
Faustine était allée chercher un gode-ceinture et l’enfila.
– Si tu veux être ma petite pute complètement, ton cul doit être à moi !
– Je comprends Maîtresse. Je n’ai jamais essayé ces choses-là, mais mon cul vous appartient.
Eric s’était mis en levrette. Faustine souriait et introduisit le gode dans l’anus d’Eric qui poussait un petit cri de douleur. Son orifice était encore vierge de toute pénétration et la douleur était donc
inévitable. Faustine commençait à faire des va-et-vient lentement pour ne pas blesser Eric, puis accélérait progressivement au fur et à mesure que le cul d’Eric se dilatait. Faustine allait maintenant très vite et au bout de quelques instants s’arrêta.
– Tu as du potentiel Eric. Tu as tout pour être un esclave de grande classe. Tu es beau, intelligent, bien foutu et plus important que tout, tu respectes la femme. Je veux te garder auprès de moi et faire de toi mon valet. C’est-à-dire que tu seras à la fois mon amant et mon esclave.
Eric n’en croyait pas ses oreilles. Lui qui était tombé sous le charme de sa déesse se voyait proposer le stade ultime de l’esclave : être le valet, le confident, l’ami, l’amant…
– C’est un honneur Maîtresse, si vous m’en jugez digne, alors je ferai tout pour ne pas vous décevoir.
– Très bien ! Tu vas donc commencer par venir me lécher la chatte.
Faustine baissa sa culotte. L’homme joignait aussitôt le geste à la parole divine et introduisit sa langue dans le vagin, le léchant goulument, intensément. Manifestement, Eric se débrouillait bien. Faustine gémissait de plaisir. Elle le saisit par les cheveux.
– Encore !
Eric s’appliquait à lécher méticuleusement le minou de sa déesse, conscient que pareil honneur n’était pas donner à tous. L’odeur de cyprine exaltait ses sens et son érection était aussi solide que sa dévotion. A la vue de ce sexe vigoureux, Faustine ordonna :
– Vas-y prends-moi maintenant !
Il introduisit son sexe et commença un mouvement de va-et-vient. D’abord lentement, puis en accélérant le rythme. Eric alternait la vitesse de son mouvement pour donner autant de plaisir qu’il le pouvait. Faustine prenait son pied. Elle griffait le dos de celui qui était devenu son partenaire sexuel en témoignage de sa gratitude. Elle se mit à lui susurrer doucement à l’oreille.
– Tu ne jouiras que sur mon ordre, c’est bien clair ? Sinon tu seras puni.
Eric ne répondit pas, continuant à faire l’amour à sa maîtresse. Il avait bien compris le message et ferait tout pour que Faustine jouisse. Pour lui, le plaisir de la femme passe avant le sien. Sentant l’éjaculation proche, Eric ralentit la cadence. Les gémissements de Faustine devinrent des cris. Eric savait qu’elle était proche de l’orgasme et lorsqu’il sentait le moment venu, il accélérait à nouveau le mouvement et éjacula au même moment que Faustine poussait un cri d’extase. Il avait réussi à faire jouir sa partenaire en même temps que lui et il n’en était pas peu fier. Faustine regardait Eric avec passion et satisfaction.
– C’était super Eric. Merci !
Eric s’était relevé, fier de lui. Il se rhabillait.
– Maîtresse, c’était un plaisir que d’avoir pu vous honorer.
– Eric, tu as une vie de famille et tu sais que je ne te demanderai jamais de choisir. Mais es-tu prêt à continuer à me servir et à m’aimer ?
– Bien sûr Maîtresse !
– Tu sais que je verrai d’autres hommes que toi, j’ai aussi ma vie de famille. Il est possible qu’à l’avenir, je fasse l’amour à d’autres soumis, même si ce cas de figure est rare. Tu es prêt à l’accepter ?
– Oui maîtresse ! Je suis votre dévoué serviteur. Votre plaisir importe plus que le miens. Je vous serai fidèle et vous promet de tout faire pour rester à la hauteur. Ma place est à vos pieds.
Faustine était pleinement satisfaite de la réponse et regardait Eric partir. Elle avait choisi une vie légère et voyait régulièrement défiler les hommes. La plupart sont des porcs, mais lui était différent. Elle était bien décidée à le dresser complètement pour qu’il devienne l’esclave dévoué dont elle rêvait.
Quant à Eric, il allait regagner le domicile familial, conscient qu’il avait fauté. Ses sentiments étaient confus. Il était partagé entre la joie d’avoir pu assouvir ses désirs de soumission tout en rencontrant une femme d’exception et la culpabilité d’avoir trompé sa femme. Mais la vie de nombreux couples est ponctuée d’écarts. Il savait que c’était inévitable et continuerait à vivre ainsi en attendant.

Ce récit érotique bdsm vous ont été proposé par un nouveau rédacteur Footlover que nous accueillions avec grand plaisir. N’hésitez pas à lui laisser vos commentaires pour (peut-être) avoir la chance de le relire à nouveau.


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