Nous avons avec Sylvain, mon adorable mari, une vie plus que correct. Une belle situation, deux beaux enfants, tout est parfait, le bonheur règne dans nôtre vie.
Jusqu’à ce jour, ou dans cette vie heureuse, sans nuage, il a fallu que mon mari sympathise avec un collègue de bureau, récemment installé dans la région.
Il y a six mois environ, mon mari tient à tout prix à me présenter Thierry, son nouveau collaborateur. Il est marié, et a deux enfant. Ils sont à peu près de nôtre âge.
Le samedi, Sylvain s’active pour recevoir Thierry, et sa petite famille. Il a prévu apéro, grillades, et des jeux pour les enfants. A l’heure prévue, on sonne à la porte. C’est eux.
Mon mari ouvre la porte, et les reçoit comme il se doit, nous présente.
Sylvain et Thierry présentent femmes et enfants. – Sandrine, mon épouse, Luc et Lisa, nos enfants – Enchantés. Voici ma femme, Carole, et nos enfants Dany, Et Mia.
Lorsque mon regard croise celui de Thierry, je reçois un choc, et un trouble m’envahit.
Son regard est chaud, l’œil pétillant, un visage qui inspire l’amour.
Nous passons sur la terrasse, et les conversations vont bon train. La famille à Thierry est très sympathique, et les enfants se sont vite adaptés. A plusieurs reprises, mon regard croise celui de Thierry.
Une petit voix me dit en moi. « Attention, danger ».
J’aime mon mari, nous sommes un couple uni, je ne comprends pas pourquoi j’ai une soudaine attirance pour cet homme, que je connais pas. Car c’est ça, j’ai une attirance…physique.
Je ne connais pas cette envie, elle m’intrigue, m’inquiète, et m’attire curieusement.
Je me dis qu’il ne me manque rien, que j’ai besoin de me reprendre.
Ce n’est pas le premier pote de mon mari que je rencontre, aussi séduisant que lui. Alors, il faut que je me calme, de ne surtout pas franchir la ligne blanche.
Mon mari me demande ce que je pense de son copain de travail. Je lui réponds que je le trouve charmant, très séduisant.
– Oh là, me dit-il…dois-je m’inquiéter ?
– Pas du tout, mon chéri, certainement pas.
La vie reprend son cours, mais ne peux effacer le visage de Thierry. J’ai analysé mon trouble pour cet homme, et la conclusion est simple. J’aime mon mari, n’éprouve aucun sentiment pour son copain, juste une attirance sexuelle.
N’est-ce pas plus dangereux ?
Bien sûr, je ne l’ai vu qu’une fois, dès la deuxième rencontre, je me dirais que j’étais en manque ce jour là, et réagirais différemment.
Je ne vais pas tarder à le savoir, puisque nous nous revoyons dans cinq jours, lors d’une soirée organisée par un autre pote de mon mari.
Ce vendredi, nous avons rendu visite chez mes parents, et en avons profité pour faire garder nos enfants pour le week-end.
Nous rentrons vers minuit, et profitons d’être seul pour faire l’amour.
A peine la porte franchie, Sylvain me plaque contre le mur. Il me déshabille, me caresse partout. Est-ce la peur que je succombe aux charmes insolent de Thierry ?
Toujours est-il que Sylvain se trouve très aimant.
Il m’entraîne sur le canapé, nous baisons sans retenue.
Ce qui est grave, c’est que j’ai l’impression que c’est la queue de Thierry qui laboure ma chatte.
Nous nous retrouvons sous la douche, ou l’instinct animal de Sylvain, me déclenche un ultime orgasme.
Le lendemain matin, nous prenons nôtre petit déjeuner en amoureux, sans dire un mot, le regard ailleurs. Sylvain lirait-il dans mes pensées ?
Je reviens sur terre, et ressasse nôtre folle nuit de baise.
Alors que je suis dans la chambre en nuisette, Sylvain me rejoins. Je suis devant la glace, me demandant ce que je pouvais me mettre.
Ce matin, mon mari est d’humeur taquine. Il se colle derrière moi, m’embrasse dans le cou, je le laisse faire, ses baisers sont si doux.
Il fait glisser une bretelle, puis une deuxième.
La nuisette tombe au sol, et je me retrouve entièrement nue.
Toujours derrière moi à me couvrir de baisers, ses mains empoignent mes seins, les caressent, fait rouler les bouts chargés de désir entre ses doigts.
Le plaisir est immense, mon corps ondule, se frotte à lui.
Je me retourne, colle mon corps nu contre le sien, et nos bouches se rejoignent. Nos langues s’entremêlent, sa queue durcit.
Je tombe à genoux, le prends en bouche.
Il m’attire sur le lit. Nos mains caressent nos corps, jusqu’à ce qu’ils s’unissent.
Sylvain s’avère être très innovant.
Sa queue fait des va et vient incessant en moi, avant de sortir taquiner mon petit orifice.
Sylvain ne m’a jamais sodomisée, c’est une première pour lui, la peur qu’un autre le fasse.
Du coup, on s’est mis en retard.
Il est douze heures trente quand nous arrivons chez nos amis. La famille est déjà là. On se dit bonjour.
Au moment ou j’arrive à Thierry, je ressens encore ce trouble.
Je ne peux pas mettre ça sur le compte de manque de sexe, depuis hier soir, je n’ai pas arrêté de me faire baiser par Sylvain.
« Que m’arrive-t-il ».
Nous somme une trentaine, et décide d’éviter Thierry le plus possible, mais c’est plus fort que moi, dès que je le peux, je vais discuter avec lui.
Lorsque nous passons à table, je me trouve face à lui, Sylvain est près de moi, Carole à côté de Thierry. La bonne humeur est là, et mon attirance pour Thierry aussi.
Je me fais violence pour chasser toutes images de lui et moi, en train de baiser. Car oui, dès que je le regarde, je ne peux m’empêcher de le voir me niquer.
Le repas terminé, je quitte la table pour aller fumer une cigarette.
Un couple sort avec moi, parlons, puis Thierry se joint à nous. Nous avons un peu bu, ce qui explique le laisser aller de chacun.
Thierry est très tactile, ce qui n’arrange pas ma vision de ce qu’on pourrait faire ensemble dans un lit.
Je n’ai jamais trompé mon mari, et n’en est jamais eu envie.
Alors pourquoi, à cet instant précis, si Thierry m’entraînait sur le chemin de l’adultère, je le suivrais sans aucun remord, avec plaisir.
Sylvain nous retrouve, passe un bras autour de ma taille, sous le nez de son pote. Je ne sais pas ce qu’il ressent, ce qu’il pense, je m’en fou, le plus important, c’est de chasser de mon esprit, la vision de nos corps enlacés.
Nos hôtes mettent de la musique, et transforment la terrasse en piste de danse.
Les homme prennent plaisir à changer de cavalière, les faire tourner sur place.
Thierry danse avec la femme d’un ami. Je l’observe du coin de l’œil, voir comment il se comporte avec elle.
Je rentre dans mon crâne, que cet homme est chaleureux avec tout le monde, que son regard de braise, c’est juste dans ma tête, que son côté séduisant, il ne l’a pas qu’avec moi.
Je m’arrêtais de l’imaginer en train de me baiser.
Je ne fais aucune danse avec lui, la peur de ne pouvoir me contrôler.
La nuit est fraîche, je sors chercher un gilet à la voiture, quand j’entends des pas derrière moi alors que j’ouvre la portière… C’est Thierry.
– Tu t’en vas, me demande-t-il.
– Non, je prends juste un gilet… J’ai un peu froid.
– On fume une clope ensemble avant de rentrer.
– Si tu veux.
Il m’aide à enfiler mon gilet, puis m’offre une cigarette.
Il s’approche de moi pour l’allumer, mes mains frôlent les siennes, et ne peux que constater que cet homme m’attire.
Je sais au fond de moi, que tant que je n’aurai pas couché avec lui, je ne serai pas en paix. Je ne me reconnais pas, ce n’est pas moi… Sandrine.
Nôtre cigarette est finie depuis longtemps, mais ne rentrons pas. Nous sommes bien tout les deux, à l’écart des autres.
Rien dans son attitude ne montre qu’il a le même désir que moi.
Nous allumons une autre cigarette, adossés à la voiture, nos bras se touchent, mon corps est en ébullition. Il n’a qu’un geste à faire, et je me perds avec lui.
Il faut que je rentre avant de commettre l’irréparable.
Nous voyons la porte s’ouvrir, et apparaître mon mari. Je sens de la suspicion dans le son de sa voix.
Je suis venu chercher un gilet.
Thierry qui fumait, m’a proposé une clope.
Je décide de laisser les deux hommes dehors, discuter entre eux, espérant que Sylvain n’a pas remarqué mon trouble.
Carole m’accueille, me demande si j’ai vu son mari, je lui qu’il discute dehors avec mon mari.
J’en suis à me demandé si elle aussi à perçu un changement dans mon comportement vis à vis de son mari.
J’ai quand même un sacré toupet de penser ça, alors que depuis quelques jours, je fantasme sur lui, et qu’au fond de moi, je n’aurai aucun remord de tromper, et mon mari, et de faire d’elle une femme trompée.
Il est deux heures du matin, lorsque les invités décident de se retirer.
Le lendemain, nous nous levons, Sylvain et moi, vers onze heures, épuisés par une nuit torride à baiser. Les ébats ont été sulfureux, même si mes pensées érotiques allaient vers Thierry.
C’est lui que j’aurai aimé qui me baise.
A peine sorti de la douche, qu’on sonne à la porte. C’est Thierry qui apporte des croissants.
Mon peignoir s’ouvre juste assez pour qu’il voit ma superbe poitrine. Tout en me faisant la bise, il me murmure à l’oreille.
– La vue este très agréable.
Je ne réponds pas, file à la cuisine préparer le café, et réajuster mon peignoir. Je croise le regard froid de mon mari.
Puis les deux hommes s’installent en terrasse.
– T’étais pas en train de reluquer les seins de ma femme, demande mon mari.
– Et, mon pote… Jaloux.
Pour couper court sur le sujet, j’apporte vite le café, et déjeunons ensemble.
Le regard de Thierry s’attarde régulièrement sur mon décolleté, lequel est moins ouvert.
Sylvain ne s’en aperçoit même pas la situation devient plus tendue, quand il se lève pour aller chercher la cafetière.
Le nez plongé dans ma tasse, je sens le regard de Thierry sur moi.
Je relève la tête, et me perds dans ses yeux.
Je n’arrive pas à m’en détacher. Mon envie tourne à l’obsession. Je l’invite de mon regard à rentrer avec moi, dans un monde totalement inconnu, et qui risque de faire du mal à nos familles, et à nous même.
La voix de Sylvain brise ce moment intime, ou Thierry et moi, avons eu des idées pas très catholique.
Je les laisses reprendre un café, et vais calmer mes ardeurs sous une énième douche.
Je les rejoins vêtue d’une courte jupe, qui visiblement ne plaît pas à Sylvain. Devant cette attitude, Thierry nous souhaite un bon dimanche, et quitte la villa.
J’ai pas eu le temps de trop penser à Thierry ce dimanche, nous sommes allés récupérer les enfants chez mes parents.
Sylvain n’a pas dit un mot.
Un soir de semaine, en rentrant du travail, je trouve Thierry en train de boire une bière avec mon mari. Sylvain remarque qu’il vient de plus en plus souvent à la maison, seul. Mon envie de lui augmente à chaque visite.
Nous sommes en été, et nous partons quinze jours en vacances.
Je vais peut-être retrouver mes esprit d’épouse mariée pendant ces congés.
Une semaine avant mon départ, je profite de ces quelques jours pour m’occuper des enfants.
Sylvain travaille, préférant garder sa troisième semaine, à son retour.
Ce mercredi, je patauge dans la piscine avec mes deux garnements, quand on sonne. Mon mari ne rentre pas avant une bonne heure, qui cela peut-il être.
Je m’enroule dans une serviette, vais ouvrir. Thierry est là, en train de ma dévisager.
– Je ne te dérange pas, dit-il
– Non… Je me baignais avec les enfants… Entre, Sylvain ne va pas tarder.
Je l’invite à me suivre dans le jardin, afin de surveiller les enfants. Je retire ma serviette, et il me découvre en maillot de bains.
Son regard en dit long sur ses pensées.
Je lui demande de surveiller les gosses, le temps de me changer.
– Tu peux rester ainsi… ça ne me dérange pas.
– Moi si, lui dis-je…
Et de courir à ma chambre, de peur de lui sauter dessus.
Je le rejoins cinq minutes plus tard, lui offre une bière.
Je lui demande des nouvelles de Carole et des enfants. Puis la conversation prit une autre tournure, lorsqu’il me dit.
– Sylvain a vraiment beaucoup de chance d’avoir un femme aussi belle que toi.
– Merci… Mais tu sais, j’ai également beaucoup de chance de l’avoir comme mari.
D’un ton franc et sec, il poursuit.
– Tu m’attires énormément Sandrine… Je pense souvent à toi, je ne l’explique pas.
Au moment ou j’ai envie de lui répondre, moi aussi, que mon fils m’interpelle.
Je profite de la situation, pour m’esquiver.
Je ne veux pas me laisser embarquer dans une double vie, ou le mensonge serait le principal atout.
Je crois que je préfère encore fantasmer sur lui, plutôt que tromper mon mari.
De plus, je sais que je fauterais avec un homme pour qui je n’ai aucun sentiment.
Thierry et moi, ce serait sexuel.
Je ne me vois pas foutre ma vie en l’air, pour un instant de plaisir, et deux ou trois orgasmes, que mon mari m’offre spontanément.
Je me raisonne comme je peux, pour ne pas répondre à l’appel de ma chatte, attirée par la queue de Thierry.
Il m’aide à sortir les enfants de la piscine. Je suis si près de lui, que nos lèvres pourraient se retrouvaient dans un baiser.
Je sens son souffle, je me perds dans ses yeux, lis son désir, comme il lit le mien. Ma conscience tire la sonnette d’alarme, et je reprends le contrôle.
Je m’éloigne, essaie d’être naturelle.
Mon mari nous trouve sur la terrasse à discuter avec les enfants. Je profite de sa présence pour aller les doucher, et ne plus être aussi proche de mon fantasme.
– Thierry reste à dîner, dit Sylvain.
Mais pourquoi l’invite-t-il, est-ce un piège ?
Veut-il me tester ? N’empêche que, plus je vois Thierry, moins je suis persuadée qu’il ne restera qu’une envie non consommée.
La soirée reste simple et conviviale.
Thierry nous quitte vers vingt trois heures.
Sylvain va se coucher pendant que je range la cuisine. Je m’allonge près de lui, ferme les yeux.
Je pense à Thierry, fantasme à nouveau sur lui.
Comment peut-on aimer quelqu’un, et désirer un autre homme pour qui on a aucun sentiment, aucun amour ?
Je suis contente de partir en vacances, et espère en revenir l’esprit plus serein.
Elles furent un pur bonheur. Si les premiers jours, Thierry occupait mon esprit, il n’en fut plus rien ensuite, mon mari parvenant, par ses intenses nuit de baises, à me détourner de son pote.
Nous rentrons heureux, et en ce qui me concerne, comblée.
Je reprends le travail détendue, alors que Sylvain est encore en vacances.
Un soir, en rentrant, je trouve ma petit famille, en compagnie de celle de Thierry. A la vue de Thierry, mes vieux démons ressurgissent.
J’en suis à me dire que tant que je n’ai pas goûter à sa queue, je ne serais en paix avec moi-même.
Le cri des enfants me ramène sur terre. Carole monopolise l’attention. Nous passons un bon moment, mais refuse nôtre invitation à dîner, et nous propose de partir un week-end dans la maison des parents de Thierry.
Mon mari accepte sans demander mon avis, étant sûr que j’étais d’accord.
Mais je lis de l’inquiétude sur son visage.
Lorsque nous arrivons à la campagne le vendredi soir, nous sommes accueillis chaleureusement. La soirée est placée sous le signe de l’humour, et mon envie pour Thierry est au maximum, pour mon plus grand désespoir.
Le samedi matin, nous devons aller faire des courses. Carole n’a pas envie de marcher, et Sylvain non plus.
Ils décident que Thierry et moi, nous occupions de cette tache.
Tous son ravis, sauf moi, mais me plie sans rien dire à l’avis général.
Je pars avec mon panier sous le bras, avec Thierry, pensant que Sylvain ne pouvait faire mieux pour mettre le loup dans la bergerie.
Au bout d’une centaine de mètres, Thierry me demande.
– Tu n’as pas l’air ravie d’être avec moi.
– N’importe quoi… Pourquoi tu dis ça ? Osais-je dire crânement.
– J’ai l’impression que je te perturbe, je me trompe ?
– Si on pouvait éviter ce genre de sujet, Thierry, ça m’arrangerait.
– Il se passe un truc entre nous, ne me dis pas que tu ne t’en es pas aperçu.
– Si, et je t’avoue que je ne comprends pas, je suis très heureuse avec Sylvain, je l’aime. J’ai tout ce qu’une femme peut espérer, mais il est vrai que ta présence me trouble, et je ne sais expliquer pourquoi.
Jusqu’au village, nous avons discuté de nôtre attirance l’un pour l’autre, cette discussion devait avoir lieu.
Nous avons envie l’un de l’autre, mais respectons nos conjoins. Il n’y a pas de sentiment amoureux entre nous, seul nos corps sont attirés par le sexe.
Une fois les courses faites, nous nous attablons à la terrasse d’un café.
Mon mari téléphone pour savoir ou nous en sommes. Je lui dis que nous prenons un verre au café, et lui dis de nous rejoindre.
Avant leur arrivée Thierry me demande.
– Est-ce que tu crois qu’un jour, nous coucherons ensemble ?
– Je ne sais pas, j’en ai très envie, mais ferais en sorte que ça n’arrive pas.
Il pose une main sur la mienne, nos regards se croisent, et il dépose tout simplement un baiser sur mes lèvres.
Un silence s’instaure, une plénitude plane dans l’air.
Mes lèvres brûlent du contact éphémère des siennes. Je suis perdue dans mes pensées, lorsque les autres arrivent.
Je leur en veux de leur intrusion, j’étais en plein songe, songe torride certes, mais si désiré.
La vie de tous les jours reprend sa place.
Le week-end fut agréable, nous nous entendons tous bien, et malgré le secret qui m’unit à Thierry, il n’y a pas de répercutions sur nôtre entente.
Puis, le petit train train a repris. Nous nous voyons souvent, et mon envie pour Thierry est intacte, et toujours pas assouvie.
Je ne me sens pour autant frustrée, j’aime être habitée par ce désir d’un homme.
J’assume, car hormis le principal intéressé, je n’en ai parlé à personne.
Nos regards, à peine cachés à la vue des autres, sont toujours plein de désirs, nos mains, nos bras, nos jambes se frôlent et attise encore plus nôtre envie.
Noël approche, et Sylvain a la bonne idée d’inviter Thierry et sa petite famille à nôtre réveillon. Je lui en veux, car dès que je vois Thierry, je suis perturbée.
Je ne suis pas l’épouse attentionnée, je ne pense qu’à une chose, que serait une nuit avec lui. J’ai envie d’un réveillon en famille, tout simplement.
Thierry refuse l’invitation, Carole veut passer Noël avec ses parents.
Je suis soulagée.
Par contre, nous décidons de passer le nouvel an ensemble.
Noël est passé, les enfants sont en vacances chez mes beaux-parents. Je suis à mon bureau lorsque Thierry me téléphone.
Je suis surprise, il ne m’appelle jamais, j’ignorais qu’il avait mon numéro.
Je lui fait part de mon étonnement.
– J’ai demandé ton numéro à Sylvain, je laisse ma voiture au garage en fin de journée. Je voulais savoir si tu pouvais me déposer chez moi, en sortant du bureau.
– OK… à quelle heure, et ou ?
– On déjeune ensemble, et je t’explique tout ça, me dit-il. Je passe te chercher vers midi, ça te va ?
Tout ça dit sur un ton qui n’offre aucune possibilité de se défiler.
– D’accord… La matinée est longue.
J’appréhende de me retrouver seule avec lui. Jusqu’ici, j’ai su résister à la tentation, mais plus le temps passe, plus mon désir augmente.
Nous sommes souvent trois quand Sylvain et moi baisons, Thierry est toujours dans mon esprit.
A midi, je retrouve Thierry devant mon bureau, il me tend les bras, m’embrasse sur les joues. Ce contact m’électrise.
Je sais qu’il fait froid, dit-il, j’ai pris des sandwichs chauds, je te propose d’aller les manger dans le parc là bas. Je le suis, nous asseyons sur un banc.
Il n’y a pas âme qui vive autour de nous.
Il me donne mon déjeuner, mangeons en silence.
Le repas terminé, il engage la conversation sur les fêtes de fin d’année. Je le regarde, et une seule chose m’importe en ce moment… C’est qu’il m’embrasse.
J’ai envie que ses lèvres recouvrent les miennes, que mon corps, gelé par le froid, soit réchauffer par un baiser.
A cette minute, je n’ai plus de mari, plus de morale, plus d’attache. Je veux simplement appartenir à cet homme, qui depuis six mois, hante mon esprit.
Le mot obsession prend là, toute son ampleur, je suis obsédée par le pote de mon mari, à tel point, que je suis prête à tout, pour échapper à cette hantise.
Et cette petite voix qui revient sans cesse « Attention Danger ».
Suis-je prête à la défier.
Si moi j’ai de la retenue, la cochonne qui est en moi, est impatiente.
Mais un sursaut de bon sens me fait lever, et lui demander de marcher un peu.
Nous nous promenons l’un à côté de l’autre, un peu trop près, puisque régulièrement, nos mains se frôlent.
Près d’un arbre, il s’arrête, se met face à moi, sa main toujours dans la mienne. Tout mon corps lui crie de m’embrasser, il me regarde.
J’oublie qui je suis, et me perds encore une fois dans son regard.
Je perds pied, m’approche de lui, ma bouche se pose sur la sienne. Ma langue force le passage, et nous nous embrassons avec cette passion qu’on les amants, à leur premier rendez-vous.
Malgré les gerçures qui risquent de biser nos lèvres, nous insistons.
Nos langues s’épuisent à force de se défier.
Je me surprends à gémir, comme si j’allais jouir.
Il me prends dans ses bras, mon dieu que je m’y sens bien, je n’ai pas envie que ce moment s’arrête.
Malgré mon imposante tenue vestimentaire, il parvient à glisser un doigt qui effleure ma chatte.
J’ai envie de toi, me dit-il.
– Moi aussi, lui réponds-je dans un souffle glacial. Mais l’endroit ne s’y prête pas.
Au bout de quelques minutes, nos bouches gercés s’unissent. S’il ne faisait pas si froid, je me demande si nous n’aurions pas baiser.
Mon corps réclame d’avantage, j’ai goûté au fruit défendu, j’ai senti un doigt inquisiteur sur mon clitoris, mais j’en veux plus.
Mais je me vois mal me faire enfiler par la bite de Thierry, dont je doute de sa raideur, sur un sol gelé, par une température avoisinant les zéros degrés.
Des chattes ont pris froid pour moins que ça, avec des températures supérieure.
Finalement, le froid a raison de nous. Nous décidons d’aller dans une espèce de taverne, nous réchauffer.
L’ambiance y est accueillante, chaude.
J’ôte mon manteau, me retrouvant en courte jupe en laine, sur des collants du même tissu. Je me tourne et voit l’écriteau sur le bar. « Chambre à louer ».
Comme il est placé, Thierry ne peut le voir. Mais qu’aurait-il proposé s’il l’avait vu ?
M’aurait-il dit d’en louer une, pour enfin me baiser, et assouvir mon fantasme ?
Un jeune couple est en train de s’embrasser fougueusement, je vois la jambe du garçon s’étirer sous la table. Je ne peux détacher mon regard d’eux.
Cette scène en entraîne une autre dans mon imagination. J’imagine Thierry tendre son pied nu, sous la table, s’approcher de mon intimité.
Je prendrais le gros orteil, l’envelopperais de mes lèvres humides, puis l’enfoncerais dans ma chatte brûlante, pour le réchauffer.
C’est lui qui ferait les va et vient, dans l’antre chaud de ma chatte, et qui me donnerait un énorme plaisir.
Je glisserais sur la chaise pour faciliter cette pénétration, me cambrerais d’avantage quand j’atteindrais l’orgasme.
A mon tour, je tendrais ma main gantée sous la table, saisirais sa queue, la décalotterais, jouerais avec le gland.
D’ailleurs, comment est-elle sa queue ?
Est-elle grosse comme celle de mon mari, déjà bien calibrée.
J’imagine Thierry fermer les yeux, il vient.
Si je pouvais glisser sous la table, boire sa semence. Je le ferais, mais je ne peux que constater le résultat étalé sur mon gant, quand je retire ma main.
Tout mon corps se met à vibrer, mais je ne sais pourquoi, le cerveau ne suit pas.
Est-ce dû à cette alerte « Attention Danger » ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, alors que je m’imaginais dans cette chambre d’hôtel, en train de m’offrir à Thierry, dans une baise torride.
Je lui dis que sa voiture doit être prête, et lui proposais de le ramener au garage.
Je lis la déception sur son visage. S’attendait-il à mieux ?
Un bref baiser sur la joue, et je rentrais chez moi rapidement, il était dix sept heures.
Le soir, vers vingt heures, la famille arrive pour discuter des derniers préparatifs du réveillon. Le visage de Thierry est fermé, et je peux comprendre.
Il s’attendait à autre chose quand il m’a proposé le mener au garage. Il pensait qu’il me baiserait, que je le sucerais, peut-être d’avantage, en attendant la réparation.
Après avoir tout bouclé, nous leur proposons de dîner avec nous.
Les petits étant endormis, on leur propose même de coucher.
Carole demande si elle peut coucher avec ses enfants, dans la troisième chambre.
Je vis, à la tête de mon mari, que ce n’était pas ça qu’il espérait. Il voulait passer une nuit coquine, dont il a le secret.
Nous étions dans le salon en train de purger une dernière bière, quand Sylvain décidait d’aller se coucher.
Carole et les enfants y étaient déjà. Je restais seule avec Thierry, à discuter de la relation que nous n’avons pas eu.
Il se leva, fit le tour du fauteuil, m’embrassa tendrement dans le cou. Je sentis un frisson parcourir mon échine.
– As-tu vraiment envie que nous couchions ensemble ? Demande-t-il.
– Bien sur que j’ai envie… Je ne pense qu’à ça.
– Cette nuit, peut-être, quand tout le monde dort.
L’envie de baiser avec lui, bien me le faire mettre, est trop forte… Je craque.
– Attends-moi cette nuit… Je te rejoindrais.
– D’accord…Je t’attendrais.
Je vis que ma réponse avait l’air de le satisfaire.
Soudain, je repassais les scènes torrides de la taverne, seraient-elles les même cette nuit.
En tout cas, je l’espérais.
Thierry me donna un tendre baiser sur la bouche « A tout à l’heure mon amour » puis monta se coucher.
Je finis de débarrasser, m’assieds sur le canapé à réfléchir.
N’allais-je pas faire une énorme bêtise ?
Rejoindre Thierry, me faire baiser avec mon mari dans la chambre à côté. Mais baiser avec lui, est ce que j’ai toujours voulu.
Je sens des larmes perlées sur mes joues.
Cette nuit, il aura obtenu ce qu’il voulait, l’autre sera un mari trompé.
Je montais lentement à l’étage. J’avais toute la montée d’escaliers, pour prendre une décision définitive.
Sur le palier, à gauche, la chambre à Thierry, à droite, la nôtre, ou mon mari, en tout cas je l’espère doit dormir.
Je pose ma main sur la poignet de la porte … Je la poussais, entrais dans la chambre, juste au moment ou mon mari sortait de la douche.
– Baises-moi… Là, maintenant… J’ai envie.
Sylvain est surpris, mais ne se fait pas prier.
Je le pousse à me prendre sauvagement, ne se préoccupes de savoir si ma chatte est mouillée, pourtant elle l’est.
Il me prend par les hanches, écarte mes jambes, après m’avoir positionnée en levrette, et s’enfonce en moi, sans préliminaire.
Il se rend vite compte, que je n’en avais pas besoin.
Sa queue me convenait parfaitement.
Ma chatte mourrait d’envie, je parvint à repousser son sommeil, jusqu’au petit matin. Sylvain m’a baisée, comme certainement Thierry ne l’aurait pas fait.
Il m’a sodomisée, je l’ai sucé jusqu’à faire gicler son sperme dans ma bouche, j’ai tout avalé.
Mes gémissements augmentaient à chaque coup de queue, il me bâillonnait la bouche pour atténuer mes cris.
Je m’agite, l’invite à aller plus vite.
Il ne résiste pas longtemps à mes exigences, et remplit ma chatte de son abondante semence.
Il excite mon clitoris, mon petit trou, me sodomise encore une fois. Après avoir joui fort, je lui offre mon orgasme.
Il est terrible, mon corps est prit de spasmes de plaisir. Il prolonge cet état en jouant avec mes seins, mon petit bouton.
Une fois mon corps assouvie, il se retire, me donne un sulfureux baiser.
Ce que Sylvain ignore, c’est que je viens de le tromper.
Car l’images que me renvoyait le miroir fixé au mur, était totalement différentes.
C’était la queue de Thierry, qui baisait ma chatte, qui me sodomisait.
C’est sa queue qui se branlait entre mes seins, coulissait dans ma bouche, son sperme que j’avalais, même si ne pouvais en définir le goût.
Je voyais sa queue plus grosse que celle de mon mari, alors que la réalité est tout autre, car Sylvain, est hyper monté.
Mais l’attirance ne s’arrête pas à ça, c’est comme ça, c’est tout.
Pour la première fois de ma vie, je jouis avec mon mari, en pensant à un autre homme.
Je me sens coupable et gênée par cette pensée.
Nous nous souhaitons une bonne nuit, et mon mari s’endort.
J’écoute sa respiration, et mes pensées vagabondent.
Je suis tellement dans l’envie de me faire baiser par Thierry, que cette idée m’obsède encore, que je pensais à lui quand mon mari m’honorait.
D’ailleurs, l’idée d’aller le rejoindre me traverse l’esprit, mais comment me recevrait-il, après deux heures sulfureuses, passées à me le faire mettre par mon mari.
Au réveil, Sylvain est toujours attentionné, prêt à remettre ça.
Ses caresses sont douces.
Je lui conseille de prendre une bonne douche pour calmer ses ardeurs.
– Tu étais coquine cette nuit, ma chérie.
C’est Thierry qui t’a allumée comme ça ?
Et qu’aurais-tu fait si je n’avais pas éteint l’incendie ?
Je lui répondis que peut-être lui, l’aurait-il fait… Que c’était dommage pour lui. Qu’il aurait pu profiter d’une superbe nuit à me baiser.
Sylvain ne relève pas l’allusion.
Le matin, je rejoins Thierry au salon. Il n’a pas la tête des grands jours.
Je t’ai attendu cette nuit, j’étais sûr que tu viendrais. J’y est tellement cru.
Je lui dis que j’en avais l’intention, mais l’amour pour mon mari était plus fort, que j’étais désolé, mais qui sait, peut-être qu’un jour ça se produira.
On fera l’amour, mais pas sous mon toit.
Il me dit qu’il avait reçu sa mutation pour la Canada, ça lui fera du bien de s’éloigner de moi.
D’ailleurs, il ne veux plus me voir jusqu’à son départ.
– Tu remercieras Sylvain pour moi. Lui au moins, il est honnête, il est vrai, un bon pote. Il ne méritait pas ce qu’on était prêt à faire.
Je prends un sacré coup, mais ne peux lui en vouloir, je lui avait laissé entrevoir l’opportunité de pouvoir me baiser, et j’ai failli à ça.
Les adieux furent déchirant.
Malgré la forte attirance physique que j’avais, je n’ai pas eu le courage de m’offrir à lui, par amour pour mon mari.
Il me faut tourner la page, et me projeter vers la sieste crapuleuse que me propose Sylvain.
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