logo instant charnel récits érotiques

La fine lettrée

jOLIE LEVES AMOUREUSE DE SON PROF

« Et à ce moment-là, j’ai déboutonné ma chemise ».
Anaïs faillit s’étrangler avec le cocktail qu’elle venait de commencer. Son amie et elle s’étaient installées au fond de leur bar habituel, là où elles se racontaient leur semaine et leur planning de travail pour le week-end à venir. Il était fin septembre et si le froid était tombé dehors, il régnait une douce chaleur dans le box où elles avaient pris place.

« Tu as fait quoi ? ».

Louise darda sur elle son regard calme habituel, sourit de façon énigmatique et ne répondit pas tout de suite. Elle faisait tourner la paille dans le cocktail sans alcool qu’elle n’avait pas encore entamé et raconta :
« Tu sais que je dois rendre un devoir important, un travail sur Victor Hugo ? Je suis allée voir Monsieur Banville après le cours. Mais il n’avait pas le temps de me parler. Il y avait déjà trois étudiants devant moi. Il m’a dit que je ne devais pas m’en faire. Après tout, j’étais la meilleure élève qu’il avait cette année. Mais je crois qu’il a vu que je stressais. Il a proposé que je vienne le voir dans son bureau, vers 18h30.

aNAIS SEXY REVES DE SON PROF
*

Il faisait déjà noir et j’avais froid. Je suis entrée dans un café et au lieu de me prendre un chocolat chaud, je ne sais pas pourquoi, j’ai pris un martini.
– Toi, tu as pris de l’alcool ? Et en pleine semaine, en plus ? s’étonna Anaïs.

– Je te l’ai dit. J’étais stressée par ce devoir. J’ai l’impression de ne pas m’en sortir. Dès que je trouve une question intéressante, je me perds dans les sources, je ne sais pas sous quel angle l’aborder. J’avais plus d’une heure trente à attendre et j’ai fini par en prendre un deuxième. Pourtant, je ne me sentais pas saoule, simplement, j’avais plus chaud. Je sentais déjà que je relativisais mon problème. La fatigue de fin d’année, tu sais ce que c’est… ».

Anaïs approuva. Plus âgée que son amie, elle avait repris ses études, avec l’approbation de son mari. Ils s’étaient mariés jeunes, après un coup de foudre. Mais Anaïs avait compris qu’il lui faudrait reprendre le chemin des cours, si elle voulait prétendre à un avenir professionnel plus prometteur.

Elle avait rencontré Louise, 19 ans, ambitieuse, passionnée de littérature. La jeune femme était très belle. Ce genre de beauté insolente que les femmes détestent, parce que sans artifice, sans effort. Mais elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu’elle dégageait. Gentille, effacée, elle ne semblait s’intéresser qu’à ses livres.

Même si Anaïs était résolument hétérosexuelle, plus d’une fois, à la dérobée, elle avait détaillé le corps de son amie. Jalousie ? Elle n’aurait su le dire. Mais en tout cas, elle ne pouvait pas rivaliser. Des seins ronds et hauts, que son buste étroit et long rendait plus imposants sans doute qu’ils ne l’étaient en réalité.

Des jambes longues et déliées, des fesses pommelées comme s’amusait à les décrire Yohan quand elle parlait d’elle à son mari. Et c’était exactement cela. Des pommes charnues que l’on voyait ondoyer sous ses pantalons qui les moulaient comme des bijoux dans un écrin protecteur.
Plusieurs fois, quand Louise se penchait, Anaïs voyait qu’elle ne portait pas toujours de soutien-gorge. L’idée de ce que cela pouvait faire, comme sensation, de tenir ces seins dans les paumes de ses mains lui était venue plusieurs fois à l’esprit. Leur chaleur. L’aréole plus sombre qui semblait appeler les baisers et les caresses.
A chaque fois, elle se disait que si Louise lui faisait se poser de telles questions, que devaient en penser les hommes ? La jeune femme ne semblait s’intéresser à personne. Aucun élève de son âge ne lui plaisait et elle s’épanchait peu sur sa vie ; ce qui la rendait encore plus mystérieuse sans doute.
Elle ne parlait que de littérature, que de la langue française et de ses examens. Qui se destinait à passer de longues années dans la recherche et l’écriture de contenus pédagogiques adaptés pour les personnes souffrant d’autisme. Une vie bien rangée d’avance, que l’on pouvait imaginer sans fantaisie.
Perdue dans ses pensées, Anaïs sursauta quand Louise reprit la parole.

 

anais et louise sex

« Quand je suis arrivée, il n’y avait personne. Tout le monde était rentré et je n’entendais même pas Henri faire le ménage dans les couloirs. J’ai pris un bonbon à la menthe intense. Je ne voulais pas qu’il sente l’alcool dans mon haleine et se fasse une fausse opinion de moi. J’ai frappé à la porte de Monsieur Banville et je suis entrée. En temps ordinaire, j’aurais laissé la porte ouverte : une jeune femme, dans une université, le soir, avec un homme plus âgé…Mais j’ai eu envie de fermer cette porte et que l’on se retrouve seuls.
Il avait allumé sa lampe art déco et j’ai pensé à un bureau de détective privé dans les polars. Il était en bras de chemise, les manches relevées et la lumière jouait sur ses avant-bras, tandis qu’il écrivait des annotations sur les copies.

Une tasse de thé fumante à côté de lui semblait parfaire l’image. Il m’a souri et m’a fait asseoir sur un fauteuil, devant son bureau. Il s’est voulu rassurant sur mes derniers écrits et donc, sur ce qu’il s’attendait à voir sur les suivants. Il montrait une copie d’un de mes devoirs précédents et soulignait du doigt une phrase particulière, arguant qu’elle constituait à elle seule une ouverture possible.

Je me suis levée et je me suis penchée au-dessus de son bureau, pour la lire. Je ne pensais à rien d’autre à ce moment-là, mais je me mentais peut-être. Après avoir lu, en relevant la tête, j’ai vu qu’il jetait un regard discret dans mon décolleté. Un regard furtif.
J’aurais pu me sentir sale. Mais son regard ne l’était pas. J’ai senti à ce moment-là, un sentiment étrange, que j’aurais du mal à définir…
– De la puissance, a avancé Anaïs, les yeux perdus dans le vague. Louise a souri, un peu surprise :
– Oui, je crois que c’est tout à fait ça. Je me suis sentie puissante. Belle, pleinement femme ; ce qui ne m’arrive pas souvent ».

Etait-ce l’effet de l’alcool ? Mais non seulement j’ai eu envie de lui, mais envie de jouer avec lui, de le pousser dans ses retranchements. D’avoir un peu l’ascendant.
Je me suis assise sur son bureau à côté de lui et ma cuisse touchait à présent ses avant-bras. Il a eu un imperceptible mouvement de recul. Je lui ai dit :
– Monsieur Banville, savez-vous que le denim est une manière différente de tisser les fibres et que la couleur des vêtements a tendance à se délaver avec le temps ? Pourtant, le denim a ceci en commun avec le jean qu’il est relativement rêche et que certaines personnes n’apprécient pas son contact sur la peau nue.
– Mais, pourquoi vous…
– Surtout les femmes, quand elles ne portent pas de soutien-gorge. Le tissu frotte sur leur peau, notamment sur le téton qui a tendance à s’ériger ».
Monsieur Banville eut l’air stupéfait et jeta un regard circulaire. Mais j’étais allée trop loin. Et pourtant pas aussi loin que je le souhaitais.
« Pourtant, j’aime porter cette chemise. Pour une raison qui m’échappe, elle me fait me sentir vivante, à chaque fois que je marche. Si je me retrouve face à un homme, il aura toujours un doute, s’il connait les vertus et petits défauts du denim. Est-ce le tissu qui fait que mes tétons sont durs ou est-ce parce que j’ai envie de lui ?
– Louise, je… marmonna Monsieur Banville ». Mais son regard, malgré lui, faisait des allers et retours entre mes yeux et ma poitrine.
– Etes-vous marié, Monsieur Banville ou fiancé, car je ne vois pas d’alliance à votre doigt. Si vous avez quelqu’un dans votre vie, tout cela sera un malentendu et nous n’en parlerons plus.
– Je suis célibataire, mais je suis plus âgé que vous, j’ai presque 40 ans et…l’éthique, la déontologie…

– Avez-vous vu un film qui s’appelle « Un poisson nommé Wanda » ? Dans ce film, le personnage joué par Jaimie Lee Curtis est excité sexuellement par des mots à consonance étrangère. Moi, aussi ce sont les mots qui m’excitent, la façon dont on les prononce parfois ou quand on les fait tourner dans la bouche. Cela ressemble presque à un baiser. Vous ne trouvez pas ? Et pour en revenir à ma chemise, Monsieur Banville, ce n’est pas le tissu qui me fait cet effet ce soir. Et j’ai déboutonné ma chemise ».
Louise défit un à un les boutons de nacre de sa chemise, la faisant sortir de son pantalon dans des gestes lents. Banville, bouche bée la regarda. Il eut presque un hoquet quand il vit ses seins. Anaïs imagina sans peine à quoi ils devaient ressembler à la lumière tamisée de la lampe Art Déco.
« C’est exactement maintenant que vous devez me dire non, Monsieur Banville. Parce que j’entends aller jusqu’au bout ». Le professeur ne dit mot, même s’il semblait batailler avec sa conscience.
Louise se leva, fit tourner le fauteuil et s’agenouilla devant son professeur. Il eut un geste de dénégation, mais si ténu qu’elle fit semblant de ne pas le voir. Sans le quitter des yeux, elle entreprit de déboutonner son pantalon. Visiblement, son discours et la vision de ses seins l’avaient excité et il était en érection.
« Je l’ai pris dans ma bouche et il s’est un peu arc-bouté. Il s’accrochait aux accoudoirs de son fauteuil, comme s’il perdait pied ou comme si sa conscience cherchait un moyen de reculer. J’ai arrêté après une dizaine de secondes et lui ai souri. J’ai fait jouer mon bonbon à la menthe plusieurs fois autour de ma langue avant de replonger sur son sexe en enfonçant plus profondément. Un gémissement de gorge lui est sorti, animal.

Après encore quelques secondes, j’ai encore relevé la tête, allongé le bras et pris, dans sa tasse, une gorgée brûlante de thé. Malgré la chaleur, j’ai fait tourner plusieurs fois le liquide dans ma bouche et ai repris ma fellation. De nouveau, il a gémi.

SEXE AVEC PROF

« Mais, où as-tu appris cela, a-t-il dit d’une voix un peu suffoquée

– On apprend beaucoup de choses dans les livres, Monsieur Banville. Alterner la fraicheur de la menthe ou avoir une bouche très chaude procure des sensations très agréables, n’est-ce pas ? » Il se contenta d’hocher la tête. Je me relevai. Il fit de même. Il ne m’avait pas encore touchée. J’étais ivre de puissance, j’avais l’impression de pouvoir tout faire.
J’ai refait le tour du bureau, mettant un peu de distance entre nous. Comme je m’y attendais, il s’est levé pour me suivre. Il s’est délesté de son pantalon, de son sous-vêtement qui étaient déjà sur le sol et a enlevé sa chemise. En quelques secondes, il était nu devant moi.
« Je ne sortirai pas de cette pièce avant que vous m’ayez fait jouir. Comment préférez-vous ? Vous vous asseyez sur cette chaise et je m’empale sur vous ou…. ». Je lui tournai le dos, déboutonnai mon jean et fit glisser la fermeture éclair. Ce bruit fut très sexy. Une promesse. Mon jean caressa mes cuisses, tomba par terre et je me penchai un peu pour faire descendre mon tanga noir. Je ne le voyais pas, mais je savais que Monsieur Banville regardait mes fesses et mes jambes.
Anaïs eut une vision fugitive des fesses de son amie, ses fesses pommelées et se surprit à rougir, tout en n’osant pas l’interrompre. Pendant tout son récit, Louise avait le regard lointain comme si elle se remémorait chaque minute. Comme si elle le goûtait à nouveau.
« Ou préférez-vous comme ça ? » Je me suis penchée sur le bureau, sentant sous mes seins et mon ventre le froid des papiers, l’odeur du thé qui commençait à refroidir. Je sentais qu’il s’était approché, hypnotisé. Si son cerveau lui ordonnait peut-être encore d’arrêter cette folie, son sexe, lui, avait décidé de suivre une loi ancestrale et il le guidait.
Sans me retourner, j’ai enserré son sexe dans ma main et en me penchant, je l’ai inséré dans mon sexe. Rarement j’avais été aussi humide. Son pénis glissa en moi, dur, presque vibrant.
Ce fut pour lui, un déclencheur. Comme si une déconnection s’était faite et que les dernières barrières étaient tombées. Il positionna ses mains sur mes hanches.

Plus que la pénétration elle-même, ce furent ses mains, chaudes, possessives, qui me firent gémir. Pour la première fois, il prenait sa place. Il jouait avec moi.
En écartant un peu les jambes, j’ai basculé les reins en arrière pour qu’il s’introduise plus loin. Nous avons gémi tous les deux en même temps.
Il a commencé doucement. Ses mains remontaient parfois le long de mon dos, empoignaient mes cheveux et les relâchaient. Je mettais le cou en arrière et il passait sa main chaude sur ma gorge, sentant les battements de mon cœur qui tapait comme un tambour. Et c’était comme un signal, je redonnais un coup de rein plus vigoureux vers lui pour lui imposer un rythme plus soutenu.
Je n’ai plus eu de notion de temps. Tout ce qui importait, c’était sa main qui se posait en coupe sous mon sein, qui caressait mon téton, doucement ou plus vite, jusqu’à ce que cela soit insupportable de plaisir.

Tout ce que je sentais, c’était son sexe qui avait faim du mien et qui voulait s’en repaitre. De temps en temps, il remettait ses mains sur mes hanches et j’entendais claquer son ventre sur mes fesses et ce bruit était si bestial, si loin de moi, que rien que cela me donnait du plaisir.
Je crois que j’ai joui quelques secondes avant lui. Une secousse brutale. Un soleil irradiant. Un orgasme comme rarement j’ai eu. Sans doute parce que le sexe n’est pas pour moi une priorité. En homme de principe, Monsieur Banville s’est retiré juste à temps et j’ai senti sa semence couler sur le bas de mon dos et le long de mes fesses, comme une dernière caresse.
Il n’y a pas eu de baiser échangé. Pas une parole. Je n’aurais pas supporté qu’il exprime des regrets. Ni qu’il demande à me revoir, en dehors des cours.
Pendant ce moment, je n’étais pas son élève ni lui mon professeur. De toute façon, je crois que ce soir-là, c’est moi qui lui ai montré mon savoir. Mon pouvoir. Nous sommes redevenus un homme et une femme en dehors de toutes considérations de morale, d’âge, de bienséance.

Appelle cela l’action de deux cerveaux reptiliens qui réapprennent les gestes vitaux. Le soir où j’ai séduit Monsieur Banville, nous en étions là. Deux produits de chimie qui se reconnaissent et veulent fusionner.
Comme si l’univers avait tout fait pour que cela se matérialise. Ma timidité évanouie par l’alcool, la menthe pour cacher mon faux pas, son thé chaud pas encore bu, ma chemise préférée qui brulait mes seins comme si elle avait un rôle à jouer dans mon excitation. Lui, trop abasourdi, dans les premiers temps pour parler et ensuite, trop excité, sans doute pour trouver les mots les plus adéquats.
Je l’ai revu deux jours plus tard, en cours. Il m’a dit bonjour comme à l’accoutumée, m’a fait les mêmes remarques sur mes interventions, sans favoritisme. Il n’a pas fait mine de m’appeler après le cours, l’air soucieux, comme s’il voulait me parler du programme. Il a eu la décence de ne pas chercher de faux prétexte.


Avant de sortir, j’ai croisé son regard. Ce que j’y ai lu était presque aussi fort que ce qui s’était passé dans son bureau. Je n’étais plus seulement Louise la timide, Louise, la fille qui lit des livres à longueur de journée et que l’on imagine coincée, sans doute.
J’étais une amazone. Une héroïne aussi bien de littérature classique que de romans osés. J’étais devenue en l’espace de quelques heures ce parfait mélange que l’on associe à l’image de la femme : une vierge doublée d’une putain.

Le respect que l’on doit à la vierge, le désir que l’on a pour la femme qui se donne.
Je ne sais pas si je veux que cela recommence. A vrai dire, je ne sais pas si cela pourrait être aussi parfait ». Louise sembla reprendre pied avec la réalité et regarda Anaïs avec un sourire.
Pas le sourire que son amie lui connaissait. Elle avait raison tout à l’heure. Elle semblait maitriser tout à fait l’idée que l’on pouvait se faire d’elle et sans doute que cela la protégeait, d’une certaine manière.

Elle savait qu’à tout moment, elle pouvait rompre avec cette image d’Epinal de la parfaite petite étudiante en Lettres et se retrouver nue, le sexe humide de désir, avec des astuces érotiques plein la tête, rien que pour donner du plaisir à son amant.
Anaïs, subjuguée, regarda Louise parfaire son analyse avec un geste, qui, d’ordinaire, n’aurait pas eu la même signification.
Avec son air sérieux et appliqué, Louise entreprit de faire courir sa langue sur le pourtour du verre pour lécher le sucre au citron que le barman avait mis pour le cocktail sans alcool de son amie.

Pour finir, avant de lui demander comment elle allait et aussi pour lui signifier qu’elles parleraient de tout autre chose, elle ajouta :
« Cela a été une parenthèse. Un moment qui n’appartient qu’à l’espace et qui n’a paradoxalement ni passé, ni futur. Un chapitre clos ».


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire