Paul, 26 ans, s’apprêtait à engager une nouvelle employée dans sa compagnie. Il est ambitieux et brillant, mais aussi très sensible et rêveur. Tout à ses pensées, il n’entendit pas qu’on entrait et, levant les yeux, fut surpris de découvrir sur le seuil une inconnue qui patientait. Il ne se leva pas pour l’accueillir comme il le faisait à l’accoutumée mais l’invita à prendre place en face de lui d’un geste nonchalant qu’il regretta sur le champ.
Paul, décontenancé un instant tant par l’irruption de Mlle Leroy que par sa propre attitude, se reprit et tandis qu’elle se présentait, s’efforça d’examiner la nouvelle venue d’un oeil critique. C’était une très jeune femme au teint pâle, plus jeune qu’il ne l’avait imaginée; son corps semblait agile et fin, mince à l’extrême même, elle avait des yeux verts tachetés d’or qui, lorsqu’elle riait, éclairaient son visage d’une manière charmante. Salomé n’était pas belle mais, à vingt-quatre ans, elle possédait l’inestimable talent de vous persuader en quelques sourires qu’elle l’était. Paul, perdu dans sa contemplation, mit un temps à réaliser qu’elle avait cessé de parler; elle attendait, mains croisées sur les genoux, et son regard s’était fait scrutateur. Le jeune homme s’empourpra en comprenant qu’elle devait se livrer à présent sur lui à un examen similaire à celui qu’il venait de mener. Il prit aussitôt la parole, d’un ton involontairement abrupt, pour poursuivre l’entretien. Mlle Leroy ne perdait pas contenance sous le feu nourri des questions de Paul, répondant toujours d’une voix claire et précise, et il s’avéra que ses qualifications étaient excellentes.
Lorsqu’elle se leva pour partir, il échangèrent une poignée de mains, et Paul, dont la main s’était attardée plus que nécessaire, nota qu’elle avait légèrement rougit à son tour à ce contact. Il la regarda s’éloigner, à la fois troublé et satisfait.
Après cette rencontre, Mlle leroy devint une employée de Paul. Son efficacité et son intelligence, mais aussi son charme mystérieux conduisirent ce dernier à en faire son associée. Ainsi, tous deux étaient partenaires en affaires, mais commencèrent également à nouer une complicité ambigue… Un jour, après une soirée avec leurs collègues, Paul raccompagna la jeune femme chez elle et ils s’avouèrent leurs passions. Ils s’embrassèrent puis Salomé mena le jeune homme jusqu’à sa chambre. Il la souleva brusquement et s’étonna une nouvelle fois de sa légèreté; alors il l’étendit avec délicatesse en travers du lit, comme ayant peur de la briser. Il se pencha sur elle. Elle rit puis, constatant l’air grave de son compagnon, plongea son regard intense dans celui, brillant et fièvreux, de Paul qui se taisait.
Salomé s’appuya sur un coude pour se relever à demi et lentement, presque hésitante, approcha ses lèvres des siennes. Il trembla et détourna la tête. Elle porta une main à sa joue; alors il la saisit et la ramena au-dessus de la tête de la jeune femme, la plaquant de nouveau contre le lit; là il l’embrassa en pleine bouche, forçant ses lèvres douces tandis qu’elle s’agrippait des deux mains au cheveux de son amant. Elle haletait quand leurs bouches se séparèrent, et Paul couvrait son cou parfumé, ses épaules fines de baisers. Salomé sentit que le membre de Paul avait durci; elle-même était embrasée par le désir. Elle défit à la hâte les boutons de la chemise du jeune homme, et lui interrompit ses caresses pour la dénuder.
Les derniers effets de Paul rejoignirent vite la petite robe sur le sol de la chambre. Rampant en arrière, Paul tira avec plus de douceur la culotte noire de sa princesse, révélant les bouclettes de la toison taillée en un triangle net au-dessus du sexe de Salomé. Paul se pencha et posa ses lèvres brûlantes sur l’intimité de la jeune femme: un frémissement parcourut le corps de celle-ci qui, surprise, rapprocha brusquement ses jambes, manquant de cogner la tête de son amant. Navrée par ce geste maladroit de recul qui lui sembla puéril, elle s’assit vivement pour enlacer Paul. Lui, souriant, profita de cette position pour dégrafer le soutien-gorge de sa compagne. Il tenta d’en faire glisser les bretelles mais Salomé une nouvelle fois l’en empêcha, le forçant à croiser son regard. Elle semblait timide et apeurée tout à coup, honteuse presque, et avait croisé ses bras sur sa poitrine. Paul, comprenant, l’attira contre lui et l’embrassa tendrement, tous deux gardant les yeux ouverts. Puis il dégagea lentement mais fermement le buste de Salomé de ses bras et ôta son soutien-gorge. Elle, mutique et statufiée, fixait toujours la figure de son amant. Sa poitrine semblait celle d’une adolescente; très menue, presque plate. Son amant renversa la jeune femme sur l’édredon et effleurant ses seins, sentit les petits tétons réagir, se dresser effrontément; Salomé paraissait abandonnée, gorge rejetée en arrière, le souffle court. Paul, dont une main s’était égarée sur la cuisse de son amante, s’enhardit alors à introduire un doigt dans la fente humide, arrachant un petit cri étonné à Salomé qui se tordit de plaisir.
Elle était trempée.
Paul n’hésita plus et présenta son pénis gonflé à l’entrée du vagin de la jeune femme. Couchée sous lui, Salomé gémit tandis qu’il la pénétrait avec une lenteur délibérée. Il ne s’enfonça pas totalement, s’immobilisant à peine au-delà du seuil, jusqu’à ce que Salomé, n’en pouvant plus, l’encourage d’un mouvement de ses hanches étroites: il commença alors ses vas-et-vients, de plus en plus énergiques, la jeune femme écrasée sous le poids de son partenaire aggripant convulsivement de ses doigts des pans de draps, la bouche ouverte sur un cri muet.
Accélérant son rythme, Paul fut bientôt sur le point d’éclater. Il éjacula en elle avec un râle de plaisir. Le jeune homme se retira du sexe trempé de sa compagne et l’embrassa, léchant et suçotant ses lèves, ses deux mains fourrageant dans ses longs cheveux. Il se mit à tripoter sa poitrine, malaxant les minuscules seins, animant ses tétons de ses coups de langue vifs,. A voir Salomé offerte, la bouche entrouverte, il se dit qu’il apprécierait grandement une fellation; toutefois il craignait de paraître égoïste et brutal en demandant cette faveur à la jeune femme qui n’avait toujours pas joui. Il l’invita donc à se retourner, désirant la prendre en levrette. A quatre pattes, Salomé tourna son visage vers lui, présentant son petit arrière-train ferme en souriant d’un air confiant. Paul s’introduisit une nouvelle fois en elle, goûtant l’étroitesse de son vagin, et se mit à donner des coups de boutoir. Salomé hoqueta sous la force de l’assault mais une vague de jouissance la submergea bientôt; Paul continua un moment avant de la rejoindre.
Salomé se reourna vivement, les yeux brillants, se jetta sur son partenaire avec un rugissement de tigresse comblée et l’embrassa sauvagement. Elle posa ensuite sa tête sur la poitrine lisse de son amant, les yeux clôts, soupirant d’extase tandis qu’il caressait ses cheveux en murmurant son nom.
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