logo instant charnel récits érotiques

Imagination fertile (Soft)

Culotte noir et blanc

Culotte noir et blancLequel des personnages qui sommeillaient en elle réveillerait-il cette fois-ci ? L’esclave sexuelle docile et soumise ou la maîtresse perverse dominatrice ? Ou plutôt la femme-enfant effarouchée ou ce qu’elle était peut-être tout simplement : une femme sensuelle et voluptueuse, avide de caresses et de plaisirs charnels. Un peu de douceur dans ce monde de brutes, l’un n’empêchait pas l’autre. La tristesse et la morosité de son quotidien l’avaient rattrapée mais pourrait-il la faire rêver de nouveau et permettre à son imagination fertile de vagabonder en toute liberté.

La veille, lors de ce dernier échange toujours aussi bref et brutal, il lui avait posé une question, lui sembla-t-il. Et dans son état brumeux dû aux médicaments pris, elle y avait vaguement répondu. Mais une fois ce voile dissipé, elle y avait repensé. :

« Est-ce que vous aimeriez qu’on s’occupe de vous ? »

Elle fut parcourue de légers frissons d’excitation quand ces images s’imposèrent à son esprit : Elle, fière et altière, à demi nue, jambes entrouvertes, offerte, sur son trône. A ses pieds, trois superbes mâles virils totalement nus, asservis à ses seuls désirs, dévoués à son seul plaisir. Des esclaves, SES esclaves, adorant leur maîtresse. Rois hommes à qui elle était offerte, mais qui étaient à ses ordres. Parcourant son corps de caresses, ils lui procuraient de divines sensations. Pendant que l’un glissait dans sa fente chaude et humide un doigt, et léchait de sa langue son clitoris, l’autre, du bout de ses doigts s’occupait de ses tétons, les suçant de temps à autre activement. Enfin le dernier, baisait de ses lèvres, chaque partie de son visage : son front, ses paupières, son nez, ses lèvres, descendant aussi au creux de son cou.

Mais aucun des trois n’aurait le droit de la pénétrer…

Le fait de se savoir observée, exposée au regard du maître, l’excitait follement. Malgré la distance qui les séparait, elle pouvait sentir posé sur elle son regard brûlant, empreint d’un violent désir. Placé aux premières loges, il ne perdait pas une miette du spectacle  qu’elle lui infligeait. Totalement nu, assis et attaché à son fauteuil, il observait la scène depuis un coin de la pièce. A ce jeu du chat et de la souris auquel tous deux s’adonnaient, lequel des deux serait en premier pris ?

C’était maintenant à son tour. Elle allait prendre sa revanche, après toutes les humiliations qu’il lui avait fait subir. Mais elle opposerait son style au sien. Face à la brutalité du Maître, elle ferait preuve de douceur. Ce serait pour lui une longue et lente agonie une douce torture imprégnée de cruauté. A cet instant, le prédateur était devenu la proie et le maître serait désormais le serviteur. Elle exacerberait son désir et aiguiserait son appétit jusqu’à l’extrême. Appréciait-il le spectacle qu’elle lui offrait, s’en délectait-il?

Elle entrouvrit les yeux  à la recherche de son regard qu’elle rencontra : il était fiévreux et avide. Et quand elle vit son gros membre turgescent dressé dans sa direction, pointé vers elle, une nouvelle vague d’excitation la parcourut. Ou fut-elle seulement émoustillée par l’idée qu’il la désire, mais ne puisse pas la posséder. Tout comme ces trois hommes. Elle était à la manœuvre, il était à sa merci.

Toutes ces pensées et ces sensations lui arrachèrent des râles de plaisir, qui excitèrent davantage sa proie. Elle se délectait de ses réactions. Tout en lui indiquait qu’il était à l’agonie. Qu’allait-il se passer, parviendrait-il à la jouissance avant elle ? Pourrait-il se défaire des liens solides qui le retenaient, pour se précipiter vers elle et la posséder sur le champ et sans ménagements. Il pouvait toujours essayer… Ou capitulerait-il enfin ? Au paroxysme violent du désir auquel il était en proie, la supplierait-il? L’implorerait-il de venir à lui ? S’abaisserait-il à ça?

Mais une fois qu’il l’aurait fait, comment procèderait-elle ? Elle aurait tout le loisir d’y réfléchir.

Pour l’heure, elle se laissait transporter par cette immense vague de plaisir  qui l’amenait maintenant vers les sommets de la jouissance, procurée par ses captifs, déchaînés et assoiffés d’elle.

Jouissif, tout simplement jouissif….

Cette courte mais néanmoins savoureuse histoire érotique vous a été proposée par une nouvelle auteure qui se reconnaîtra en le pseudonyme de Venusmount. Vous avez apprécié son style ? n’hésitez pas à le lui dire en laissant un commentaire ci-dessous. 

Et retrouvez d’autres histoires softs tels que :

Une chemise entrouverte
Vous et moi, doux émois
• Un récit de lesbienne avec « à l’école de la vie »


par

Étiquettes :

Commentaires

Une réponse à “Imagination fertile (Soft)”

  1. Avatar de Jacques
    Jacques

    Bonjour Grace
    Supers textes trop sensuels pour filles et mecs. Photos simples mais dévastatrices En me rappelant de bons moments il y a 2 ans (souviens toi photo-moto, n’hésite pas à m’envoyer un mail. Ton téléphone a changé.

Laisser un commentaire